Alors que le procureur a requis une peine de prison de six mois, dont trois mois ferme contre le journaliste-chroniqueur Bachir Fofana, ce 2 juillet 2025, le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International, Seydi Gassama, réclame une remise en liberté du journaliste.
Dans un post sur Facebook publié ce mercredi, il affirme que « le juge sénégalais ne peut faire fi de la jurisprudence de la Cour africaine des Droits de l'homme et des peuples et de la Cour de justice de la CEDEAO relative » aux infractions telles que la diffusion de fausses nouvelles.
En effet, pour M. Gassama, « nul ne devrait être emprisonné pour diffamation, offense au chef de l'État ou diffusion de fausses nouvelles ».
Par ailleurs, Seydi Gassama propose le vote de la loi d’accès à l’information afin de faciliter aux journalistes leur travail. « Le gouvernement doit diligenter l'adoption d'une loi d'accès à l'information consensuelle et qui ne comporte pas des exceptions qui mettent à l'abri de la surveillance du public et des médias de nombreuses institutions et activités de l'État », dit-il.
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