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Visite de Mankeur Ndiaye à New York dans le cadre de la requête pour le renvoi du procès de Kenyatta

Auteur: Aps

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Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, a effectué du 29 au 31 octobre une visite de travail à New York (États-Unis d'Amérique), dans le cadre la requête du Kenya relative à un renvoi pour une période d’un an de l’audience du Président Uhuru Mugai Kenyatta, en vertu de l’article 16 du Statut de Rome, signale un communiqué reçu samedi à l’APS.

‘’Cette mission fait suite au Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine qui s’est tenu à Addis Abeba, le 12 octobre 2013, à la demande du Kenya et à l'effet de se prononcer sur les relations entre l’Union africaine (UA) et la Cour pénale internationale (CPI)’’, explique le Service de communication et de documentation du ministère des Affaires étrangères.

Il rappelle que ‘’le Groupe de contact du Conseil exécutif de l'UA créé à cette occasion est présidé par l'Éthiopie et comprend, en outre, le Sénégal, l'Ouganda, la Namibie, le Gabon et la Mauritanie, représentant respectivement les cinq sous-régions du continent ci-après : Ouest, Est, australe, centrale et Nord’’.

Selon le communiqué, Mankeur Ndiaye et ses pairs ‘’avaient donc pour mission de porter la requête africaine de suspension des poursuites au niveau du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Monsieur Ban Ki-Moon, du Conseil de sécurité, notamment les membres permanents, du Président de l'Assemblée générale de l'ONU, monsieur John W. Ashe et du bureau de l'assemblée des États parties au Statut de Rome sur la Cour pénale internationale’’.

Sur les 122 États parties au Statut de Rome, 34 sont africains. Le Sénégal est le premier État au monde à avoir ratifié ledit statut.

Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto, élus en mars, sont les premiers dirigeants en exercice jugés par la CPI.

Ils sont poursuivis séparément depuis 2011 pour leurs responsabilités respectives dans les violences politico-ethniques sur lesquelles avait débouché la précédente présidentielle de fin 2007.

Auteur: Aps
Publié le: Samedi 02 Novembre 2013

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