Sénégal : Consolidation budgétaire et soutenabilité financière au cœur de la LFI 2026
La loi de finances 2026 ramène le déficit budgétaire à 5,37 % du PIB, en baisse par rapport à 2025. Cette réduction s’explique notamment par une meilleure mobilisation des recettes internes et par le recours à des financements ciblés, dont les prêts liés aux projets.
Le besoin de financement total reste élevé et dominé par l’amortissement de la dette existante, confirmant que l’essentiel des nouvelles ressources empruntées sert à gérer le stock de la dette plutôt qu’à financer des investissements nouveaux. L’État prévoit de recourir aux marchés financiers, aux emprunts programmes et aux prêts liés aux projets, dans un contexte où la variation nette de la dette traduit la persistance des contraintes budgétaires.
Cette structure illustre une réalité durable : la gestion prudente de la soutenabilité financière impose de consacrer une part importante des ressources à la dette, limitant les marges pour l’investissement. Le suivi et l’efficacité des recettes internes, ainsi que la maîtrise des dépenses, resteront déterminants pour réduire la dépendance à l’endettement et créer l’espace budgétaire nécessaire au développement et aux politiques publiques.
Commentaires (5)
7,5 milliards de cfa pour Tivaouane, plus pour Touba. Combien pour Kaolack, Thiès…. ?
C’est donc la manne mise en œuvre par l’ONAS pour répondre aux soucis de drainage et de traitement des eaux pluviales pour résoudre durablement les problèmes d’inondation.
Tant pis pour Keur Massar, Pikine, St-Louis et autres bleds qui ont le tort de ne pas être cités « religieuses » ?
L’année prochaine, à la même date, revenez nous donner des nouvelles quant à l’efficience des travaux effectués.
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