Economie : Le Sénégal dévoile ce mardi les conclusions du Rebasing de ses comptes nationaux
Le Sénégal a bouclé le processus de rebasing de ses comptes nationaux. Il s’agit d’une opération statistique qui consiste à modifier l'année de base utilisée pour calculer le produit intérieur brut (Pib). Le processus permet de mettre à jour les données afin de mieux refléter la structure actuelle de l'économie, d'intégrer de nouveaux secteurs et de refléter les évolutions depuis la dernière année de base.
«Ce rebasing a été l'occasion de faire ressortir certaines activités émergentes, notamment l'exploitation des hydrocarbures, que ce soit le pétrole ou le gaz naturel, mais également les activités liées au mobile Money et d'autres activités émergentes qui n'étaient pas bien appréhendées dans la base de 2014», a expliqué, ce lundi, Mamadou Ngalgou Kane, Directeur des statistiques économiques et de la comptabilité nationale à l'Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd).
Pour cet exercice, 2021 a été choisie comme année de base, après 2014. «On prend l'année 2021 pour avoir suffisamment de recul pour avoir des informations assez détaillées pour faire des comptes qui soient des comptes définitifs pour l'économie sénégalaise», a-t-il indiqué au cours d’une séance d’échanges avec les journalistes
Quel impact aura ce rebasing sur les agrégats économiques sénégalais, notamment le Pib ? Le spécialiste explique que dans les pays d'Afrique subsaharienne, caractérisés par une présence assez marquée de l'informel, souvent c'est l'occasion de couvrir des activités qui n'étaient pas jusque-là bien couvertes. «Donc souvent ça se traduit par une amélioration de la couverture et donc un relèvement du niveau du PIB», dit-il.
Cependant, M. Kane signale que des améliorations méthodologiques sont à prendre en compte. Et celles-ci peuvent avoir des effets positifs ou négatifs sur la mesure. «L'idée c'est d'avoir une bonne mesure du niveau d'activité économique du pays. Cela peut se traduire par une réévaluation à la hausse, c'est généralement le cas dans les États de l'Afrique subsaharienne, mais il ne faut pas être surpris parfois aussi d'avoir des réévaluations à la baisse», précise M. Kane.
Donc c’est demain mardi que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) va dévoiler les conclusions de ses travaux de rebasing. Elle dévoilera les nouveaux chiffres à cet effet.
Commentaires (31)
Nguen balma damay layté rek. Wassalam
Par ailleurs cette opération au bout de dix ans aura aussi et surtout l'avantage d'évaluer de manière plus pratique le politique économique du régime précédent avec son fameux plan sn émergeant. En ce sens que la structuration du pib entre les trois secteurs principaux sera mise en regard de ce que cela était il y'a une décennie. La volonté de changer structurellement l'économie a-t-elle été réussie. J'ai bien peur que non. Aucun acte concret, aucune réforme profonde n'a été mise en place par le régime précédent. Et en cela ce nouveau régime n'a pas fait mieux, sinon même pire. On continue à répéter les mêmes turpitudes insensées et sans impact réel.
A titre d'exemple une nouvelle répartition des services affectant des structures de financement pour l'entreprenariat privé tel que la der et le fonsis directement à la présidence pour entretenir ce lien politicien inopérant et contre performant. Une vision typiquement socialiste de l'économie avec un PR politicien qui distribue des fonds publics pour financer ses souteneurs. Le nouveau régime n'a entrepris dans ce domaine aucune réforme audacieuse, gardant les mêmes noms, sigles, couleurs et modes de fonctionnement. Alors qu'à l'évaluation c'est la catastrophe.
Urgent- Nouadhibou : 156 migrants secourus après dix jours en mer, un récit de survie marqué par l’abandon des capitaines
LA DÉPÊCHE - Une nouvelle pirogue transportant 156 migrants a été secourue ce lundi au large de Nouadhibou, après avoir passé dix jours en mer dans des conditions extrêmement difficiles.
Selon les premières informations recueillies, l’embarcation partie de la zone allant de Mbour à Djiffer (Sénégal) était en détresse totale après une panne sèche de carburant à proximité de la zone de Laguerra.
Une embarcation abandonnée par ses propres capitaines
Les survivants expliquent que les quatre capitaines de la pirogue ont pris contact, vers 2 heures du matin, avec une autre embarcation venue les récupérer temporairement.
Les capitaines auraient promis de revenir avec du carburant pour poursuivre le voyage vers les îles Canaries. Ils ne sont jamais revenus.
L’équipage et les passagers se sont alors retrouvés seuls, à la dérive, sans eau suffisante, sans nourriture et sans moyens de propulsion.
Une composition vulnérable : 146 hommes, 10 femmes, 30 mineurs
L’embarcation transportait :
• 146 hommes,
• 10 femmes,
• 30 mineurs, dont plusieurs très jeunes.
Les mineurs non accompagnés seront pris en charge selon les procédures en vigueur, tandis que les femmes et familles sont orientées vers les structures d’accueil prévues à cet effet.
Dix jours en mer : fatigue, déshydratation et malades
Après dix jours d’errance, les conditions sanitaires étaient critiques :
• 6 personnes ont été évacuées en stabilisation médicale,
• plusieurs cas de déshydratation sévère,
• stress aigu,
• épuisement généralisé.
Les services de secours, le Croissant-Rouge et les équipes sanitaires locales ont pris en charge l’ensemble des rescapés dès leur arrivée.
Souleymane Djigo
voilà que les délinquants qui ont voté DIOMAYE MOY SONKO continuent de fuir le PARADIS PROMIS
On ne met pas de grain de sable dans une machine qui tourne.
Des efforts sont faits par l'ANSD certes mais le problème est liée à notre structure sociale.
Le Sénégal est de plus en plus urbanisé et ceux qui constituent l'essentiel de la nouvelle population urbaine sont dans le secteur informel. D'autres qui sont dans le milieu rural produisent et vendent comme ils peuvent. En gros notre PIB est une approximation malgré l'ingéniosité de nos statisticiens. Je m'interroge toujours sur l'opportunité de la fameuse conférence de presse quand on sait que ceux qui sont dans l'administration de l'information financière savent mieux que moi tout cela. On a tout simplement mis la charrue avant les bœufs dans un spectacle lourd de conséquences.
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