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ITALIE : Des émigrés meurent comme des mouches dans les prisons. Les Organismes des Droits de l’Homme interpelés

Auteur: Ndongo Niang Serigne Ahma (ITALIE)

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En italie, les immigrés sont confrontés à une loi  raciste. Elle s'appelle la "Bossi-fini". Avec  cette loi , on ne peut rester en Italie que si on a un emploi. Comme on le sait, ne travaille pas qui veut . De ce fait, il ne se compte plus le nombre de famille en désaroi après la perte du poste de travail  par le chef de famille,  aprés plusieurs années de services rendus à cette nation. Déjà dans son lieu de travail,  l’immigré  est soumis au traitement les plus inhumains.

UNE LOI QUI TUE

Le vendredi 10/12/2010, notre compatriote, un Sénégalais du nom de El Hadji Saidou Gadiaga est arrêté lors d’un contrôle. Les Gendarmes l’ont amené dans leur caserne où  ils décident de le garder jusqu’au lundi pour le confier au juge. En effet, Saidou qui vit en Italie depuis plus de 15 ans était devenu clandestin après avoir perdu son poste de travail. Il était  arrêté  une première fois et était invité à quitter le sol Italien.

Par la suite, il chômait. Il  ne pouvait évidement pas se payer le billet du retour au Sénégal, même s’il le voulait Saidou qui n’a pas respecté cette  première ordre d’expulsion  a commis un délit et devait être présenté au  Juge.

C’est durant ce garde à vue,  que Saidou a été enfermé dans une cellule sans chauffage par ces temps d’hiver  glacial. Saidou était asthmatique. Les gendarmes  le savaient. Ils ont été  avertis par les sénégalais témoins de son arrestation.  Saidou lui-meme détenait toujour par devers lui , les document attestant de sa maladie et la pompe qui lui permettait  d’aspirer de l’hoxigène en cas de suffocation. Mais les gendarmess n’en avaient cure.

Par deux fois,  il a demandé de l’aide. Par deux fois on l’a fait sortir de son geôle pour lui permettre de respirer un coup. Mais on l’a toujours reconduit dans sa cellule dans des conditions de détention mortelles. A la troisième  attaque, ils  décident d’appeller une équipe de secours. Avant leur arrivée,  Saidou a rendu l’âme.

Les demandes de la Communauté Sénégalaise sont les suivantes :

Pourquoi  inserer quelqu’un qui souffre d’ashme dans un locale qui manque d’air  ? Il y’a pourtant des structures dans les hôpitaux  pour accueillir des détenus  malades.

-          La Communauté pense que son fils a été négligé et en est mort.

-          La Communauté exige une enquette sérieuse  .

-          Le dédomagement de la Famille de Saidou

-          La punition des fautifs

-          Nous demandons  que le Gouvernement  Italien soit interpelé  par les Organisations de Défense des Droits de l’Homme.

Sachez qu’au coeur de l’Europe , championne des Droits de l’homme   et de la démocratie, en Italie  des milliers de personnes vivent une tragedie quotidienne pour le seul fait d’avoir choisi ce pays  comme terre d’éspérence.

Dans les bus, des policiers vous importunent. Certains citoyens encouragés par un racisme d’Etat, disent qu’ils ne veulent pas être contaminés par de sales immigrés. Milan est traité de Cité Africaine pour décrire  sa laideur.

Dans les hôpitaux,  on vous refuse les soins si  vous  n’avez pas encore le permis de séjour   ou si vous l’avez perdu. Jusqu’à ce que des médecins  aient  finalement refusé, on vous dénonçait  à la police. Mêmes les femmes enceintes  ne sont pas épargnées.

A un arrêt de bus,  une jeune noire pleure à chaudes larmes. Son enfant à qui on a refusé les soins  vient  de décéder dans ses bras. Cela rappelle, le  Soudan du temps de la guerre du Darfour.

A l’école,  les enfants des immigrés sont humiliés  et mis en quarantaine. Dès fois, tout  simplement  exclus faisant fi à leur droit à l’éducation qu’on est allé pourtant défendre jusqu’en Irak.

On ne peut pas,  ne pas citer l’encours, la dernière loi de régularisation, appelée à juste titre «loi  de l’arnaque». Des milliers d’immigrés en état de clandestinité  étaient invités à se régulariser  si les patrons qui les utilisaient sans les déclarer,  acceptaient de payer pour leur compte à l’Etat, 500 euros.

On connait la suite. Pour la majeur partie d’entre eux, cette tentative de se mettre en régle s’est transformée en tragedie. Il  s’en est  même suivit une révolte appellée celle de  la “grue” . De jeunes immigrés étaient pérchés sur une grue à 35 métres du sol et disaient qu’ils n’en descendraient que  si les Autorités acceptaient de concéder le permis de séjour à tous. Vous savez quoi ?  Les autorités sont allés jusqu’à leur  priver de nourriture.   Quelque chose de vilain, le monde  aura encore à regretter si rien est fait.

Auteur: Ndongo Niang Serigne Ahma (ITALIE)
Publié le: Dimanche 26 Décembre 2010

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