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De la traversée à l’ancrage : réinventer les gares urbaines

Auteur: Aicha Fall

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De la traversée à l’ancrage : réinventer les gares urbaines

Le Sénégal, engagé dans une transformation profonde de sa mobilité urbaine avec le Train express régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT), se trouve à un moment charnière pour repenser la place de ses gares dans la ville. Longtemps considérées comme de simples points de passage, ces infrastructures ont aujourd’hui le potentiel de devenir de véritables pôles de vie, capables d’articuler mobilité, économie locale et identité urbaine.

La mutation ne se limite pas à la construction de lignes de transport modernes. Elle appelle à une relecture complète de l’espace urbain autour des gares, pour en faire des lieux où se croisent logements, commerces, espaces culturels, services publics et innovations. Une telle approche redonnerait sens à la proximité urbaine et renforcerait la cohésion sociale en créant des centralités vivantes au sein même des quartiers périphériques.

En s’inspirant du modèle international du Transport Oriented Development (TOD), Dakar pourrait transformer ses gares en catalyseurs de développement durable, où chaque site exprimerait l’histoire, la culture et les besoins spécifiques de son environnement. Cette intégration spatiale et sociale renforcerait non seulement la mobilité mais aussi la productivité et l’attractivité de la capitale.

Une telle ambition suppose toutefois une coordination étroite entre acteurs publics, collectivités locales et investisseurs privés. Elle impose également une planification urbaine qui tienne compte des usages, des mobilités douces et de la qualité de vie des riverains. Si cette vision parvient à s’ancrer dans les politiques publiques, les gares dakaroises pourraient devenir les symboles d’un urbanisme de proximité, inclusif et tourné vers l’avenir.

Auteur: Aicha Fall
Publié le: Jeudi 30 Octobre 2025

Commentaires (6)

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    Ceddo il y a 1 mois

    Vous avez trop RAISON! Une vraie PAGAILLE! Dommage!

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    temo il y a 1 mois

    Plus le temps avances plus on se rends compte de l'énorme travail de Macky sall

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    Insurmontable il y a 1 mois

    Man ce qui me fait le plus rire, c'est le gars qui se reveille un bon matin et qui s'approprie tout un troitoire, genre bayam mo mome troittoire bi. Toute personne desirant garer sa voiture doit obligatoirement lui payer le stationnement. No billaye dekkeu bi, Parc zoologique de hann moo ko tanné sakh. Entre les tiak tiiak qui doublent á droite, le borom table qui pause sa table à un tournnant de maniere à obstruer completement Le passage avec le danger que ca implique pour les voitures et les pietons. Dailleurs retires depuis l'annees der ieres aucun suivi ils reviennent encore plus nombreux. Cest comme vouloir arreter la mer avec ses bras. Une anarchie qui s'installe petit a petit depuis que wade a ouvert grade les porte de la capitale. Maintenant key il wst trop tard. Vouloir nettoyer en quelques moi ce qui arrive du etre fait pendant des annees. Operation set settal de youssou ndour, les jeunes sakh 'etaient pas encore nés. Chaque annee le meme cirque. Et ca saleté est devenue pire qu'avant. Dakar xomme Kigali ou Addis Ababa meme pas en reve. Insurmountable!!!

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    Alerte il y a 1 mois

    CONTRÔLE DE PIÈCE D'IDENTITÉ PAR DES ÉLÉMENTS DE LA POLICE DE NDORONG À KAOLACK.
    DES AGENTS ( UN COSTAUD ET UN IVROGNE DE PETITE TAILLE) DE LA POLICE DE NDORONG EN CIVIL À BORD D UN SCOOTER ACCOMPAGNÉ PAR UN PICKUP MONO CABINE EFFECTUENT DES CONTRÔLES EXCESSIFS VOIRE HUMILIANT À L ENDROIT DES CITOYENS SURTOUT CHEZ LES JEUNES.
    CETTE SEMAINE UN INFLUENCEUR A ÉTÉ MIS AUX ARRETS SUITE À DES INSULTES QU IL A PROFÉRÉES À L ENDROIT DES POLICIERS DU COMMISSARIAT CENTRAL DE KAOLACK À L OCCASION D' UN CONTRÔLE DE PIÈCE DE MOTO. UNE ARRESTATION QUE J' ESTIME JUSTIFIER MAIS, PAR AILLEURS, LA HIÉRARCHIE DOIT VÉRIFIER SI LES CONTRÔLES SONT EFFECTUÉS DANS LES RÈGLES ET SURTOUT LE RESPECT DES DROITS HUMAINS.
    LES MÊMES PRATIQUES DEMEURENT TOUJOURS. LE PORT DE CAMÉRA PAR LES POLICIERS EN CIVIL OU EN TENUE EST UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE COMME DANS TOUTES LES GRANDES DÉMOCRATIES.
    VIVE LA RÉPUBLIQUE
    VIVE LE SÉNÉGAL

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    Perterssen il y a 1 mois

    Est ce que la gare de Petersen à été libérée et nettoyée, la dernière fois que je suis passé là-bas je n'en revenais pas de l'anarchie durant les vacances, des tables vendeurs partout jusque sur la route et le bruit des hauts parleurs... Mon Dieu sidérant, Vos hôtes des JOJ seront estomaqués, on risque de passer aux nouvelles dans le monde
    C'est honteux une vraie folie ce pays. Même le rond-point était occupée devant un policier en sueur tentant de regular ce qui restait de circulation, pour les voitures pare chocs à pare chocs sur des kilomètres, on est loin du développement je vous jure un tel degrés d'anarchie est exceptionnel....

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    BDS il y a 1 mois

    ANASER : une agence prise en otage par son DG
    1. Un directeur général en contradiction permanente
    L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
    Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
    2. Agents dispersés, missions inexistantes
    La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
    Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
    3. Illégalité et silence complice
    Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
    Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
    Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
    Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
    4. Népotisme et gestion clanique
    Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
    5. Une agence détournée de sa mission
    Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
    Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.

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