Finances : Moody’s explique pourquoi elle a dégradé "encore" la note du Sénégal
Comme indiqué il y a peu, Moody’s a dégradé la note du Sénégal. Dans son bulletin parcouru par Seneweb, l'agence de notation a expliqué les raisons principales pour lesquelles elle a pris une telle décision.
«Cette dégradation reflète les risques accrus pesant sur la trajectoire de la dette et la liquidité du Sénégal depuis notre décision de notation de février 2025. Un exercice de rapprochement ultérieur a conduit à une dette estimée à 119 % du PIB pour 2024, ce qui complique l'ajustement budgétaire pour une réduction durable de la dette, malgré les avantages de crédit liés à l'adhésion à l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)», a expliqué l’agence de notation dans son texte publié sur son site web.
Moody’s évoque aussi des progrès plus lents que prévu surtout pour décrocher un nouveau programme avec le FMI. Ce qui rend «le gouvernement dépendant du marché régional, relativement coûteux, pour répondre à des besoins de financement élevés». Cette situation accroît, selon l’agence de notation, les risques de liquidité et contribue à la détérioration de la capacité d'endettement. Pour ce qui est de la perspective négative, elle reflète, selon l’agence de notation, «les risques pesant sur la liquidité publique».
Commentaires (32)
Jub
Jubal
Junanti
Louné Fang Kénn Douko Jiêkh
FOCUS REK
S'IL N'avait pas confiance pour le Sénègal ils n allaient investir presque 12 milles millards
Dougnou Yalla Dougnou Yonentibi
Down play us avec ces Notes a la Con. REFUSONS LES GARS
FOCUS REK
maintenant nous nous retrouvons au fond du gouffre ou même de la mine d´or laissée par le lion retranché à Marakech. Depuis avril 2024 aucune pose de 1ere pièrre, aucune couche de peinture, aucun kilométre de route, aucune salle de classe, aucun poste de santé, aucun forage...au sénégal. Alors que l´homme fort nous promettait de changer radicalement le pays en 2 mois d´exercice du pouvoir...🫥....Il nous avait même dit qu´il y aurait autant de poissons que les vendeuses allaient avoir beaucoup de difficultés pour les écouler et même pour les offrir aux nécessiteux. Cela fait 3 semaines que je n´ai pas mangé le kétiakh -poisson séché. Je ne crois pas à vos accusations comme quoi : c´est encore le lion dormant à Marakech qui aurait volé les caisses de l´ ètat et dissimulé dans son thiaya-Pantalon bouffon. Au moins avec lui je mangeais 3 fois par jour et j´ avais du courant et de l´eau.... maintenant je rase les murs mange du pain sec, bois mon kinkéliba le matin avant de me faufiler à la tombé de la nuit... dans l´obscurité... de préférence lors d´une coupure d´électricité vers la vielle dame qui vend du cous-cous au coin de la rue. Elle me donnait même à crédit car je suis devenu un client assidu. Depuis quelques semaines, elle m´a dit que les taxes étaient pour elle un cauchemar.............. donc lambaye niawna. Les carottes sont cuites pour moi🤣. Mon rêve d´un sénégal meilleurs s´est transformé en cauchemar.
Le train Senegal est en marche, les choses ne seront plus comme avant.
Notez, déchirez, faites ce que voulez mais ce pays va changer, une nouvelle direction et de nouvelles orientations et opportunités.
L impérialisme va être anéanti en terre Senegalaise
Pire les agences de notations n'ont pas vu venir la crise de la dette grecque, ni Argentine encore moins celle du bengladesh qui a fait défaut et a perdu son port au profit de la Chine.
Ce sont des tonneaux vides je vous dit. Il font de la météo géopolitique. Relisez ce que moodys écrit. Le Senegal dépend du marché de l'uemoa qu'ils jugent cher. C'est une appréciation subjective. Le marché international avec leur notations n'est pas moins cher. Plus large oui mais moins cher non.
Ensuite ils jugent le besoin de financement énorme, 5000 milliards, ce qui est une évidence car les échéances et amortissements arrivent à terme. Et dans le besoin de financement le seul paramètre sur lequel nous pouvons jouer est le déficit budgétaire qui est de 1600 milliards . Pour le réduire il faut de la croissance et des impôts plus importants. C'est cela le plan de redressement. Autrement ce serait un plan d'austérité avec l'annulation des subventions et des coupes budgétaires, autrement une sortie par le bas.
Moodys, fmi mbeullé ! Le Sénégal a choisi une sortie par le haut ! Audacieuse et ambitieuse mais surtout sereine et convaincue. Heureusement que nous n'avons pas eu un accord avec le fmi auparavant car ils auraient réclamé un plan d'austérité. Avec notre structure économique où seule 7% de l'activité économique est formalisée nous avons un boulevard pour accroître les ressources avec les impôts.
Autre point important c'est la balance de paiements qu'il faut voire. Elle est structurellement déficitaire dans nos économies. La diminution des importations en marche doit être le moteur de son rééquilibrage. Car chaque importation est une sortie de devise. Dans ce sens les blocages d'importations de produits alimentaires est une très bonne chose. Pour les exportations qui font une rentrée de devises la seule solution est d'accélérer les capacités de transformations des matières premières. Sans oublier que les importations de gaz devront être nulles l'année prochaine avec l'achat direct de nos besoins à BP. L'énergie étant un des facteurs de maîtrise des facteurs de productions avec le capital. Ce dernier c'est de l'investissement avec le nouveau cgi il devrait faire une émulation.
Nous sommes sur la bonne trajectoire.
Le mal du Senegal c est Sonko
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