Projet gazier Yakaar Teranga : l’investissement colossal qui attend Petrosen pour remplacer Kosmos
Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a révélé, en marge de la conférence «MSGBC Oil, Gas & Power» tenue du 8 au 10 décembre à Dakar, l’intention du Sénégal de nationaliser Yakaar Teranga à l’expiration, en juillet 2026, de la licence de Kosmos Energy, qui détient 90% des parts de ce projet gazier (les 10% pour Petrosen). L’objectif à travers une telle perspective, a clamé le patron de la tutelle, est de répondre aux besoins domestiques en gaz.
Cette annonce a eu une conséquence immédiate. Elle a entraîné une chute de 6,1% de l’action de la compagnie américaine à la bourse de New York, ce mercredi en fin de journée, selon des informations relayées par Seneweb. Mais le plus dur serait à venir, si l’on en croit Le Quotidien, qui s’est penché sur le sujet dans son édition de ce jeudi. Le journal rapporte en effet que des experts du secteur des hydrocarbures qu’il a interrogés suggèrent que Petrosen ne disposerait pas de ressources financières suffisantes pour supporter les importants investissements nécessaires en cas de nationalisation du projet.
Ces derniers arrêtent la facture à pas moins de 6 milliards de dollars (3359,37 milliards F CFA). Ces fonds, détaillent-ils, serviraient notamment à l’acquisition d’un FPSO (Floating production storage and offloading, unité flottante devant servir à produire, stocker et décharger le gaz extrait de Yakaar Teranga) et à la construction d’une usine de transformation de la ressource brute en Gaz naturel liquéfié (GNL). Sans compter, soulignent les mêmes spécialistes, qu’il faudrait réaliser une étude d’impact environnemental et social, même si celles réalisées par BP sont disponibles.
Kosmos a pris le contrôle de Yakaar Teranga en 2023. Il avait suppléé BP, naguère exploitant de premier rang, qui s’est retiré. Contrairement à l’État, déterminé à accorder la priorité à la satisfaction des besoins locaux, l’opérateur britannique était tourné vers l’exportation, considérant le marché domestique trop étriqué pour garantir un retour sur investissement conséquent dans ce projet.
Mais depuis son retrait, rappelle Le Quotidien, Kosmos peine à trouver «un partenaire qui lui permettrait d’entamer le processus de production du gisement de Yakaar Teranga». Ce qui laisse perplexes les experts interrogés par le journal quant aux capacités réelles de Petrosen à réussir là où l’opérateur américain a échoué.
Commentaires (10)
Il faut y aller , qui ne tente rien n'a rien.
Le retrait de BP ce n'est pas par rapport à la quantité disponible mais par rapport au verrou de vendre sur le marché local; très bien, nous allons exporter dans toute la sous région et satisfaire le marché local, convertir les centrales de Senelec au GAZ, baisser de plus de 50% le tarif de l'électricité et les autres coûts corrélés.
Créons un géant gazier Sénégalais à l'image de l'Algérie, de la Russie ou du Pétrolier Saoudien Aramco!
Il est temps de décoller, nous pouvons , faisons abstraction de tous les détails et calculs politiques et en 05 ans, mettons en place GAZSEN , lançons sa cotation à la BRVM , arrachons notre liberté!!!!
Si Sonko nous demande de cotiser, nous pouvons réunir la somme : avec des contributions allant de 0,1 à 2 millions chacune, les 17 millions de Sénégalais pourraient financer son projet sous forme d’apports.
Avec une calculatrice, on fait des calculs mais pour la réflexion, il faut s'appuyer sur du concret.
Pourquoi certains de nos prétendus experts sont-ils si défaitistes ? Nos autorités doivent agir sans écouter ces perdants, car après ces lourds infestations, il sera le temps de récolter les fruits de notre travail pour les décennies à venir. Quitte à mettre de côté certains investissements pour se concentrer exclusivement sur ce projet, il est impératif de le faire, car le développement du Sénégal pourrait en dépendre.
Si yaakar est destiné a la consommation locale pas besoin d'usine de GNL. Des pipelines suffisent non
Bonjour,
CET ORGANE DE PRESSE ATISE LA HAINE ET SA PROPRE HAINE. ILS NE FONT QUE CULTIVER , ATISER ET CHERCHE A NOUS EMMENER LES CATASTROPHES. PEUT-ETRE ILS SENTENT QUE : ( BOKOU GNOU NDAKH FEKE WOUGNOU )
DONC ILS CULTIVENT LE MALHEUR !!! MAIS LES CHIENS ABOIENT LA CARAVANE PASSE PASSE ET TOUJOURS PASSE. VIVE L'AFRIQUE DEBOUT !!!
BONNE JOURNEE
NE VOUS EN FAITES PAS
🇸🇳 Nous les PATRIOTES allons lancer La Cagnotte pour tout Financer si nous aurons le NDIGEUL
du Chef Suprême OUSMANE SONKO
Avec 10 millions d’actions à raison de 500 mille l’action ça fait 5000 milliards.
Avec une calculatrice, on fait des calculs mais pour la réflexion, il faut s'appuyer sur du concret.
Nous avions dès competences au Senegal pour faire lun bon montage financier du projet. Si les sénégalais y compris là diaspora acceptent de mettre leur argent à travers un APE, ils peuvent financer le projet qui va impacter là sous région, le Sénégal peut le financer
Ouvrir le capital aux entreprises et aux particuliers sénégalais peut aider à mobiliser des milliers de milliards.
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