L'hivernage point à l'horizon. Il nourrit l'espoir des paysans et étanche la soif de liberté des enfants, qui plongent poings et pieds liés dans les grandes vacances scolaires.

L'hivernage, c'est l'eau de pluie, l'herbe qui pousse, la mer, le soleil, les bruits et les odeurs…

Cependant l'hivernage angoisse les parents, qui redoutent les maladies saisonnières, véritables bourreaux des petits et des budgets des familles.

Parmi ces pathologies, la plus connue est sans doute le paludisme.  La fièvre s'installe, la température du corps prend l'ascenseur, les maux de tête étouffent le malade, qui peut avoir des vomissements et, dans les cas extrêmes, des convulsions avant de tomber dans les délires, voire le coma.

Le facteur responsable ? Le chef de la Sauvegarde départementale d'hygiène de Dakar, adjudant-major Alla Ngom, pointe le développement des larves de moustiques suivant trois conditions cumulatives : la stagnation d'eau, la température supérieure ou égale à 19 degrés et l'altitude (moins d'un kilomètre).

Le Sénégal a fait d'énormes progrès en matière de lutte contre le paludisme. Selon l'adjudant-major Ngom, de 8000 décès annuels avant 2000, le pays est passé à 300 morts aujourd'hui. Les campagnes de distribution de Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda), sont passées par là, souligne-t-il.

Les enfants de 0 à 5 ans sont les plus touchés et les régions Sud et Est du Sénégal, où il pleut beaucoup, concentrent le plus de malades.

Mais il n'y a pas que le palu pendant l'hivernage. «Nous avons (aussi) tout ce qui est en rapport avec la diarrhée qui est une maladie hydrique», signale Amadou Yéry Camara, médecin chef de la région de Sédhiou.

Il y a aussi la gale, les maladies respiratoires comme l'asthme ou les bronchites à répétition, la grippe…

Quelles sont les causes de ces maladies saisonnières ? Les symptômes ? Les conséquences ? Les moyens de traitement ? Et, surtout, comment les   prévenir ?

Réponses dans cette vidéo de ce nouveau numéro de notre Bulletin de santé hebdomadaire.