Lors de la première édition de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), tenue le 25 juillet à la Maison de la Presse, le Dr Khadim Bamba Diagne, Secrétaire permanent du COS-Petrogaz, a livré une analyse percutante sur « Les hydrocarbures et l’économie sénégalaise : situation actuelle et perspectives ». Voici les temps forts de son intervention :Une presse en crise : un modèle économique à repenserDr Diagne a salué l’initiative de la CJRS, soulignant le rôle vital de la presse, mais a appelé à une révolution économique : « Il faut construire une presse capable de résister aux chocs. Cela passe par un modèle économique résilient et pérenne. » Il propose un partenariat renforcé avec le secteur privé, basé sur la confiance et la complémentarité, et suggère que des entreprises comme LONASE ou SONATEL allouent une part de leurs revenus aux médias pour un rôle de service public. Cependant, les journalistes ont tempéré cette idée, évoquant des risques de conflits d’intérêts.Hydrocarbures : une chaîne de valeur nationale au cœur des prioritésSur les hydrocarbures, il insiste : « Le vrai enjeu n’est pas de se focaliser sur les ressources, mais de structurer une chaîne de valeur nationale autour d’elles. » Il prône la valorisation locale, avec une participation directe des entreprises sénégalaises, et met l’accent sur des facteurs compétitifs comme « énergie bon marché, capital humain formé, logistique efficace ». Il salue la stabilité politique et la qualité universitaire comme atouts pour attirer les investisseurs, à condition d’une fiscalité incitative.Infrastructures et intégration régionale : une vision régionaleDr Diagne plaide pour des infrastructures robustes – relance du chemin de fer, ports modernes – pour réduire les coûts de transport, citant l’exemple du riz de la vallée : « Ce ne sont pas les produits sénégalais qui sont chers, c’est le transport. » Il appelle à concevoir le Sénégal comme un « pays-région » pour les 500 millions de consommateurs de la CEDEAO, aligné sur la dynamique de la Vision 2050.Dette et arbitrages : une gestion sous pressionSur l’endettement, estimé à plus de 73 % du PIB, il tempère : « S’endetter n’est pas une mauvaise chose si la dette est productive. » Il exige une évaluation rigoureuse des projets : « Est-ce que l’argent investi a renforcé notre économie ? » Face à une dette potentiellement plus élevée, il appelle à des arbitrages courageux : « Si la dette est plus importante que prévu, vous ne pouvez plus avoir les mêmes ambitions. » Il privilégie la BRVM (taux de 5-7 %) aux eurobonds, coûteux en cas de mauvaise note souveraine.Innovation : le secteur privé doit se réveillerIl déplore la passivité du privé sénégalais : « Il attend souvent de copier ce que l’étranger a fait. » Il exhorte les entrepreneurs à innover et à soutenir la stratégie pétrolière et industrielle, insistant : « L’État ne peut pas tout faire. »Monnaie : pas de distraction sur le franc CFACritique des débats sur la sortie du franc CFA, il affirme : « Ce n’est pas la monnaie qui fait le développement. » Il défend la stabilité de l’UEMOA et priorise la production efficace avant toute souveraineté monétaire.Une intervention qui interpelle l’État, le privé et les médias à s’adapter aux réalités économiques du Sénégal.
Auteur: Seneweb News
Publié le: Mardi 29 Juillet 2025
Commentaires (2)
Ce mec et Ngouda Mboup sont les plus grands escrocs politiques que le Sénégal ait jamais connus.
Ils se sont affichés comme des analystes neutres et apolitiques seulement motivés par l’intérêt national…. Ndeketeyooooo c’étaient des pastefiens à 500% !!!
Rien du tout. Que des élucubrations. Nous avons tous été emmerdés avec ces faux airs de grand commis de l’État.
Cest l'économiste le plus nul de sa génération et cohorte. Depuis que j'ai entendu son analyse bancale concernant la rentabilité du TER en terme de nombre de passagers mensuels, j'ai fait ma religion sur ce pseudo Dr..
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