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Gambie : Amnesty International exige la libération des trois opposants politiques dont les " aveux ", diffusés à la télé, ont été obtenus sous la torture

Auteur: SenewebNews

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" Les autorités gambiennes doivent abandonner les charges de sédition retenues contre trois opposants politiques et les remettre en liberté immédiatement ", peut-on lire dans un communiqué d'Amnesty International publie le 22 octobre dernier. Selon le communiqué, les trois (3) Gambiens ont été torturés pour leur extorquer des " aveux " diffuses à la télévision nationale. Les trois (3) hommes, des opposants du Parti démocratique unifié (Udp), ont été arrêtés après que l'un d'eux a tenté de quitter le territoire gambien pour demander un droit d'asile dans un pays étranger. Ce dernier, du nom de Malang Fatty, a été arrêté le 19 septembre dernier, au poste-frontières de Amdallahi en possession de documents, dont une lettre de demande d'asile, pour étayer son argumentaire. Amadou Sanneh, le trésorier de l'Udp, a, lui aussi, été cueilli à son tour pour avoir rédige la demande d'asile de Malang Fatty. Dans ladite lettre, il y est dit que ce dernier avait reçu des menaces de mort de la part des forces de sécurité gambiennes et que l'Udp était l'objet de persécutions de la part du gouvernement de Yaya Jammeh. L'Agence nationale de Renseignements, la très crainte Nia, a ensuite procédé à l'arrestation de Alhagie Sambou Fatty, le frère de Malang Fatty, au motif que c'est lui qui a demandé à Amadou Sanneh de rédiger la lettre. Tous trois (3) seraient détenus dans un endroit secret par la Nia et n'auraient pas accès a des avocats, selon Amnesty International. Le nommé Bakary Baldeh a également été arrêté, mais n'a pas été inculpé pour avoir authentifié les documents et accepté des faire dents " aveux " télévisés mettant en cause les trois (3) premiers cités.  « En Gambie, celui ou celle qui critique le gouvernement doit bien souvent payer le prix fort. Contraindre les opposants politiques à " avouer " leurs crimes à la télévision nationale semble être la dernière stratégie impitoyable mise en place par les autorités pour museler toute critique », a estimé Lisa Sherman Nikolaus, chercheuse sur la Gambie à Amnesty Alhagie Sambou Fatty. Qui pis est, le président gambien, Yaya Jammeh, a fait des déclarations gravissimes qui tendent a faire accroire que les opposants arrêtes ne sont pas près de sortir de l'auberge. « Ternir l’image de ce pays est un acte de trahison et toutes les personnes engagées sur cette voie paieront le prix fort. Haïr son pays est impie. Dans toute religion, orchestrer une campagne de diffamation contre son pays au nom d’un pouvoir étranger s’appelle de la TRAHISON », a-t-il martelé. Au sujet de l'arrestation de ces trois (3) opposants gambiens, Amnesty Internationa
Auteur: SenewebNews
Publié le: Jeudi 24 Octobre 2013

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