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Homosexualité à Bargny : Accusé d’acte contre-nature sur un garçonnet de 15 ans, le mécanicien dans de sales draps

Auteur: Loffice

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Cette affaire s’est passée à Rufisque, au quartier Gouye Mouride où habitent la famille de la victime et le mis en cause. Le père, plaignant, du nom de Mamadou Sow, entraîneur de football en Arabie Saoudite, a confié le cas à un de ses proches se trouvant à Bargny, avant de prendre l’avion pour la ville sainte saoudienne. L’audience, renvoyée à plusieurs reprises, a été retenue en cette date du 6 avril. C’est au cours du débat contradictoire que la victime a cité un autre témoin oculaire des faits ; sous cet angle, le tribunal a jugé nécessaire la comparution de ce dernier, avant de renvoyer le procès à la date du 13 avril prochain. Espérant la présence de ce témoin clé.
Bilal Goudiaby, âgé de 19 ans, domicilié à Rufisque, au quartier Gouye Mouride, se dit mécanicien, et partage le même coin que la victime du nom de Baye Dame Sow, âgé de 15 ans. Ce dernier a comparu à la barre avec sa maman, à côté du mis en cause. Le président donne alors la parole au garçonnet, afin de circonstancier les faits. Baye Dame Sow, un jeune garçon précoce, fait alors le détail de son aventure sexuelle. Il explique au tribunal que le prévenu l’avait conduit dans un bâtiment en chantiers, où il l’a déshabillé, avant de passer à l’action… 
 
Récidivant à deux reprises. « Avez-vous crié » ? « Avez-vous alerté vos parents » ? Interroge le président. Le garçonnet, sur un ton clair et précis, répond par l’affirmative. « J’ai bien entendu toujours crié à chaque fois, sans avoir du secours », dira-t-il. La maman de la victime, également, a confirmé les actes de viol et de pédophilie. 
 
Du côté du prévenu, Bilal Goudiaby, on parle de montage. « Ce garçon, je le connais bien, nous sommes dans le même quartier, j’ai toujours contesté les faits qui me sont reprochés ; ce garçon, je ne l’ai jamais touché, et jamais je ne l’ai conduit dans un endroit isolé, ni couché avec lui, nous nous sommes bagarrés une fois, car, il m’avait traité d’homosexuel ; c’est sans doute à cause de cette terrible correction que je lui ai infligée qu’il m’en veut », a-t-il argué. « C’est peut-être parce qu’il vous a traité d’homosexuel, que vous êtes décidé à le prouver votre puissance masculine » ? Interroge le magistrat du siège. Mais, le prévenu n’a pas élucidé ce passage... Il s’est seulement contenté de jurer sur le Coran, versant de chaudes larmes. Et de révéler, avoir rencontré le père du garçon, pour le convaincre de son innocence. 
 
La présumée victime, Baye Dame Sow, est revenu à la charge, en précisant que le sieur Goudiaby le conduisait toujours à cet endroit isolé, à partir de 17 heures. « Alors que vous preniez votre bain, dans la douche, vous aviez dit à la police que vous aviez mis votre doigt dans l’anus » ? A interrogé Me Nohine Mbodji. « Oui, je l’ai dit », répond le garçonnet, avant d’ajouter qu’il y a un témoin oculaire des faits.
 
 Sur ces entrefaites, le président a alors décidé de renvoyer l’audience à la date du 13 avril prochain. Mais, cette décision n’a pas été appréciée par l’avocat de la défense, Me Nohine Mbodji, qui a argué que son client est en prison depuis février dernier. Le procureur Abdou Aziz Danfakha a abondé dans le même sens que le président. Ainsi, le renvoi à la date précitée est passé comme lettre à la poste.
Auteur: Loffice
Publié le: Vendredi 08 Avril 2011

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