L'audition de la femme d'affaires, Aïda Ndiongue, par les éléments de la Section de Recherches (Sr) de la Gendarmerie de Colobane a été très houleuse par moments, rapportent nos confrères du journal Le Quotidien. Confondue par un témoin à charge dans le fameux marché de produits phytosanitaires du ministère de l'Urbanisme, alors dirigé par Omar Sarr, d'un montant de cinq (5) milliards (il n'en vaudrait que 700 millions), l'ancienne sénatrice est entrée dans une colère noire et a abreuvé ledit témoin d'injures dans les locaux de la Sr.
Avant de lui administrer une claque magistrale et de lui lancer : " Si j'avais un ..., je te l'aurais planté sans état d'âme ". Pourtant, le témoin, qui est resté zen, aurait donné la preuve que tous les produits listés sur la facture n'ont jamais été livrés. Par ailleurs, cuisinée sur une commande mille (1000) litres de produits phytosanitaires, la dame a fait rire les enquêteurs en révélant les avoir acquis " à l'aide d'un ancien commandant des Services d'hygiène aujourd'hui décédé " (sic !). Les agressions verbales et physiques, ainsi que les menaces de la femme d'affaires à l'encontre du témoin indésirable, ont été consignées dans les procès-verbaux, informent nos confrères, qui confient que n'eût été l'absence du commandant de brigade de la Sr, Aïda Ndiongue aurait été écrouée dare-dare.
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