«Notre crédibilité repose...» : le cri du cœur de la sœur de Lat Diop, membre de Pastef
Dans une tribune, Ndèye Penda Sadio, militante de Pastef et sœur de Lat Diop- membre de l’Alliance pour la République (Apr, ex-parti au pouvoir), ancien ministre et directeur général de la Lonase, détenu depuis septembre 2024- est sortie de sa réserve pour réagir à la controverse autour de la liberté provisoire de son frère.
Alors que le juge avait accordé à Lat Diop une liberté provisoire sous bracelet électronique, le Parquet financier s’y est opposé et a saisi la Cour de cassation. Dans la foulée, le parquet a également adressé un réquisitoire supplétif au président du Collège des juges d’instruction, sollicitant une deuxième inculpation de Lat Diop.
Cette initiative fait suite à un rapport d’expertise comptable ordonné le 13 mars dernier. L’expert avait pour mission d’analyser les flux bancaires personnels de Lat Diop, ainsi que certaines opérations de la Lonase entre 2020 et 2023, afin de vérifier l’origine des fonds, de détecter d’éventuels mouvements atypiques et de contrôler la régularité des dépenses publiques supérieures à 10 millions de francs CFA, soulignait Libération dans son édition du samedi.
Face à ces rebondissements, Ndèye Penda Sadio, reprise par Les Échos, insiste sur la nécessité de préserver l’impartialité de la justice. Elle rappelle que, malgré leurs divergences politiques- son frère étant de l’APR et elle de Pastef-, «la justice n’a pas de parti» et doit s’appliquer équitablement, sans distinction de camp.
La sœur de Lat Diop demande aux autorités judiciaires d'examiner le dossier avec célérité. Elle invite les ONG de défense des droits humains à suivre celui-ci de près et appelle l’opinion publique à défendre les valeurs de justice au-delà des clivages partisans.
Enfin, Ndèye Penda Sadio précise que sa démarche ne constitue pas un soutien à l’APR, mais relève de la défense de principes universels, soulignant : «notre crédibilité repose sur notre capacité à rester cohérents», suggère-t-elle.
Commentaires (41)
Il ya les affaires privées, familiales , professionnelles, politiques, sociales et que sais-je.
Chaque affaire à un lieu de débat.
Volontairement se mettre le cul entre 2 chaises n'a pas de sens.
Bien que de sensibilités politiques différentes, cette dame à le droit de soutenir son frère et je ne vois pas pourquoi venir l'étaler ici
Que les futures générations soient notre boussole à tous …Que le tout miséricordieux pose sa main divine sir le SÉNÉGAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!’
PASTEF ne doit pas marcher sur les pas de l’APR . Na gniou rouss au moins leur militante engagée .
1° l’impartialité de la justice, cela se vérifie sur le cheminement complet c’est à dire sur l’instruction, la procédure d’appel et de cassation car la justice n’est pas le juge d’instruction mais tout le processus judiciaire, c’est d’ailleurs là la raison du double degré de juridiction.
2° vous dites que «la justice n’a pas de parti», je crois que vous voulez dire que la justice ne doit pas avoir de parti pris car l’histoire nous a enseigné autre chose ce que le cas de sonko et de la rapidité de la justice dans son cas illustre parfaitement.
3° Vous demandez que le dossier soit examiné avec célérité, cela est cours de traitement par les nouvelles autorités, vous devez savoir que cela n’est pas le cas sauf lorsque cette célérité est requise, reportez-vous toujours au cas de sonko. Vous ignorez peut-être que des sénégalais sont en prison, avec une présomption d’innocence, depuis plus de 5, 6 ou 8 ans sans aucun jugement et cela aussi les nouvelles autorités y travaillent, car c’est inadmissible.
4° Quant aux ONG, je préfère ne pas en parler car je pense que leur indignation est plus que sélectives.
5° Enfin les principes universels et la crédibilité, ce sont des termes complexes, car ces principes ne s’accommodent pas avec des fonctionnaires qui détiennent des milliards dans un pays pauvre comme le Sénégal, je suis certain que vous condamnez ces voleurs de deniers publics qui sont fusillés dans d’autres cieux, mais au Sénégal ils sont largement soutenus y compris par ceux-là même qui sont chargés de nous édifier sur les recommandations divines, suivez mon regard.
Alors ce dernier qui bénéfice de la présomption d’innocence doit pouvoir patienter que la justice équitable se pense sur son sors et le lave éventuellement de tout soupçon.
Si je ne me trompe pas il faisait partie de l’ancienne équipe gouvernementale, et il est énarque, donc il connait l’état du droit et des pratiques juridiques que les nouvelles autorités ne peuvent pas changer pour l’instant, alors patience chère Madame.
Au galséne on est tous des frères et soeurs ; qui cherche un peu trouve.
Faut arrêter les belles paroles de nafikh et le tapalé. Actuellement la justice n'a absolument rien à voir avec ce qui se passait sous Macky Sall. Faté khadioufi.
Les gens comme Lat Diop Actuellement en prison on les compte sur les doigts d'une main. Au Sénégal on doit arrêter le masslah et les paroles hypocrites. Il faudrait qu'on accepte d'aller au bout des procédures pour tous ces gens au lieu de freiner la justice (ou que la justice freine elle même pour protéger les anciens hommes de macky)
Prix 3,7millions
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Lat DIOP a été dénoncé et accusé. Le PJF doit dire aux sénégalais dans une conférence de presse ce qu'il a trouvé pour le moment et donc ce qu'il lui reproche.
Nous avons le droit de savoir.
Sans cela, des sénégalais diront qu'il n'y a rien contre lui et qu'il est victime d'une vengeance ou d'une cabale.
LE CAS ABASS FALL ET SES 5 MILLIARDS
ONAS ….. LASER ….. 5 MILLIARDS DISTRIBUÉS AUX CASSEURS DE LA RÉPUBLIQUE…….SUITE PAS FIN
RENIER LES FONDS POLITIQUES PUIS EN USER ALLÈGREMENT
CONTINUEZ VOTRE MÉCHANCETÉ……DEMAIN FERA JOUR AU SÉNÉGAL……
Si l'APR et le PDS n'avaient pas volé tout notre argent, le Pool Judiciaire et Financier aurait eu assez de sous pour recruter des magistrats et accélerer la procédure. Mais puisqu'ils sont partis avec les caisses noires, blanches et jaunes, il faut qu'ils patientent. Madame, désolé pour vous, mais difficile de croire que votre frère n'est pas un voleur, franchement ! Mais si vous êtes mal à l'aise, rien ne vous empêche de demissioner de Pastef ou de geler vos activités en attendant le dénouement de l'affaire. Je ne suis pas de Pastef, que Dieu m'en garde, mais je crois que ce parti ne vous oblige pas à rester membre non plus.
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