Le clash semble définitivement consommé entre les petits-fils de Serigne Mbacké Bousso, frère ainé de Mame Diarra Bousso, et les autorités administratives de Mbacké. La goutte qui est venue débordé le vase a été l’ambition affichée par l’Etat du Sénégal de ne point délocaliser la Mac et pire de penser à l’élargir. En réunion d’urgence dans le quartier de Mboussobé, cette grande famille qui appartient à la lignée de Mame Diarra Bousso exige que lui soit restitué ce titre foncier numéroté 1189 et qui lui revient exclusivement.
Le préposé à la sécurisation de ce document, Serigne Abô Bousso, en l’occurrence, de marteler que le village de Mboussobé, devenu par la force de l’évolution démographique de Mbacké, a été avalé par la commune jusqu’à en devenir un quartier.
Notre interlocuteur de signaler que Serigne Touba a beaucoup fréquenté la terre en question et y aurait passé le plus clair de son temps à écrire même une bonne partie de son célèbre poème « Matlaboul Fawzaini ».
« Cela fait quelques jours que nous remarquons que des barricades sont érigées dans l’ancien terrain qui servait de logement aux gardes pénitenciers et l’on nous a signalé que l’Etat avait l’objectif de construire un mur de clôture pour l’extension de la prison. Ce que nous ne saurions accepter », peste le chef religieux. Le terrain, fruit d’un don de feu Serigne Abdou Salam Bousso, avait été prêté aux autorités administratives en 1972 pour les besoins de la construction des locaux du commissariat urbain de Mbacké en 1977. Les « Bousso-Bousso » avertissent et promettent de se faire entendre si rien n’est fait, surtout que c’est la santé de toute une population qui est constamment menacé avec l’insalubrité extrême qui caractérise les alentours de la prison. Le ministre de l’intérieur est interpellé.
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