L'année 2025 aura été, pour l'université Alioune Diop (UAD) de Bambey, une année charnière, marquée à la fois par des efforts soutenus de consolidation, des avancées significatives et des défis structurants. Grâce à l'engagement collectif du personnel d'enseignement et de recherche (PER), du personnel administratif, technique et de service (PATS), des étudiants, des partenaires sociaux et institutionnels, des membres externes du Conseil d'administration et du comité de dialogue social, l'UAD a poursuivi résolument sa dynamique de redressement, de structuration et de montée en puissance par le renforcement de la diversification de son offre de formation et de ses effectifs.

Ces propos sont du recteur, le professeur Ibrahima Faye. Il présentait ses vœux de 2026 à la communauté de l'UAD. Il a souligné les progrès réalisés dans la normalisation de l'année universitaire, désormais presque effective, fruit de sacrifices consentis par l'ensemble des acteurs et d'un sens élevé des responsabilités.

Cette avancée, dit-il, constitue un jalon essentiel vers la stabilisation durable du calendrier académique et l'amélioration continue de la qualité des enseignements. L'année 2025 a, poursuit le recteur, également été marquée par des avancées institutionnelles déterminantes, notamment : l'adoption du Plan stratégique 2025-2029, élaboré selon une approche inclusive et fondée sur la valorisation des compétences internes ; la poursuite du parachèvement des organes de gouvernance, avec l'installation des commissions du Conseil académique et du Conseil d'administration.

Sans compter l'examen et l'adoption du nouvel organigramme de l'UAD, en cohérence avec les orientations stratégiques et les exigences de performance organisationnelle ; la signature du Contrat de Performance (CDP) 2026-2028, doté d'un financement global de l 550 000 000 F CFA, traduisant la confiance renouvelée de l'État en notre institution ; la mise en place du Comité de Dialogue social, instrument clé de gouvernance participative, chargé de promouvoir la culture de la paix et du dialogue, de prévenir les conflits et, le cas échéant, d'assurer la médiation et la résolution des différends, grâce à un Collège des médiateurs inclusif et représentatif (regroupant universitaires, alumni, autorités locales, religieuses et expertes) garantissant crédibilité et impartialité.

Sur le plan académique, l'UAD a enregistré une performance historique avec l'obtention, en décembre 2025, de l'habilitation institutionnelle complémentaire délivrée par l'ANAQ-Sup. Cette décision, selon le Recteur,

consacre la couverture intégrale de l'ensemble de nos programmes de DUT, de Diplômes d'Ingénieur, de Licence, de Master et du Doctorat d'État en Médecine par l'habilitation institutionnelle de 2018 complétée en 2025. Il s'agit là d'une reconnaissance forte de la qualité de notre offre de formation et du sérieux de notre gouvernance académique.

L'année écoulée a également été marquée par le renforcement des ressources humaines, avec de nouveaux recrutements aussi bien au niveau du PER que du PATS, des avancements significatifs, des reclassements professionnels et des financements de formations, traduisant notre volonté constante d'investir dans le capital humain, levier fondamental de l'excellence universitaire. Il convient

particulièrement, dans cette rubrique, de mettre en exergue - pour le magnifier - l'octroi de nouveaux postes d'enseignants par l'État, dont 50 alloués à l'UAD.

Sur le plan des infrastructures et des conditions de travail, Pr Ibrahima Faye se réjouit : de la construction d'un second forage, don de la société Baobab Mining Chemical and Corporation (BMCC), contribuant à la sécurisation de l'approvisionnement en eau ; de la mise à disposition d'un transformateur électrique par le ministère de l'Énergie, du Pétrole et des Mines, pour améliorer l'alimentation électrique du site principal de l'UAD.

Aussi du lancement et du démarrage des activités de la ferme universitaire agroécologique (FUAE), intégrant formation, production et entrepreneuriat, symbole de l'engagement de l'UAD en faveur du développement durable et de l'innovation ; de la remise du matériel et de l'inauguration du nouvel incubateur de l'université Alioune Diop, mis en place avec l'appui du PESEREE, constituant un outil stratégique pour la

promotion de l'innovation, de l'entrepreneuriat et de la création d'emplois.

Et de poursuivre : l'année 2026 s'ouvre ainsi avec de nouvelles perspectives, mais aussi de grandes responsabilités. Nos priorités demeurent claires : finaliser définitivement la normalisation de l'année universitaire, consolider la gouvernance institutionnelle, améliorer la qualité des enseignements et des services, renforcer la recherche et l'innovation, poursuivre le renforcement et la modernisation des

infrastructures dans un esprit de performance, de transparence et de responsabilité collective, tout en assurant la bonne exécution de la première phase du CDP.

C'est pourquoi Pr Ibrahima Faye en appelle, une fois encore, à l'engagement renouvelé, au sens du devoir, à la solidarité et à l'esprit d'appartenance de tous les membres de notre communauté universitaire. C'est dans le dialogue, la confiance mutuelle et la complémentarité de nos rôles que nous continuerons à bâtir une université Alioune Diop forte, attractive et résolument tournée vers

l'excellence.