«Haut risque» : Trois sociétés publiques dans rouge
Plusieurs sociétés publiques ont, actuellement, une santé financière alarmante. Parmi elles, trois sont classées à «haut risque». Et ce risque est relatif à une dégradation de leurs capitaux propres», renseigne le ministère des Finances dans son Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep 2026-2028).
Sur la liste de ces structures à haut risque figure la Société nationale de recouvrement (Snr). La structure dirigée par Me Babacar Ndiaye a un capital social de 25 millions de francs Cfa. Mais aujourd’hui, les capitaux propres de la société sont estimés à -86,7 milliards FCFA au 31 décembre 2023.
La Société nationale de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine bâti de l’État (Sogepa) aussi, est dans l’œil du cyclone. La boîte dirigée par Elimane Pouye a vu ses capitaux propres tombés à -28,5 milliards de francs Cfa.
Le Groupe La Poste est dans une situation alarmante. En effet, «l’accumulation de déficits chroniques a conduit à une dégradation des capitaux propres de la société», explique le ministère des Finances dans son document. Les capitaux propres de la société sont tombés à -143 milliards francs Cfa en fin 2023.
281,8 milliards FCFA à trouver...
En pour absorber les déficits de ces trois sociétés nationales qui sont dans l'œil du cyclone, l’Etat devra casquer fort. Il faudra au gouvernement, de procéder à une augmentation du capital à hauteur de 281,8 milliards FCFA, renseigne le ministère des Finances dans don Dpbep.
Aussi, des sociétés à participation publique majoritaire sont, elles aussi, exposées aux risques. Parmi elles, il y a Dakar Dem Dik. Pour un capital social de 1,5 milliard de francs Cfa, les capitaux propres de la société dirigée par Assane Mbengue se sont effondrés à -60,7 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2023.
Le Soleil aussi est dans la même situation. Ses capitaux propres sont estimés à -165,7 millions de francs Cfa. Pour ce qui est de la Société des Infrastructures de réparation navale (Sirn), son capital social est de 4 356 890 000 de francs Cfa. Et en fin décembre 2023, ses capitaux propres sont estimés à 2 milliards de francs Cfa.
Ce sont là des sociétés qui sont dans l’œil du cyclone. Beaucoup d’entre elles nécessitent une recapitalisation. Mais, le Gouvernement, qui est confronté à de sérieuses difficultés budgétaires, va-t-il voler à leur secours ? Ou prendre des mesures douloureuses ? Telle est aujourd’hui l’équation.
Commentaires (4)
Quid de L'IPRES et la CSS en attendant les audits nécessaires à faire ???
Il faut des mesures drastique pour sauver ces entreprises. Il faut diminuer le nombre d' emploi inutile et diminuer aussi les salaires. Il faut arrêter tous les voyages à l'étranger qui coûtent énormément à l' état
Concernant la Poste, il est tout simplement scandaleux que Ciré Dia n'aie pas de comptes à rendre. Il a mis cette société sous terre.
Wallahi. J'ai dans mes archives une audio de ses militants se vantant d'être salariés de la poste sans jamais y mettre les pieds parce que c'est Ciré qui veut qu'ils fassent la politique pour lui. Je rappelle que ces gens là avaient érigé pour lui un monument dans Thiès avec la phrase: "Ciré Dia Yalla nafi yaggë té wër ".
"dans rouge"..........................mediocre paresseux, écris en lingala !!
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