Culture, tourisme, artisanat : Amadou Ba tire la sonnette d'alarme et propose des réformes radicales
Le ministre de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, Amadou Ba, a tiré la sonnette d’alarme lors de l’examen du budget 2026 de son ministère à l’Assemblée nationale ce lundi 08 décembre. Il a déclaré que les trois secteurs sont en crise, citant un « financement insuffisant, des infrastructures inexistantes et des filières mal structurées », nécessitant une refonte urgente selon lui.
Parlant du domaine de la culture, il a souligné que le secteur a besoin d’urgence d’un atlas et d’un financement dédié. « On connaît nos sites à l’école, mais pas dans la réalité », déplore Amadou Ba. Pour y remédier, il propose un atlas culturel national. Mais la visibilité ne suffit pas. Le ministre plaide pour un financement spécifique, au-delà des seuls fonds publics. Et pour rendre la culture accessible à tous, une chaîne culturelle nationale sera bientôt lancée, en collaboration avec le ministère de la communication.
Sur le même volet, le tourisme sénégalais souffre d’un manque de statistiques fiables et d’une gouvernance défaillante. Prenant l’exemple de la SAPCO, il dira que la structure accumule dettes et dysfonctionnements. Il souligne que « Plus de 500 agents coûtent chaque année 4 milliards FCFA, et certains directeurs sont mieux payés que la grille salariale. Tant que cette situation ne sera pas réglée, rien n’avancera », avertit le ministre. Il souligne aussi que l’offre touristique doit être repensée et adaptée pour séduire visiteurs et investisseurs.
Sur le troisième secteur de son ministère, Amadou Ba dira que l’artisanat a besoin de structuration et valorisation des filières locales. « L’artisanat reste peu structuré ». Le ministre annonce la création d’un grand centre automobile de pièces détachées et de voitures d’occasion, tout en appelant à la valorisation des céréales locales, certifiées et intégrées dans les universités, casernes et autres structures publiques. Une initiative qui vise à soutenir la production nationale et stimuler l’économie locale. Amadou Ba trace ainsi les grandes lignes d’une réforme ambitieuse, visant à redonner au Sénégal ses atouts culturels, touristiques et artisanaux. « Un défi colossal, mais essentiel pour le rayonnement et le développement durable du pays » conclut-il.
Commentaires (6)
Attends, je suis devenue folle ou quoi? Qui pour m'expliquer, svp?
L’artisanat reste peu structuré ». Le ministre annonce la création d’un grand centre automobile de pièces détachées et de voitures d’occasion, tout en appelant à la valorisation des céréales locales, certifiées et intégrées dans les universités, casernes et autres structures publiques. Une initiative qui vise à soutenir la production nationale et stimuler l’économie locale.
C'est quoi ce charabia ?
Mome li mouy wakh khamoussi dara...touss
Et apres vous voulez vendre les seuls sites qui génèrent des visiteurs comme lac rose
@Incroyable,
Les metiers de l’artisanat, en tout cas en Europe, regroupent un tres large ensemble de professions où l’on fabrique, transforme, répare ou cree des produits et services, généralement de manière manuelle. Le secteur du batiment et des travaux publics en fait effectivement parti, avec notamment les macons, les charpentier... les plombiers, les electriciens, carreleurs, peintres... Ils sont tous considérés comme artisans. Un rapide tour dans google me donne a peu pres cette liste : les menuisiers, les serrurier et metalliers. Donc ce ne sont pas seulement les metiers d'ébenistes, de sculpteurs, bijoutiers, maroquiniers etc. Il y a aussi d'ailleurs les boulangers, les bouchers, vendeurs de café dans les rues de Dakar, tout le petit commerce, les poissonniers, charcutiers, les coiffeurs, les estheticiennes, les mecaniens effectivement, les chauffeurs de taxis, les boutiquiers du coin, les tailleurs, les reparateurs d’appareils informatique, électroménager...
Les effectifs sont pléthoriques et certains à Saly sont corrompus .
@Kamou votre tentative de réponse ajoute du flou au flou.
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