Plage, yamba, volet… nirvana : les gendarmes débarquent, il abandonne sa petite-amie avec le…
La partie de détente à la plage de Thiaroye a viré à un procès pour détention de drogue. Les mis en cause se nomment A. Thiam, une coiffeuse, Al. Sall, un livreur, et «Fallou». Ce dernier, qui serait l’initiateur de la sortie, est en fuite tandis que les autres ont été jugés devant le tribunal de Pikine/Guédiawaye, lundi dernier.
Selon L’Observateur, qui a assisté à l’audience, les faits remontent à lundi 20 octobre, donc une semaine avant la comparution des prévenus.
Ce jour-là, une patrouille de gendarmes surgit devant le trio, qui prenait du bon temps à la plage de Thiaroye. «Pris de panique, Fallou détale aussitôt, laissant derrière lui sa petite-amie et le livreur, détaille le quotidien du Groupe futurs médias. Les éléments de la Brigade tombent sur le livreur, encore assis sur sa moto, et découvrent qu’il détenait onze comprimés de ‘volet’ soigneusement dissimulés, ainsi qu’un sachet de chanvre indien. A. Thiam, dans la confusion, tente de s’éloigner, mais elle est vite rattrapée.»
A. Sall et A. Thiam seront déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt, lundi 22 octobre. Au tribunal, le premier a reconnu les faits. «C’est moi qui ai acheté les comprimés, sept pièces au total», a-t-il assumé, d’après le journal. Mais le livreur s’est empressé de préciser que les substances étaient destinées à leur consommation personnelle, pas à la revente.
La coiffeuse, pour sa part, a affirmé qu’elle n’a rien à voir avec la drogue découverte par les pandores. «Quand les gendarmes sont arrivés, j’ai voulu fuir, j’ai eu peur. Je n’ai rien touché», a-t-elle juré à la barre.
En écho à sa plaidoirie, le procureur a prononcé une faible implication de A. Thiam dans l'affaire avant de solliciter sa relaxe. Pour le livreur, le ministère public a requis la requalification des charges en détention simple de drogue.
Le tribunal est allé dans le sens du parquet : «la coiffeuse a été libérée de toutes les charges et le livreur, reconnu coupable de détention de drogue en vue d’un usage personnel, est condamné à trois mois ferme», rapporte L’Observateur.
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