Sonko mise sur le capital sénégalais pour relancer l’économie avant les investisseurs étrangers
Lors du forum d’affaires Sénégal-Turquie à Istanbul, le 9 août 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé une orientation claire et ambitieuse pour l’avenir économique du pays. Plutôt que de miser en premier lieu sur les investissements étrangers, il entend mobiliser en priorité le secteur privé sénégalais autour du Plan de redressement économique et social (PRES).
Cette stratégie traduit un changement de paradigme, avec le capital local qui devient la pierre angulaire d’un redressement durable, un socle solide sur lequel bâtir la croissance et répondre aux défis structurels. En plaçant les entrepreneurs sénégalais au cœur du dispositif, Sonko souligne la nécessité d’une dynamique endogène, capable d’impulser une relance économique robuste, avant d’appeler à l’appui externe.
Cette démarche pragmatique résonne avec les aspirations d’une souveraineté économique renforcée et d’un développement autocentré, tout en préservant l’ouverture à l’investissement étranger comme levier complémentaire. Le PRES se dessine ainsi comme un projet de cohésion nationale, où l’engagement des acteurs internes devient la clé d’une résilience économique accrue et d’une meilleure compétitivité sur la scène internationale.
Commentaires (37)
La décision du Premier ministre Ousmane Sonko de placer le secteur privé sénégalais au cœur du Plan de redressement économique et social (PRES) est non seulement courageuse, mais aussi stratégiquement visionnaire. De nombreux pays qui ont connu une croissance soutenue comme le Rwanda, le Vietnam ou encore la Turquie elle-même ont d’abord misé sur leurs propres forces productives avant d’ouvrir plus largement aux capitaux étrangers. Cette approche favorise une appropriation locale du développement, une meilleure résilience face aux chocs extérieurs et une souveraineté économique renforcée.
La diaspora comme levier de transformation
La diaspora sénégalaise, forte de compétences, de capitaux et d’un attachement profond à la terre natale, représente un vivier exceptionnel pour accompagner cette dynamique. Ceux qui ont réussi dignement à l’étranger, dans le respect des lois et des valeurs, sont souvent les premiers à vouloir investir dans des projets porteurs de sens. Leur implication pourrait catalyser une nouvelle ère d’innovation, de création d’emplois et de rayonnement international.
Vers une économie endogène et compétitive
En misant sur une relance par les forces internes, le Sénégal affirme sa volonté de bâtir une économie robuste, inclusive et durable. Le PRES devient ainsi plus qu’un plan : c’est un appel à l’unité, à la mobilisation collective et à la confiance en soi. C’est cette cohésion nationale, fondée sur le mérite, l’engagement et la vision, qui fera du Sénégal un modèle de développement africain.
Mais comme le gars arrive à faire gober le tout et son contraire, il en profite. C'est normal.
Soyez très prudent.
Nous les autres gorgorlous et petits salariés avons des dettes dans toutes les boutiques du coin.
1 lutte contre la corruption. Copier un système qui marche
2. Élimination de l offense au chef de l état et autres.
3. Interdire à un fonctionnaire de faire la politique. Si on faite la politique on démissionne….
Centraliser tout le domaine territorial du Sénégal. Copier un système qui marche. La où je vis je peux aller sur le net et en quelque cliques vérifier les informations sur un terrain immeuble ou maison. Chaque jour au Sénégal on a des problèmes de terrains.
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Si tu as un travail, que tu loues un logement décent pour ta famille, que tu paies les factures, les crédits bancaires, et toutes les charges, il ne te reste rien sur ton compte… Et pourtant, tu touches un bon salaire. En tant que cadre, tu ne reçois aucune aide de l’État, tu paies plus d’impôts et ton loyer est calculé en fonction de ton revenu. Résultat : on n’a rien.
Tu étais en Turquie, en train de demander de l’aide, mais il faut assumer : c’est la rupture. Partout, c’est difficile. Même dans les pays développés, les gens commencent à galérer. Les caisses des États sont vides, et partout c’est la dèche.
Après si la diaspora veut aider son pays et si des investisseurs acceptent le risque indépendamment de la lecture classique des investisseurs. Pourquoi pas ?
A ce jour, je ne sais pas qui considère l'environnement propice à l'investissement et la politique actuelle pro business.
Bon courage à tous !
Sonko a tout foutu en l'air.
il faut attirer des investisseurs étrangers,qui vont créer et développer des PME créatrices d'emplois et de technologies pour les jeunes senegalais ,il faut les attirer en leur trouvant les emplacements et en créant des zones défiscalisées ,créer des zones franches défiscalisées autour de l'AIBD et un environnement sécurisé
et enfin miser sur le tourisme sur la petite cote et en casamance pour créer des milliers d'emplois :le Senegal ,qui a le meilleur climat au monde de novembre à juillet devrait etre un des pays qui accueille le plus de touristes venant des pays froids (europe,amérique etc ) , le visa va etre une énorme erreur et va encore réduire de 20 à 25% le chiffre d'affaire du tourisme ,dans tous les grands pays touristiques ,il n'y a pas de visa :maroc,thailande ,tunisie,republique dominicaine (11 millions de visiteurs par an en R dominicaine !!!)
Soyons pragmatiques et opportunistes ,allons chercher l'argent partout ou il se trouve et dévelopons à fond le jub,jubbal,jubanti et l'ethique qui mettra l'investisseur en confiance avec des fonctionnaires au service du développement
et en 20 ans on fait un super senegal , degle
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