L’Afrique à l’heure de la 4G et de la 5G, entre essor et fracture numérique
Selon un rapport publié le 14 octobre 2025 par la GSMA, trois abonnés mobiles sur quatre en Afrique devraient être connectés à la 4G ou à la 5G d’ici 2030, contre moins de la moitié aujourd’hui. Cette transition repose sur des investissements prévus de 77 milliards de dollars dans les infrastructures de réseau et devrait porter le nombre d’utilisateurs d’Internet mobile à 576 millions, avec 915 millions d’abonnés uniques, soit 53 % de la population africaine.
La téléphonie mobile contribue déjà à hauteur de 7,7 % du PIB africain en 2024, une part qui pourrait se maintenir autour de 7,4 % en 2030, stimulée par la 5G, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle. Cette expansion traduit l’intégration croissante du numérique dans l’économie et les services, allant des zones urbaines aux régions plus isolées, et ouvre des opportunités inédites pour l’éducation, la santé et le commerce.
Cependant, un obstacle majeur subsiste. Près de la moitié des Africains restent exclus de l’usage numérique en raison de contraintes financières ou d’un manque de compétences adaptées. L’enjeu est désormais d’assurer un accès équitable aux nouvelles technologies afin que la croissance numérique profite réellement à tous les citoyens et soutienne le développement économique inclusif du continent.
Pour relever cette situation, plusieurs initiatives sont déjà en cours, comme le développement de centres de formation numérique, le déploiement de solutions de financement mobile et l’expérimentation de réseaux à faible coût pour les zones rurales. Ces mesures visent à combler le fossé entre les populations connectées et celles encore hors ligne, tout en favorisant l’émergence de jeunes talents capables de tirer parti des nouvelles technologies.
La progression de la 4G et de la 5G en Afrique ne se limite donc pas à un simple déploiement technique. Elle représente un levier stratégique pour stimuler l’innovation, accroître la productivité et renforcer l’intégration régionale. Mais le continent doit conjuguer infrastructure, formation et accessibilité pour transformer cet essor technologique en moteur durable de développement.
Commentaires (2)
Avec l'autorisation d'exercer dans leurs pays accordée à l'opérateur de L'INTERNET SATELLITAIRE STARLINK avec son kit de connexion Starlink Mini qui offre des vitesses de 300 Mbps par seconde qui est utilisé en mutualisation , le paiement partagé dans les villes, campagnes et zones très éloignées qui permet un petit réseau local de plusieurs maisons ou comme la création de points de connexion cyber le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria parmi d'autres pays africains ont trouvé des solutions pour résoudre les coûts et la couverture totale du territoire par une seule signature sans frais déboursés entre autres la faiblesse de la ressource en bande passante qui se manifeste par la lenteur de l'internet qui dans un pays comme le Sénégal après l'exclusion à l'accès des zones éloignées des centres est rare et est notre problème majeur en ce qui concerne l'internet. Les débits au Sénégal avec ses dizaines de Mbps par seconde frisent l'indécence.
Le problème du Sénégal repose sur le fait qu'il attend des solutions techniques venues de commerciaux d'acteurs qui sont des commerçants intermédiaires qui achètent des réseaux clés à mains en Chine chez les équipementiers Huawei ZTE Nokia Ericsson dont leurs techniciens expatriés viennent les entretenir avec qu'ils viennent les installer chez pour les commercialiser avec des tarifs qui leurs offres des marges bénéficiaires confortables . Partout dans le monde c'est le même schéma les réseaux qui sont installés là-bas sont les mêmes qu'ici chez nous avec les mêmes fabriquant en Chine où l'on s'approvisionne, alors rien ne justifie qu'ils soient commercialisés par des opérateurs avec des tarifs très chers et un débit très lent à la limite du ridicule chez nous, rapides et très bon marché presque gratuit ailleurs si l'on considère leurs pouvoir d'achat..
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