𝐋𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐒𝐨𝐧 𝐄𝐱𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐁𝐚𝐬𝐬𝐢𝐫𝐨𝐮 𝐃𝐢𝐨𝐦𝐚𝐲𝐞 𝐃𝐢𝐚𝐤𝐡𝐚𝐫 𝐅𝐚𝐲𝐞 (Par 𝐇𝐚𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐨𝐮 𝐃𝐢𝐚)
Monsieur le Président,
Je vous écris en tant que citoyenne sénégalaise profondément attachée à notre pays, à son équilibre social et à la promesse de renouveau que vous incarnez. Je vous écris aussi en tant qu’observatrice d’un moment sensible de notre histoire politique, mais surtout en tant qu’humaine, préoccupée par ce qui, dans le silence, semble s’annoncer : le risque d’une rupture entre deux hommes dont la fraternité a bâti l’un des récits politiques les plus porteurs d’espoir de notre époque.
Monsieur le Président,
Votre relation avec Monsieur Ousmane SONKO dépasse les cadres partisans et les contingences du pouvoir. Elle s’est forgée dans la loyauté, la sincérité, la confiance et le respect mutuel. Ensemble, vous avez rallumé la flamme d’un peuple en quête de dignité et de justice. Ce que vous avez bâti dépasse la politique : c’est une alliance d’idées, de principes et de cœur. L’expression « Diomaye moy Sonko, Sonko moy Diomaye » est devenue bien plus qu’un slogan, elle incarne la foi, l’énergie et la dignité retrouvées du peuple sénégalais.
Aujourd’hui, des voix dissonantes, souvent portées par des frustrations ou des ambitions personnelles, tentent de fissurer ce lien. Ces discours cherchent à brouiller les repères, à semer le doute et à opposer là où il n’y a eu que complémentarité. Ces tentatives de division ne servent pas le Sénégal : elles ne servent qu’elles-mêmes. Car ceux qui en sont à l’origine auraient voulu que vous ne l’eussiez point pu.
Monsieur le Président,
Ne laissez pas ces manœuvres dénaturer l’essence de votre engagement commun. Les slogans ou comparaisons visant à reproduire l’esprit de votre alliance ne font que trahir sa profondeur. L’union entre vous et Ousmane est unique parce qu’elle a été forgée dans l’épreuve, dans le courage et dans la conviction que le Sénégal mérite mieux que les luttes d’ego. Le peuple le sait : son espoir ne s’est pas nourri de rivalité, mais d’unité.
Vous avez partagé les heures sombres et les heures de lumière, le poids du combat et la ferveur de la victoire. Vous avez incarné la résilience, la loyauté et la foi dans un idéal commun. La différence entre vous n’est pas un obstacle : elle est votre richesse. L’amitié véritable ne se mesure pas à la ressemblance, mais à la constance au cœur des différences.
Monsieur le Président,
Vous portez désormais la charge suprême. Mais le pouvoir, aussi grand soit-il, ne saurait vous éloigner de la promesse morale qui a donné sens à votre combat. Le pouvoir est temporaire, mais la fidélité et l’honneur sont éternels. Ce que l’histoire retiendra de vous, ce ne sera pas seulement l’efficacité de vos réformes, mais la manière dont vous aurez su préserver cette fraternité qui a rendu possible le renouveau politique du Sénégal.
Ousmane Sonko demeure une figure essentielle de cette histoire. Il a été la voix de la persévérance, du sacrifice et de la conviction. Il a porté la flamme quand beaucoup doutaient. Son rôle et son engagement resteront gravés dans la mémoire nationale. Rompre ce lien, fût-ce sous l’effet des manœuvres, serait trahir une espérance qui appartient au peuple tout entier.
Monsieur le Président,
Je vous écris avec humilité, mais avec gravité. La rupture du tandem Diomaye–Sonko serait une blessure morale pour le pays, une désillusion collective pour celles et ceux qui croient encore à une politique fondée sur la fidélité, la sincérité et la droiture.
Laissez les intrigants à leurs calculs. L’histoire retiendra toujours que le Sénégal s’est relevé grâce à deux hommes unis par la foi en leur peuple, non grâce à ceux qui ont cherché à les diviser. Que votre amitié demeure, qu’elle continue d’être une boussole pour la jeunesse sénégalaise, la preuve vivante qu’en politique, l’honneur et la fraternité peuvent encore triompher.
Vive le Sénégal,
Vive la République,
Et vive l’unité dans la dignité.
𝐇𝐚𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐨𝐮 𝐃𝐢𝐚
Citoyenne engagée
Tivaouane, le 07 Novembre 2025
Commentaires (17)
Une relation amicale authentique peut encourager la franchise et la vérité, permettant aux dirigeants d’entendre des avis honnêtes plutôt que flatteurs — ce qui est rare mais précieux.
À l’inverse, l’amitié peut brouiller la frontière entre l’intérêt public et les intérêts personnels.
Quand elle influence les nominations, les décisions ou la distribution des ressources, elle devient népotisme ou clientélisme. Ainsi, dans l’exercice du pouvoir, l’amitié doit être maîtrisée et sublimée, non instrumentalisée.
Oui, l’amitié compte, mais à condition qu’elle élève le pouvoir au service du bien commun.
Non, elle ne doit pas dominer, sinon elle devient un biais dangereux.
L’enjeu n’est pas d’exclure l’amitié du pouvoir, mais de la transformer en vertu civique plutôt qu’en privilège personnel.
Malheureusement, cela me semble trop tard car les esprits égocentriques et opportunistes ne voient que ce qui semble les arranger , sans tenir compte des conséquences.
Heureusement les sénégalais ont bien mûri et savent désormais ce qui ce cache derrière les sourires de façade et la politesse sournoise.
SONKO MOOY SONKO, DIOMAYE MOOY BARTH
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