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Lancement de la monnaie Eco : Le président de la commission de la CEDEAO fait une nouvelle annonce

Auteur: Bernardin Patinvoh

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Longtemps reporté, le lancement de l’Eco, (la monnaie unique de la CEDEAO), sera effectif en 2027. C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission de la Cedeao Omar Alieu Touray, au sortir d’une audience que le président gambien Adama Barrow lui a accordée la semaine écoulée à Banjul.L’organisation communautaire est visiblement décidée à ne plus attendre que tous les États membres remplissent les critères de convergence spécifiques.« Ceux qui ont besoin de plus de temps, seront soutenus… »« L’idée est de lancer la monnaie unique avec ceux qui sont prêts » a déclaré le Dr Touray. « Ceux qui ont besoin de plus de temps, seront soutenus afin qu’ils puissent également » répondre aux critères de convergence, a ajouté le diplomate qui espère tout de même que tous les Etats membres de la CEDEAO auraient déjà réussi à remplir ces critères avant le lancement de la monnaie en 2027. 
Auteur: Bernardin Patinvoh

Commentaires (22)

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    il y a 3 semaines

    C est bien on remplira une valise pour acheter des allumettes

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    Cerno il y a 2 semaines

    C'est certain qu'il suffit d'imprimer des billets pour obtenir une monnaie de confiance! C'est beaucoup plus compliqué que cela.Le CFA lié à des monnaies fortes lui garantissait une stabilité (pas contre l'augmentation des prix mais contre les alléas de bourse internationaux et la confiance des marchés).Si tous africains les pays s'unissent pour une même monnaie ce sera déjà une très positif ...mais je vois déjà les conflits arriver quant aux poids des différent spas et la vauer qu'ils mettront par unité etc etc etc .... Courage

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    il y a 3 semaines

    Si Macron nous * aide* à mettre sur pied cette monaie , elle ne sera rien d'autre qu'une fotocopie du cfa . On change de nom et on recommence. Le siege social à dakar , le dg pour un ivoirien et les benefices pour la france .

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    il y a 3 semaines

    Si Macron nous * aide* à mettre sur pied cette monaie , elle ne sera rien d'autre qu'une fotocopie du cfa . On change de nom et on recommence. Le siege social à dakar , le dg pour un ivoirien et les benefices pour la france .

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    il y a 3 semaines

    Il est faux de dire ou de faire croire que nos pays seraient ipso facto confrontés à une hyperinflation juste pour être sortis du francs CFA. Si ne pas appartenir à la zone CFA veut dire ipso facto hyperinflation, tous les pays du monde seraient dans une situation d’hyperinflation car tous les pays du monde, à l’exception de nous, sont hors du CFA. Ils ne sont pas tous confrontés à l’hyperinflation pour autant alors que nous, on nous dit que si nous sortons du CFA et créons notre propre monnaie comme tout le monde, ce sera aussitôt l’hyperinflation, la catastrophe. Pourquoi ce serait l’hyperinflation pour nous et pas pour tous les autres qui n’ont pourtant pas pour monnaie le CFA ? Voilà la question à laquelle personne ne répond tout en agitant constamment l’instabilité monétaire comme un épouvantail. Or, je dis que LA CATASTROPHE N’EST PAS GARANTIE. Le pire est possible tout comme le meilleur est possible. Il n’est pas dit que nous serons ipso facto confrontés à l’hyperinflation juste pour avoir créé notre propre monnaie. A moins que ceux qui disent cela n’aient déjà leur petite idée derrière la tête et ne soient en train de se préparer à inonder le marché avec des milliards de faux billets comme ils l’ont fait en Guinée. Mais de toutes les façons, même cela n’a pas empêché la Guinée d’avoir et de garder encore aujourd’hui sa propre monnaie. Preuve que l’hyperinflation n’est pas un phénomène qu’on ne peut pas prévenir ou dont on ne peut pas se relever. De nombreux pays ont connu une hyperinflation inouïe qui s’en sont relevés et sont aujourd’hui des économies prospères. C’était le cas de la Pologne au sortir de la Seconde guerre mondiale et plus récemment, le cas du Nigeria et du Ghana il y a tout juste quelques années. En 2022 au Ghana, l’inflation a bondi à 31,26 % et même 54% à la fin de cette année-là, signe évident d’une crise sérieuse, pour ensuite descendre à 22,85 % (soit une baisse d’environ 15 points) en 2023. Le mois dernier, en juin 2025, l’inflation est tombée à 13,7 %, son niveau le plus bas depuis décembre 2021 et les dirigeants locaux tablent aujourd’hui sur une inflation à 9%, voire moins en fin d’année. Cela fait des décennies que le Ghana connaît ce jeu de yoyo entre pics d’inflation et creux (désinflation) traduisa0nt une certaine instabilité monétaire. Pourtant le Ghana a sans aucun doute l’économie la plus solide d’Afrique de l’Ouest tant en termes d’IDH (le Ghana se situe au 143eme rang mondial contre 157eme pour la Côte d’Ivoire par exemple) qu’en termes de PIB/habitant (8.027 dollars en 2024 pour le Ghana contre 7645 dollars pour la Côte d’Ivoire). Qu’on arrête donc d’agiter constamment l’épouvantail de l’inflation pour tenter de nous dissuader d’avoir notre propre monnaie. L’inflation est un phénomène récurrent et, d’une certaine manière, inévitable dans les économies modernes et les raisons en sont autant structurelles, monétaires que politiques. Personne ne peut les maîtriser toutes et garantir une totale stabilité monétaire et le franc CFA ne garantit pas une totale stabilité monétaire. La zone CFA fait mieux que beaucoup de pays, mais il y en a aussi beaucoup qui font mieux que la zone CFA aussi bien en Afrique que hors d’Afrique. Les raisons sont diverses : on peut évoquer la non convertibilité, l’industrialisation, des facteurs géopolitiques, etc., mais c’est un fait. Beaucoup de pays en Afrique et hors d’Afrique font mieux que la zone CFA en termes de maitrise de l’inflation et de stabilité monétaire. Les faits sont les faits et les faits sont têtus.
    Si tant est que le franc CFA est un remède magique contre l’inflation et garantit une stabilité monétaire à nulle autre pareil, moi je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi Djibouti, un minuscule pays de la Corne de l’Afrique et qui a pourtant sa propre monnaie distincte et indépendante (le franc djiboutien), a un taux d’inflation (0,4%) moins élevé que tous les pays de la zone CFA, sans exception ; pourquoi le Maroc, un pays qui a pourtant sa propre monnaie distincte et indépendante (le dirham), a un taux d’inflation (0,4%) moins élevé que tous les pays de la zone CFA, sans exception ; pourquoi les Seychelles, un autre minuscule pays africain qui a aussi sa propre monnaie distincte et indépendante (la rupee), a un taux d’inflation (0,48%) moins élevé que l’écrasante majorité des pays de la zone CFA, y compris les plus performants en matière d’inflation tels que le Bénin (1,8%), le Burkina Faso (1,6%), la République Centrafricaine (1,2%), le Gabon (0,7%), le Sénégal (0,8%), etc.
    Par exemple, parmi les 10 pays qui, en 2022, avaient le taux d’inflation le plus bas (Afghanistan, Sri Lanka, Costa Rica, Bahamas, Brunei, Panama, Sénégal, El Salvador, Djibouti, voir ici https://worldpopulationreview.com/country-rankings/inflation-rate-by-country), seul le Sénégal appartenait à la zone CFA. Pourtant nous avons 14 pays africains appartenant à la zone CFA. Parmi les 10 pays ayant la plus forte inflation, toujours en 2022 (Argentine, Syrie, Sud Soudan, Palestine, Zimbabwe, Turquie, Iran, Nigeria, Malawi), certains sont indéniablement des puissances économiques à l’échelle régionale (Argentine, Turquie, Iran, Nigeria) et d’autres (Syrie, Sud Soudan) sont des pays faillis, non pas tant en raison de l’inflation que de la guerre. L’inflation n’est pas la première cause de leur situation économique dégradée. Elle en est même un effet. Seul le cas du Zimbabwe relève, dans une certaine mesure, de l’inflation. Donc, certaines économies sont plus ou moins stables que d’autres, mais on ne peut pas arguer du risque d’inflation pour nous empêcher de créer notre propre monnaie. C’est un problème auquel nous pouvons être confrontés comme nous pouvons ne pas y être confrontés : il n’est ni fatal, ni irrémédiable.

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    il y a 3 semaines

    Développement= savoir lire et écrire pas de talibes pas de 4 femme 20 enfants

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    il y a 3 semaines

    Pour nous dissuader de créer notre propre monnaie, on agite constamment le risque d’hyperinflation. Toutefois, si le meilleur n’est pas garanti, le pire n’est pas non plus garanti. Il existe bel et bien des moyens d’éviter une trop forte instabilité monétaire ou une trop forte inflation qui en est l’un des aspects. D’ailleurs dans le cas le plus connu à l’issue d’une création de nouvelle monnaie, celle de la Guinée, l’hyperinflation n’a pas résulté juste de l’existence d’une nouvelle monnaie. On oublie trop souvent de dire que la Guinée n’a pas été confrontée à une hyperinflation juste parce qu’elle a créé sa propre monnaie indépendante. Non. Au contraire, tout allait bien après la création de la nouvelle monnaie. L’hyperinflation qui a suivi a été artificiellement créée et entretenue par la France qui a fabriqué des milliards de fausse monnaie et en a inondé le marché guinéen. Donc, ce n’est pas parce que la Guinée a créé sa propre monnaie qu’elle a été confrontée au problème de l’hyperinflation. C’était un problème sciemment créé par la France. Et la France compte sans doute refaire la même chose avec l’AES. Mais nous ne sommes plus dans les années 60. La France n’a plus les leviers de commande comme autrefois. L’environnement monétaire est devenu beaucoup plus complexe et moins centralisé avec l’importance croissante de la monnaie électronique et des transactions qui limitent fortement l’offre monétaire d’origine illicite. Sans compter qu’aujourd’hui, dans tous nos pays, nous disposons de toutes les expertises imaginables et de nouveaux partenaires possibles. Nous avons donc de multiples moyens d’échapper à cette ’’malédiction’’ programmée, cet épouvantail qu’on agite pour nous faire peur et nous empêcher de prendre le chemin de la liberté. En tout état de cause, l’hyperinflation n’est ni inévitable, ni nécessairement fatale. De toutes les façons, ce n’est pas parce qu’il y a un risque que nous devons renoncer à notre souveraineté monétaire. Des pays (Nigeria, Ghana, etc.) ont connu et connaissent encore aujourd’hui (Venezuela, Zimbabwe, etc.) une hyperinflation mille fois plus forte que celle qu’on prédit chez nous. C’est un problème qui est déjà derrière eux pour certains (Ghana, Nigeria, etc.) ou qui est encore présent pour certains autres (Venezuela, Haïti, Liban, Iran, Argentine, etc.), mais ces pays ne se sont pas effondrés pour autant et n’ont pas sombré dans le chaos total pour autant. Au Venezuela, l’inflation moyenne par an tourne autour de 180 % et 200 % aujourd’hui. La monnaie libanaise (la lira) a perdu entre 95% et 100% de sa valeur. En Iran l’inflation a dépassé les 100% en un an. Etc. Etc. D’ailleurs, ces cas ne sont rien à côté de certains cas historiques bien connus. En Hongrie, entre 1945 et 1946, le taux d’inflation MENSUEL était estimé à 4,19 × 10²⁶ % (soit 419 000 000 000 000 000 000 000 000 %). Les prix des produits sur le marché DOUBLAIT TOUTES LES 15 HEURES. Il a fallu même imprimer un nouveau billet de 100 TRILLIONS DE TRILLIONS !!!! Oui, vous avez bien lu. En 2008 au Zimbabwe, le taux d’inflation MENSUEL avait atteint 79,6 milliards % !!!! Le prix des produits DOUBLAIT TOUTES LES 24 HEURES. Et il existe beaucoup d’autres cas encore. Mais a-t-on entendu dire que ces pays n’existent plus ou que les dirigeants envisagent d’abandonner toute idée de monnaie nationale ou d’en confier la gestion à quelqu’un à cuase de l’hyperinflation? Non ! L’inflation est juste un problème courant, d’ailleurs très courant dans le monde moderne ; c’est meme une donnée permanente des économies modernes, mais ce n’est pas la fin du monde. Ces pays n’ont songé, à aucun moment, à renoncer à leur souveraineté à cause de l’inflation. Nous, on nous dit : ’’Attention ! Attention ! Ça va être la catastrophe si vous créez votre propre monnaie’’. Or, non seulement LA CATASTROPHE N’EST PAS GARANTIE, mais ce n’est pas parce qu’il pourrait y avoir des problèmes qu’il faut renoncer à notre indépendance. Car il n’y a pas d’alternative à l’indépendance. C’est soit l’indépendance, quel qu’en soit le prix, soit l’esclavage. On ne peut pas conditionner son indépendance à ceci ou à cela. L’indépendance ne souffre d’aucune conditionnalité. Certes, l’indépendance vient avec des responsabilités, mais il faut s’assumer.

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    il y a 3 semaines

    Pour disqualifier les propos de ceux qui disent qu’il faut sortir du franc CFA, les partisans de l’esclavage monétaire inventent un faux argument, un argument qu’il savent faible et facile à démentir pour l’attribuer à leurs adversaires intellectuels. Or, personne n’a jamais dit : ‘’Sortons du franc CFA et nous serons développés’’. Il va de soi que cette condition, la sortie du franc CFA, à elle seule ne suffirait pas à développer un pays, sinon tous les pays qui n’appartiennent pas à la zone CFA seraient développés. Toutefois, SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (MAIS NON SUFFISANTE) POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT. Pourquoi NÉCESSAIRE MAIS NON SUFFISANTE ? Eh bien, parce que le développement est un CONCEPT MULTIDIMENSIONNEL. La sortie du franc CFA, bien que nécessaire, sine qua non, n’en est que l’un des aspects.
    Donc, nous ne disons pas : ‘’Sortons du francs CFA et nous serons développés’’. Nous disons : ‘’Sans sortie du franc CFA, il n’y a pas de développement possible’’.

    En effet, il a été amplement démontré que rester dans le franc CFA ne nous garantit pas le développement. Car cela fait plus de 60 ans que nous sommes dans le système actuel et qu’il s’est avéré incapable de nous assurer le développement. Donc on peut en conclure que si la sortie du franc CFA ne nous garantit pas le développement, nous sommes d’ores et déjà sûrs et certains que rester dans le franc CFA ne nous garantit pas non plus le développement. A la différence de la sortie du franc CFA, cela au moins nous le savons de science sûre et certaine puisque nous en faisons l’expérience presque 100 ans.

    Or, quand on a essayé quelque chose depuis presque 100 ans et que cela s’est traduit, année après année, par un échec, n’est-il pas temps de se poser des questions, d’essayer autre chose au lieu de vouloir, comme Sisyphe, pousser encore une fois notre rocher au haut de la montagne d’où nous savons très bien qu’il dégringolera à nouveau et ainsi de suite à l’infini ? Une telle situation n’est-elle pas la traduction même de l’absurde ? Ça n’a pas marché. Et pourtant on nous dit de continuer avec la même monnaie qui ne marche pas depuis plus de 60 ans, et encore, et encore, et encore et toujours, sans jamais pouvoir espérer quoi que ce soit de positif ou différent. Est-ce normal ? Est-ce intelligent ?

    Le système actuel qui existe depuis presque 100 ans a échoué. Nous sommes toujours classés parmi les derniers pays du monde en termes de développement humain. Nous ne pouvons pas tomber plus bas que nous ne sommes déjà puisque nous avons atteint le fond. Et pourtant il y en a qui nous disent de rempiler, de rester encore dans le système. Pour combien de temps encore ? Pour 65 autres années ?

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    il y a 3 semaines

    Cela fait 65 ans que nous en sommes à bavarder, à argumenter et à tergiverser sans vouloir jamais sauter le pas, alors même que TOUS LES AUTRES PAYS DU MONDE, SANS AUCUNE EXCEPTION, ONT LEUR PROPRE MONNAIE DISTINCTE ET SEPAREE et ne s’en portent pas plus mal que nous. Mieux encore, des pays qui comme nous étaient d’anciennes colonies françaises et qui avaient comme nous pour monnaie la monnaie coloniale, à savoir le Vietnam, Madagascar, la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie, le Laos, le Maroc, sont TOUS sortis de la zone franc (pas exclusivement CFA), ont créé leur propre monnaie distincte et séparée et n’ont jamais ressenti le besoin d’y revenir. Et pourtant le ciel ne leur est pas tombé sur la tête faute de ne plus appartenir à la zone ‘’franc’’. Pourquoi alors serions-nous les seuls qui serions balayés par l’instabilité monétaire si nous osions sortir de cette zone à laquelle personne d’autre que nous n’appartient sans en mourir pour autant ?

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    il y a 3 semaines

    Nous ne voulons pas d’une ‘’réforme’’ du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout ‘’accord de coopération monétaire ’’ avec la France. Nous ne voulons pas d’une monnaie appelée ‘’franc’’ ou ECO («écu’’). Plus aucune monnaie africaine ne doit s’appeler ‘’franc’’. Nous ne sommes pas des ‘’Francs’’, l’ethnie fondatrice du pays appelé ‘’France’’. Nous voulons une monnaie totalement indépendante de toute interférence ou ingérence française, avec un nom authentiquement africain.

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    il y a 3 semaines

    Excellente nouvelle. Fouleu moye Diaye Dakhaar.

    C’’est Alassane Ouattara qui retarde l’échéance avec la complicité de Macron.
    Le traité de Maastricht a commencé avec 7 pays pour dérouler la monnaie unique l’Euro que d’autres sont venus rejoindre pour en être à 28 pays maintenant dans la zone euro.

    Nous devons en faire de même avec la CEDEAO et disposer du Nigéria, du Ghana , Gambie peut être la Mauritanie et la Guinée pour joindre les 8 pays de l’’Uemoa en plus du Maroc qui avait affiché un désir de participation.
    Ne reculons pas la date de 2027
    La fermeté doit persister pour réussir

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    il y a 3 semaines

    Nous ne voulons pas d’une ‘’réforme’’ du franc CFA. Nous voulons la fin du franc CFA, c’est-à-dire la fin de tout ‘’accord de coopération monétaire ’’ avec la France. Nous ne voulons pas d’une monnaie appelée ‘’franc’’ ou ECO («écu’’). Plus aucune monnaie africaine ne doit s’appeler ‘’franc’’. Nous ne sommes pas des ‘’Francs’’, l’ethnie fondatrice du pays appelé ‘’France’’. Nous voulons une monnaie totalement indépendante de toute interférence ou ingérence française, avec un nom authentiquement africain.
    La plupart des ‘’experts’’ et décideurs africains que les médias occidentaux interrogent à propos du franc CFA se caractérisent par une étrange frilosité qui se traduit par des mises en garde, des appels à faire attention et l’argument presque toujours répété de la ‘’stabilité monétaire’’ dont personne ne nous dit ce qu’elle signifie réellement puisqu’on voit bien que l’appartenance à la zone CFA ne garantit pas contre l’instabilité monétaire (dont la fluctuation excessive des prix est l’une des manifestations = prenez par exemple le cas des loyers dans les grandes villes africaines, qui montent, qui montent, qui montent jusqu’àààààààà…comme disent les Ivoiriens), l’inflation, et tout ce qui les accompagne.
    Cela fait 65 ans que nous en sommes à bavarder, à argumenter et à tergiverser sans vouloir jamais sauter le pas, alors même que TOUS LES AUTRES PAYS DU MONDE, SANS AUCUNE EXCEPTION, ONT LEUR PROPRE MONNAIE DISTINCTE ET SEPAREE et ne s’en portent pas plus mal que nous. Mieux encore, des pays qui comme nous étaient d’anciennes colonies françaises et qui avaient comme nous pour monnaie la monnaie coloniale, à savoir le Vietnam, Madagascar, la Mauritanie, l’Algérie, la Tunisie, le Laos, le Maroc, sont TOUS sortis de la zone franc (pas exclusivement CFA), ont créé leur propre monnaie distincte et séparée et n’ont jamais ressenti le besoin d’y revenir. Et pourtant le ciel ne leur est pas tombé sur la tête faute de ne plus appartenir à la zone ‘’franc’’. Pourquoi alors serions-nous les seuls qui serions balayés par l’instabilité monétaire si nous osions sortir de cette zone à laquelle personne d’autre que nous n’appartient sans en mourir pour autant ?

    Mais on a beau argumenter, montrer et démontrer ce qui est l’évidence même, la manifestation du bon sens, et qui nulle part ailleurs qu’en Afrique ne ferait même pas débat, rien n’y fait. Alors qu’un récent sondage indique que 90% des Africains sont favorables à la sortie du franc CFA, les décideurs politiques sont toujours freinés par des considérations oiseuses quand de prétendus ’’experts’’ ne leur demandent pas de remplir des conditions impossibles qui ont essentiellement pour résultat de renvoyer aux calendes grecques la création de notre monnaie.

    En fait, comme toujours, on compte sur la peur de l’inconnu, du changement et sur la frilosité des uns et des autres pour prolonger notre esclavage monétaire. Or, il n’y a pas de solution absolument idéale et il n’y a aucune entreprise au monde qui ne comporte un certain risque. Refuser de courir quelque risque que ce soit (par exemple l'instabilité monétaire), c’est tout simplement décider de ne rien faire. Ce qui est en fait le but recherché par toute une foule d’influenceurs, de prétendus experts financiers et d’ ‘’économistes’’ mobilisés par la Francafrique dans le cadre de sa guerre informationnelle contre les Africains.

    Ils n’avancent aucun nouvel argument pour la conservation du franc CFA qui ne soit déjà connu, débattu et réfuté par tous les hommes de bon sens depuis des décennies, mais cela ne les empêche guère de nous servir encore et toujours les sophismes habituels enrobés dans un langage pseudo-scientifique. Bien que ce soit donc une tache fastidieuse, redondante et ennuyeuse, nous essaierons de passer en revue ces ‘’arguments’’ pour en montrer la légèreté et le caractère biaisé.

    Ils sont essentiellement au nombre de cinq (5) :
    1. ‘’Sortons du franc CFA, nous serons développés’’.

    Pour disqualifier les propos de ceux qui disent qu’il faut sortir du franc CFA, les partisans de l’esclavage monétaire inventent un faux argument, un argument qu’il savent faible et facile à démentir pour l’attribuer à leurs adversaires intellectuels. Or, personne n’a jamais dit : ‘’Sortons du franc CFA et nous serons développés’’. Il va de soi que cette condition, la sortie du franc CFA, à elle seule ne suffirait pas à développer un pays, sinon tous les pays qui n’appartiennent pas à la zone CFA seraient développés. Toutefois, SORTIR DU FRANC CFA EST UNE CONDITION NÉCESSAIRE (MAIS NON SUFFISANTE) POUR ASSURER LE DÉVELOPPEMENT. Pourquoi NÉCESSAIRE MAIS NON SUFFISANTE ? Eh bien, parce que le développement est un CONCEPT MULTIDIMENSIONNEL. La sortie du franc CFA, bien que nécessaire, sine qua non, n’en est que l’un des aspects.
    Donc, nous ne disons pas : ‘’Sortons du francs CFA et nous serons développés’’. Nous disons : ‘’Sans sortie du franc CFA, il n’y a pas de développement possible’’.

    En effet, il a été amplement démontré que rester dans le franc CFA ne nous garantit pas le développement. Car cela fait plus de 60 ans que nous sommes dans le système actuel et qu’il s’est avéré incapable de nous assurer le développement. Donc on peut en conclure que si la sortie du franc CFA ne nous garantit pas le développement, nous sommes d’ores et déjà sûrs et certains que rester dans le franc CFA ne nous garantit pas non plus le développement. A la différence de la sortie du franc CFA, cela au moins nous le savons de science sûre et certaine puisque nous en faisons l’expérience presque 100 ans.

    Or, quand on a essayé quelque chose depuis presque 100 ans et que cela s’est traduit, année après année, par un échec, n’est-il pas temps de se poser des questions, d’essayer autre chose au lieu de vouloir, comme Sisyphe, pousser encore une fois notre rocher au haut de la montagne d’où nous savons très bien qu’il dégringolera à nouveau et ainsi de suite à l’infini ? Une telle situation n’est-elle pas la traduction même de l’absurde ? Ça n’a pas marché. Et pourtant on nous dit de continuer avec la même monnaie qui ne marche pas depuis plus de 60 ans, et encore, et encore, et encore et toujours, sans jamais pouvoir espérer quoi que ce soit de positif ou différent. Est-ce normal ? Est-ce intelligent ?

    Le système actuel qui existe depuis presque 100 ans a échoué. Nous sommes toujours classés parmi les derniers pays du monde en termes de développement humain. Nous ne pouvons pas tomber plus bas que nous ne sommes déjà puisque nous avons atteint le fond. Et pourtant il y en a qui nous disent de rempiler, de rester encore dans le système. Pour combien de temps encore ? Pour 65 autres années ?

    2. ‘’Il y a 32 PMA (pays les moins développés) africains sur 44 dans le monde. C’est le franc CFA qui a fait ça ?’’

    Voyez le genre de raisonnement logique que font nos grands économistes. En effet, ils veulent démontrer que s’il y a 32 PMA africains sur 44 dans le monde, soit près de 78% des PMA au total, cela ne peut être dû au franc CFA car il n’y a que 14 pays africains qui appartiennent à la zone CFA. Pour eux, étant donné que l’écrasante majorité des pays africains (32 pays africains sur un total de 54 reconnus officiellement par l’ONU), soit près de 60% des pays africains, sont des PMA, on ne peut incriminer l’appartenance au franc CFA mais le fait d’être ‘’pays africain’’ tout simplement. CQFD. Or, ici, le raisonnement scientifiquement correct et non biaisé aurait consisté à comparer la proportion (en termes de pourcentage) des pays africains appartenant à la zone CFA à la proportion (en termes de pourcentage) des pays africains non-zone-CFA qui appartiennent aux PMA. Si les pays de la zone CFA sont disproportionnellement représentés parmi les PMA comparés aux autres, alors on serait en droit de soupçonner un lien de causalité entre l’appartenance à la zone CFA et le fait d’appartenir aux PMA. Or, Monsieur Ndiaye, Ils sont incapables d’établir cette inférence statistique qui saute pourtant aux yeux, même des plus simples novices. C'est la compréhension de tels principes qui explique la différence entre ceux qui ont bien compris leurs leçons d'économie et les principes épistémologiques qui sous-tendent leur discipline et ceux qui n'ont fait qu'apprendre leurs leçons par cœur et à qui on a donné des diplômes de complaisance.

    Car, contrairement à ce qu’ils croient, c’est exactement ce qu’on observe. Bien que la plupart des PMA soient d’abord des pays africains, LES PAYS DE LA ZONE CFA SONT DISPROPORTIONNELLEMMENT REPRESENTES PARMI LES PMA. En d’autres termes, c’est le grand nombre de pays de la zone CFA appartenant aux PMA qui alourdit la représentation de l’Afrique dans cette catégorie. En effet, qu’est-ce qu’on observe ?
    D’abord il y a 14 pays africains qui appartiennent à la zone CFA. Sur ces 14 pays africains, il y en a 11 ET DONC PRES DE 80% DES PAYS DE LA ZONE CFA QUI SONT DES PMA. En revanche, sur les 40 pays hors zone CFA que compte l’Afrique, seuls 21, soit 52% du total, appartiennent aux PMA. Il est donc clair que le fait d’appartenir à la zone CFA a une plus forte incidence (80% contre 52% et personne ne peut dire que ces chiffres ne sont pas significatifs) sur le fait d’être PMA car plus on appartient à la zone CFA plus on court le risque d’être un PMA. Mieux encore, les pays non zone CFA sont près de 75% des pays africains (40 pays sur 54) mais ne comptent qu’un peu plus de 65% de l’ensemble des PMA africains (21 sur 32) alors que les Pays de zone CFA ne sont que 25% des pays africains (14 sur 54) mais comptent près de 35% des PMA africains (11 sur 32). Il y a donc une relative surreprésentation des pays CFA parmi les PMA africains et une relative sous-représentation des pays hors CFA parmi les PMA au regard de leur proportion respective dans l’ensemble. Cette disproportion statistique n’implique pas une causalité directe, mais elle suffit à soulever une hypothèse de lien entre l’appartenance à la zone CFA et une moindre performance en matière de développement. Situation clairement corroborée par les chiffres fournis par l’ONU en matière de développement humain : à l’exception notable du Gabon (classé 108eme), de la Guinée Equatoriale (classée 133eme) et du Congo-Brazzaville (classé 138eme), TOUS LES PAYS DE LA ZONE CFA figurent parmi les 38 derniers pays du monde en matière d’indice de développement humain (IDH). Des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal qui sont souvent donnés en modèles, figurent très bas sur cette échelle : respectivement 157eme et 169eme, soit 13 degrés en dessous du Ghana ou du Kenya par exemple, ou même 31 degrés en dessous d’un pays comme l’Eswatini et 46 degrés en dessous du Botsawana. Non ! Je n’ai rien inventé.
    Voir ici : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_Human_Development_Index

    Certes, la seule appartenance au franc CFA n’explique pas la pauvreté car de nombreux autres facteurs y concourent, mais il est clair et évident pour tout être doué de bon sens que c’est un facteur extrêmement aggravant du risque de paupérisation sans compter ses nombreux autres désavantages. En fait, les chances de sortir de la pauvreté tout en gardant le franc CFA sont factuellement inexistantes.

    3. Le fait franc CFA serait ‘’une monnaie africaine’’.

    Ici, plus rien ne nous étonne puisque les Français disent la même chose de leur langue, le français, une langue indo-européenne qu’ils disent maintenant être devenue ‘’une langue africaine’’. En effet, il se contentent d’indiquer que la BCEAO est désormais en Afrique et que le Gouverneur de la BCEAO est un Africain. Ce qui, selon eux, suffirait à indiquer une indépendance monétaire de la zone CFA. Un argument ridiculement léger, mais surtout un grossier mensonge par omission. En effet, tout le monde sait que les pays de la zone CFA ne contrôlent pas leur monnaie. Ce n’est pas nous qui décidons de l’émission de notre monnaie, de sa dévaluation ou même de son impression. En fait, nous ne décidons de rien concernant la politique monétaire de nos pays.

    Or un pays, pour exister en toute indépendance, doit disposer de sa propre monnaie. De même qu’un pays ne peut pas exister sans territoire propre et sans la possibilité de décider de sa politique étrangère ou de sa propre sécurité, un pays ne peut pas exister sans battre sa propre monnaie. C’est une nécessité à la fois sur le plan symbolique (comme le drapeau) et sur le plan économique et financier concret. Confier la gestion, le contrôle de sa propre monnaie à un autre pays, c’est confier à ce pays la possibilité de décider pour nous, la possibilité de décider de notre sort. Chaque pays indépendant doit pouvoir décider de lui-même de ce qu’il veut faire de sa monnaie et de ses finances. Or, nous ne contrôlons pas le franc CFA. C’est la France qui prend les décisions monétaires pour nous. Donc, c’est d’abord ça le premier problème. La monnaie est une question de souveraineté comme le territoire, comme la politique étrangère, comme le drapeau et comme la sécurité. On n’en confie pas la gestion à quelqu’un d’autre quand on est adulte et indépendant.

    5. Encore et toujours l’argument de la stabilité monétaire.

    Les dirigeants africains, par frilosité et lâcheté, nous maintiennent toujours dans l'esclavage monétaire et n'osent pas sortir du franc CFA, conditionnés qu'ils sont depuis toujours par les faux économistes africains et autres ''conseillers'' tout aussi frileux et lâches, qui n’arrêtent pas d'alarmer tout le monde sur de prétendus ‘’dangers’’ menaçant la stabilité monétaire en cas de sortie du CFA. Or, si ne pas appartenir à la zone CFA équivaut ipso facto à l’instabilité monétaire, alors tous les autres pays du monde seraient confrontés à l'instabilité monétaire, car aucun autre pays au monde, en dehors de nous, n'appartient à la zone CFA. Tous les autres pays du monde, sans exception, ont leur propre monnaie distincte, séparée et indépendante. Et pourtant le ciel ne leur tombe pas sur la tête faute d'appartenir à la zone CFA.

    Pour nous faire peur et nous dissuader de créer notre propre monnaie, on ne cesse de nous rappeler que le Mali appartenait à la zone CFA, en est sorti et y est revenu. Bien. Mais on oublie seulement de nous dire que la Mauritanie appartenait aussi à la zone franc, en est sortie et n'est jamais revenue; que le Cambodge appartenait à la zone franc, en est sorti et n'est jamais revenu; Que le Vietnam appartenait à la zone franc, en est sorti, et n'est jamais revenu; que le Maroc appartenait à la zone franc, en est sorti, et n'est jamais revenu; que Madagascar avait pour monnaie le franc malgache, une variante coloniale du franc français, en est sorti et n'est jamais revenu; etc., etc. Tous ces pays, sans exception, qui comme nous ont été colonisés par la France et se sont vus imposer l'usage du franc colonial, se sont débarrassés de leur monnaie de singe coloniale, ont créé leur propre monnaie indépendante et le ciel ne leur est pas tombé sur la tête. Leurs habitants n'ont pas été foudroyés du jour au lendemain pour avoir abandonné la monnaie grâce à laquelle la France leur extorquait leurs richesses. De l'avis de tous, la plupart d'entre eux se portent même mieux que tous les pays de zone CFA.

    Mieux encore, la Grande-Bretagne avait plus de colonies en Afrique que la France. Pourtant, aucune des anciennes colonies britanniques n'a encore aujourd'hui pour monnaie la livre sterling. Toutes les anciennes colonies britanniques en Afrique et ailleurs dans le monde, sans aucune exception, sont sorties de la monnaie coloniale britannique et ont créé leur propre monnaie, chacune distincte et indépendante et ne s’en portent pas plus mal que nous. Il en est de même de toutes les anciennes colonies portugaises en Afrique et dans le reste du monde.

    Prenez São Tomé-et-Principe dont la superficie (964 km²) ne fait même pas deux fois celle de Dakar (567 km²). Eh bien, la monnaie officielle de São Tomé-et-Principe est le dobra (STN), qui est une monnaie distincte et indépendante, utilisée exclusivement dans le pays. Pour le moment, rien n'indique que cette petite île-nation ait été engloutie par les eaux pour avoir osé créer sa propre monnaie.

    Alors, pourquoi les anciennes colonies françaises d’Afrique noire, je dis bien ''Afrique noire'', sont-elles les seules à avoir une monnaie de singe contrôlée par la Banque centrale de France, la Banque de France ?

    Toutes les anciennes colonies de toutes les anciennes puissances coloniales européennes, en Asie, en Amérique Latine, en Océanie, et en Afrique ont créé leur propre monnaie et n'en sont pas mortes. Nous sommes les seuls à qui on dit toujours: ''Attention!'' ''La monnaie est une affaire sérieuse''. ''Le mali est sorti de la zone CFA et y est revenu''. ''Attention!''. ''Attention''.
    Je le répète : le fait d’avoir un taux d’inflation plus ou moins élevé ou de façon générale, une situation où la valeur de la monnaie d’un pays est volatile, imprévisible ou mal contrôlée, c’est-à-dire l’instabilité monétaire, ne tient pas au fait d’avoir ou non le franc CFA comme monnaie. Le franc CFA n’est pas plus stable que les autres monnaies du monde. Comme toutes les autres monnaies, le franc CFA fluctue. Il monte ou descend en fonction des performances de l’Euro auquel il est arrimé et cela, chacun d’entre nous peut le constater en allant simplement sur un convertisseur de monnaie en ligne. Le franc CFA n’a aucune stabilité particulière et ne garantit pas contre l’inflation. Il est en effet plus ‘’stable’’ que certaines monnaies, mais aussi souvent beaucoup moins ‘’stable’’ que beaucoup d’autres monnaies. Est-ce que chacun d’entre nous au Burkina, au Niger, au Sénégal, au Togo, etc., ne voit pas les prix des produits monter ou descendre chaque jour ? Est-ce que nous ne voyons pas les prix des loyers, les prix de l’essence, les tarifs du coiffeur et même le prix des beignets augmenter chaque jour alors même que nous avons le franc CFA pour monnaie ? Avez-vous la moindre idée de la valeur démentielle des prix des loyers et de l’immobilier en général à Abidjan ou à Dakar et qui pourtant continue de monter, de monter, sans qu’on ne voie jamais où cela va s’arrêter… ? Si le franc CFA était si ‘’stable’’, pourquoi a-t-on eu besoin de dévaluer tant de fois et pourquoi encore aujourd’hui la question se pose avec acuité, particulièrement dans les pays de la CEMAC ? Que veut dire ‘’stabilité’’ dans ces conditions ? EST-CE QUE VOUS CONNAISSEZ UNE ÉCONOMIE AU MONDE OÙ LES PRIX N’AUGMENTENT NI NE DESCENDENT JAMAIS ? Ce qui garantit contre l’inflation ou ‘’l’instabilité’’ en général, ce sont les performances particulières des différents gouvernements, la conjoncture économique et les compétences des dirigeants (leur plus ou moins bonne gestion des finances du pays à un moment donné). Le franc CFA n’est pas une monnaie magique qui va automatiquement garantir contre l’inflation ou de façon générale l’instabilité monétaire indépendamment de la politique financière du pays. C’EST D’UNE ABSURDITÉ TOTALE QUE DE SOUTENIR UN TEL POINT DE VUE. SANS AVOIR POUR MONNAIE LE FRANC CFA, LA PLUPART DES PAYS DU MONDE ONT POURTANT UN TAUX D’INFLATION MOINS ÉLEVÉ ET SOUVENT UNE MONNAIE PLUS STABLE QUE TOUS LES PAYS A FRANC CFA.

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    il y a 3 semaines

    Hé Allah, ceux qui ont des banques chez eux ont bien intérêt à chercher moyens de blanchir sinon ils vont souffrir.

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    il y a 3 semaines

    🙄

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    il y a 3 semaines

    Euliw Touray occupes toi du Dalasi votre Eco la n intéresse personne.Le Sénégal et la Cote d Ivoire doivent faire leur monnaie commune libre aux autres pays de nous rejoindre

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    il y a 3 semaines

    ❤️ Filles chaudes vous attendent sur - - Sexy24.mom

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    Abdullah il y a 3 semaines

    Il faut franchir le Rubicon avec les pays prêts. ceux qui ne remplissent pas les critères de convergence travailleront à les atteindre. Un des exemples récents est la création de l'euro. tous les pays n'étaient pas forcément partants et d'autres ne remplissaient pas les critères.
    Dire qu'il faut attendre que tout le monde' soit prêt, cela semblerait utopique ou jamais atteignable pour les populations, l'intégration plus soutenue de nos économies et surtout l'amplification des échanges.
    Sans doute, notre pays pays, attendra la prochaine vague c'est à dire après 2027 parce que nous serons pas prêts.
    Un nouvel objectif pour nous et donc au boulot pour essayer de rattraper le temps perdu

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    reply_author il y a 3 semaines

    BAYIL FENN! Wakh Lo kham

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    reply_author il y a 3 semaines

    BAYIL FENN! Wakh Lo kham

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    reply_author il y a 3 semaines

    BAYIL FENN! Wakh Lo kham

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    reply_author il y a 3 semaines

    BAYIL FENN! Wakh Lo kham

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    il y a 3 semaines

    Ils en parlent depuis 25-30 ans... Une farce absolue, des pays qui se disent souverains avec assemblées, armées et tout le bla bla, même pas foutus d'avoir leur propre monnaie, imbécile de dirigeants de rien du tout, ces gens se font menés par les couilles rien à attendre d'eux pffff !!!, 🥵😡😡😡

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    il y a 3 semaines

    Ils en parlent depuis 25-30 ans... Une farce absolue, des pays qui se disent souverains avec assemblées, armées et tout le bla bla, même pas foutus d'avoir leur propre monnaie, imbécile de dirigeants de rien du tout, ces gens se font menés par les couilles rien à attendre d'eux pffff !!!, 🥵😡😡😡

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    il y a 3 semaines

    Le Franc CFA et ECO est le sujet de mon mémoire de maitrise de sciences de gestion a l'université Paris Dauphine en 2003. 20 plus tard rien n'a bougé. Les critères de convergences pour des pays qui sont déjà dans le cfa sont un non sens, les autres peuvent le remplir il suffit comme l'euro de prendre la valeur de leur monnaie à une date de référence pour fixer la parité et le taux de change fixe par rapport à l'ECO par exemple le CEDI au 1er janvier 2027.

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    reply_author il y a 3 semaines

    Féne rek ! Tu n'as jamais quitté le Sénégal

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    Non il y a 3 semaines

    En 2027,ils fixeront pour 2030,ainsi de suite

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    Monnaie il y a 3 semaines

    Notre pays doit lancer sa propre monnaie. Sans attendre les autres. Quitte même a envisager de les rejoindre quand,ils decideront vraiment de se départir du Cfa.Combien de reports déjà depuis plusieurs années ?La France tirera les ficelles jusqu'à l'infini pour bénéficier des avantages du Cfa et elle dispose toujours de pions comme Ouattara pour pérenniser cette grosse arnaque.

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    reply_author il y a 3 semaines

    neurones de mouton.

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    reply_author il y a 3 semaines

    Neurones de margouillat

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    reply_author il y a 3 semaines

    Neurones de margouillat

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    Richard il y a 3 semaines

    Franchement laisse un peu Ouattara dans cette affaire. Tous les pays de l EMOA sont prêts pour la monnaie ECO de la CEDEAO. Il y a que le Ghana et le Nigeria les 2 grandes puissances hors UEMOA ne sont pas pas encore prêts. Ouattara n as rien n avoir dans le retard

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    Richard il y a 3 semaines

    Franchement laisse un peu Ouattara dans cette affaire. Tous les pays de l EMOA sont prêts pour la monnaie ECO de la CEDEAO. Il y a que le Ghana et le Nigeria les 2 grandes puissances hors UEMOA ne sont pas pas encore prêts. Ouattara n as rien n avoir dans le retard

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    Richard il y a 3 semaines

    Franchement laisse un peu Ouattara dans cette affaire. Tous les pays de l EMOA sont prêts pour la monnaie ECO de la CEDEAO. Il y a que le Ghana et le Nigeria les 2 grandes puissances hors UEMOA ne sont pas pas encore prêts. Ouattara n as rien n avoir dans le retard

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    Cerno il y a 2 semaines

    C'est certain qu'il suffit d'imprimer des billets pour obtenir une monnaie de confiance! C'est beaucoup plus compliqué que cela.Le CFA lié à des monnaies fortes lui garantissait une stabilité (pas contre l'augmentation des prix mais contre les alléas de bourse internationaux et la confiance des marchés).Si tous africains les pays s'unissent pour une même monnaie ce sera déjà une très positif ...mais je vois déjà les conflits arriver quant aux poids des différent spas et la vauer qu'ils mettront par unité etc etc etc .... Courage

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    Hé! il y a 3 semaines

    Wéthite déh, dou ay thiakhaane.

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    Battre monnaie forgeron il y a 3 semaines

    Attention à votre monnaie cauris si vos économies sont toujours aussi pauvres qu'hier.

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    reply_author il y a 3 semaines

    Apprenez L'ARABE ou bien L'ANGLAIS à distance et en un temps record.
    Suivi personnel, méthode douce selon votre rythme.
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