Le général de corps d’armée, chef d’Etat-général des armées, Mamadou Sow, a abordé les grandes lignes de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, lors d'une conférence qui s’est tenue ce 3 juin à l’Etat-major général des armées, animé par l'ancien Cemga, le Général Lamine Cissé, sous le thème “armée, enjeux et perspectives”.

Parmi les points soulevés, la nécessité du désarmement.  «Le premier constat qui est fait dans un pays post conflit est la quantité d’armes légères introduites dans le pays et qui y circulent. Ainsi, les forces de défense et de sécurité qui sont détentrices légales des moyens de destruction ne sont plus les seules à disposer d’armes et de munitions.  La cessation des combats devrait aussitôt être suivie de l’arrêt de la circulation des armes. C’est pourquoi, les opérations de désarmement sont évoquées en premier lieu, parce qu’elles rassurent toutes les parties, même si la suspicion perdure. Ce sont les opérations de désarmement, de mobilisation et de réintégration (DDR) qui s’invitent à tous les débats, surtout lorsque des élections considérées comme élément de crise se profilent à l’horizon», dit-il.

L'objectif de cette démarche, dit-il, est de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans un contexte d'après-guerre, de sorte que puissent commencer la reconstruction et le développement. Elle s attaque aux problèmes de sécurité qui se posent inévitablement lorsque les anciens combattants essaient de s'adapter à une vie normale, pendant l'importante et délicate période de transition, entre la fin d'un conflit et l'instauration d'une paix durable.