Érosion côtière à Mbao: Daouda Ngom évoque la délocalisation des populations comme solution durable
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a estimé que la lutte contre l’érosion côtière au Sénégal ne pourra pas se limiter à des ouvrages de protection, en raison du caractère inéluctable du phénomène lié au changement climatique. Selon l’invité de l’émission “Nay Leer” de ce vendredi 15 août , la délocalisation des populations installées sur les zones les plus menacées s’impose comme une solution durable.
« Pour une solution durable, il faut qu’on délocalise les populations pour les amener ailleurs. Et l’Etat du Sénégal réfléchit à cette solution. On ne peut pas arrêter le changement climatique. Il fera plus chaud, donc plus de fonte des glaces et une hausse du niveau des mers. C’est un phénomène inéluctable », a affirmé le ministre.
Il a rappelé que toutes les côtes sénégalaises, de Saint-Louis à Cabrousse, sont sensibles à l’érosion. L’État a déjà investi dans des projets de protection à Saint-Louis, Rufisque, Saly et Gorée, où un projet de 9 milliards de francs CFA pour 1,3 km de côte est en cours, avec un taux d’exécution de 30%. Mais, prévient-il, ces aménagements « n’atténuent que partiellement le phénomène ».
La récente houle qui a frappé la côte de Mbao illustre la gravité de la menace. Des maisons ont été endommagées, confirmant la vulnérabilité des zones côtières habitées.
Commentaires (11)
C'est la seule solution
Toujours des solutions faciles. Faites face aux avancées de la mer à travers l’ingénierie
à Nul : préciser les types d'ingénierie les plus adaptés qui pourraient pallier les solutions que vous qualifiez de "faciles", si vous avez une expertise dans le domaine
les primitifs patriotes doivent demander aux Pays Bas............ces nullards sahéliens incultes à la tête d'un troupeau de niais paresseux...............
Les zones côtières des Pays-Bas étaient fréquemment inondées, causant d'importants dégâts aux cultures, aux infrastructures, au bétail et aux vies humaines. Pour « garder les pieds au sec », les Néerlandais ont eu recours à toutes sortes d'astuces pour aménager le paysage. Digues, canalisation des cours d'eau et assèchement des terres figuraient souvent dans leur répertoire d'astuces.............................les Pays-Bas ont ainsi gagné 190 000 hectares sur la mer.
Vous avez pensé à combien cela coûte ? Si le Sénégal a les fonds, les priorités sont ailleurs. Les Pays-Bas n'ont peut être pas la possibilité de déplacer des populations.
Vous n' avez que ca comme solution durable? quelle médiocrité! Pour toi, le déplacement des population peut arrêter l' avancer de la mer?
Vous n' avez que ca comme solution durable? quelle médiocrité! Pour toi, le déplacement des population peut arrêter l' avancer de la mer?
c'est là que tu vois comme les cancres n'ont rien appris,; rien foutu.....il fallait étudier à l'école bande de naz...ok les cours n'étaient en wolof et il fallait choisir entre khawaré, niker des guenons ou nourrir ses neurones !!
le paresseux pro gourou ont vite choisi !!
C'est important ce que le gouvernement veut faire pour delocaliser certaines habitations. Mais le ministère de l'environnement devrait protéger le forêt classé de Mbao qui a un potentiel énorme. Il faudra d'abord ériger un mur entre la route nationale et keur Massar avec des entrés contrôlées par des agents des eaux et forêts. Une grande partie est déjà sécurisée par eiffage avec l'autoroute de part et d'autres.
Bien dit meusieur le ministre tokhale rekk moyy solution bi
il a dit tokhal en plus de ce qui se fait actuellement
Vraiment, entre nous, nous avons trop parlé. agissons nak
Comme leur GOUROU , auteur du prix Nobel d'économie politique , ils ont solution à tous les problèmes , mais le problème c'est passer à l'acte .Sinon , proposer de déplacer des milliers de populations sinistrées est facile à dire mais pas simple à faire
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