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Depuis une semaine environ, le terminal vraquier, géré par la société Necotrans, n’assure plus de service pour le compte des entreprises extractives comme les cimentiers ou les phosphatiers. En plus clair, les exportations et les importations de ces entreprises sont aujourd’hui bloquées. La Sococim et les Ciments du Sahel, entre autres, voient ainsi leurs importations de combustibles stoppées à quai, avec l’interdiction de débarquer, renseigne le journal Le Quotidien dans sa livraison de ce matin. Cela, sur ordre de la Direction de Necotrans, le concessionnaire du terminal vraquierm, précise le journal. Une situation qui s’est installée après la décision unilatérale du concessionnaire européen d’augmenter les tarifs de ses prestations de manutention, les faisant passer de 2000 francs CFA à 3800 francs CFA, soit quasiment le double. Une hausse que les industriels ne comptent pas suivre. Et pour le moment, ils fonctionnent grâce à leurs réserves de combustibles, qui risquent de s’épuiser très vite. Ils appellent à trouver une solution.
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