Écouter, comprendre, et témoigner de son engagement à améliorer durablement l'approvisionnement en eau. C’est l’objectif de la direction territoriale de SEN'EAU qui a rencontré, ce jeudi 10 avril 2025, les populations de Djingue Cissé, dans la commune de Taïba-Ndiaye, les résidants du quartier Keur Penda Yéri, à Tivaouane. Elle a aussi visité le forage F4 et le réservoir R4. Une tournée dans le département de Tivaouane marquée par des avancées qui ont été saluées, des doléances partagées et surtout un dialogue franc pour bâtir la confiance.
Le directeur territorial de SEN'EAU, Malick Mbaye, indique que, désormais, la société a tous les moyens pour assurer un approvisionnement correct en eau de la ville de Tivaouane, aussi bien en temps normal que lors des grands événements religieux comme le Gamou. « Les temps où Tivaouane manquait d’eau pendant le Gamou sont complètement dépassés », assure M. Mbaye, qui justice sa descente sur des sites plus proches des zones rurales par le fait que « les clients sont d’égale dignité » et que « leurs réclamations sont prises en charge et traitées avec le même niveau de priorité ».
Des populations qui ont salué « la promptitude des autorités à prendre en charge les réclamations des populations » et ont témoigné de « l’amélioration de la disponibilité de l’eau, depuis la mise en service des unités de production », en se réjouissant de « la fin du calvaire des longues attentes nocturnes pour avoir le liquide précieux ». La détérioration de la qualité de l’eau en provenance de l’unité de production F3 avait enregistré du côté des populations beaucoup de réclamations liées surtout à la couleur, à l’odeur et au goût du liquide distribué dans ces localités. « Cet aspect de l’eau n’enlève strictement rien à sa qualité intrinsèque », assure pourtant le directeur territorial, selon qui « des correctifs ont été apportés ».
Le directeur territorial de SEN’EAU a souligné « l'importance toute particulière que revêt le site du réservoir R4, une installation stratégique dans le dispositif d’alimentation en eau de la cité religieuse, notamment dans la prise en charge ou la gestion du Gamou. L’un des plus importants dans le système d’alimentation en eau de Tivaouane ». Malick Mbaye rappelle que la ville de Tivaouane consomme en moyenne 450 000 m3 d’eau par mois. Un chiffre qui est doublé en période du Gamou, pouvant atteindre parfois « un million de mètres cubes ». Il explique que toute cette production est prise en charge de manière particulière durant le Gamou par le poste de contrôle établi au niveau du réservoir 4.
SEN’EAU, d’après Malick Mbaye, ambitionne de mettre en place, à Tivaouane, un système de surveillance et de pilotage de l’alimentation en eau, qui sera équivalant à celui de Dakar. Il évoque « une raison toute stratégique : pendant le Gamou, la ville de Maodo à un tel niveau d’importance en termes de consommation qu’elle ne peut plus être gérée comme un centre normal ». Il souligne que tous les outils de pilotage modernes et de gestion de réseaux d’eau vont être déployés à Tivaouane, pour pouvoir avoir une visibilité et un pilotage à temps réel de la Cité religieuse, notamment en période de Gamou.
Une occasion pour M. Mbaye, de revenir sur plusieurs niveaux de contrôle, aussi bien avec les installations, l'es équipements et compétences disponibles à Thiès, le laboratoire central qui déroule un programme de contrôle mensuel et effectue des missions de contrôle inopinées. Aussi, cette eau est contrôlée par la SONES, par le biais de son laboratoire et d’autres laboratoires indépendants contractés », rassure le directeur territorial. Sans compter le laboratoire de l’Institut Pasteur chargé de vérifier et de contrôler, à Thiès, la qualité de l’eau distribuée, à travers des opérations régulières et inopinées.
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