Assurances agricoles : Le projet Résilience dévoile ses résultats, après 5 ans de mise en œuvre
Le projet Renforcement de l'offre d'assurances agricoles pour les femmes en Casamance (Résilience) dont le but ultime est de renforcer la résilience de femmes agricultrices de la région naturelle de Casamance, après cinq années de mise en œuvre, a obtenu des « résultats forts appréciables ». Il s’agit de la sensibilisation et la formation des femmes agricultrices, des organisations de producteurs et des acteurs institutionnels ; la formalisation des coopératives agricoles ; le renforcement des capacités organisationnelles des groupements féminins afin de faciliter leur appropriation des mécanismes d’assurance, le développement de produits d’assurance agricole, en étroite collaboration avec la CNAAS pour bien répondre aux besoins spécifiques des femmes ; la mise en relation avec les institutions de financement en vue de faciliter l’accès aux intrants et équipements agricoles, entre autres.
La révélation est de la présidente du comité de pilotage dudit projet, Sokhna Mbaye Diop Mbacké, par ailleurs conseillère technique du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage. Elle s’exprimait en marge de l’atelier de clôture du projet Résilience, qui s’est tenu ce mardi à Dakar.
Au cours de cette rencontre nationale de présentation et de partage des résultats obtenus ainsi que les performances du projet durant les cinq années de mise en œuvre de résilience, la présidente du comité de pilotage a soutenu que ces résultats traduisent « une dynamique positive » et doivent être consolidés. « Ils illustrent le rôle essentiel des femmes dans la sécurité alimentaire dans un contexte marqué par des variabilités climatiques », a souligné Mme Mbacké.
À l’en croire, ce projet Résilience, qui vise une amélioration de l’autonomisation économique des femmes en Casamance, « offre une éducation financière, une intégration des femmes auprès de partenaires du milieu rural pour l’accès aux produits et services agricoles et financiers intégrant l’assurance, et répondant aux besoins et attentes des femmes afin d’apporter une solution de gestion des ressources naturelles et climatiques accès aux résultats ».
Le projet cible principalement 150 groupements de femmes à vocation agricole formalisés et appuyés ; 7 000 femmes formées sur les produits et services financiers, dont les assurances agricoles ; 30 coopératives et systèmes financiers décentralisés appuyés pour l’offre de produits et services aux groupes de femmes ; 100 000 producteurs et productrices agricoles protégés par l’assurance agricole.
Lancé en 2021, le projet Résilience est en cours de réalisation. Plusieurs activités, en rapport avec les résultats et les extrants, ont été réalisées pour répondre aux indicateurs afin de mesurer les performances. Il déploie une offre d’éducation financière et une intégration des femmes auprès de partenaires du milieu rural pour l’accès aux produits et services agricoles et financiers. L’assurance agricole sera intégrée dans cette offre de produits et services afin d’apporter une solution de gestion des risques naturels et climatiques.
Commentaires (1)
J'ai honte. Après tout le combat mené par la jeunesse espérant un Sénégal meilleur, voilà que nos leaders sont dans des querelles de bornes fontaine. L'un veut que Aïda Mbodji dirige, l'autre veut que Mimi Touré dirige. Ces deux mamans constituent pourtant des symboles vivants du système que nous avons combattu au prix de la vie de 86 jeunes. Parmi les 18 millions de sénégalais, c'est seulement Habib Sy, un autre vieux du système, qui est invité à mener les médiations. Finalement, pour que sommes-nous battus ? Sonko et Diomaye ont trahi. On dirait qu'ils voulaient juste le pouvoir et à toute prix.
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