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Conflit israélo-palestinien : Le ministre Jean Baptiste Tine réaffirme l’engagement et l’attachement indéfectible du Sénégal au respect du droit international

Auteur: Cheikhou AIDARA & Oumar SAMB (Images)

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Conflit israélo-palestinien : Le ministre Jean Baptiste Tine réaffirme l’engagement et l’attachement indéfectible du Sénégal au respect du droit international

La conférence 2025 sur la question de Jérusalem s’est ouverte ce mercredi 9 juillet, à Dakar, au Sénégal, sur le thème « Oppression et déplacement des Palestiniens à Jérusalem dans l’ombre de la guerre : un microcosme de la situation dans l’ensemble du Territoire palestinien occupé ». Organisée sous l’égide des Nations-Unies à travers le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP) et l’Organisation de la coopération islamique (OCI), cette rencontre de deux jours (08 et 09 juillet) vise à « examiner ensemble la question aussi cruciale que celle du retour à la paix, du retour de la paix à Jérusalem, Al-Qods ». L’ouverture officielle des travaux a été présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal, M. Jean Baptiste Tine, en présence du président du Comité, l’ambassadeur Coly Seck ; du représentant de l’Etat de Palestine, l’ambassadeur Riyad Mansour ; du représentant de l’OCI, l’ambassadeur Samir Bakr ; du représentant de l’ONU, Mme Barrie Freeman ; entre autres.
« La situation à Gaza est le reflet d'une communauté internationale divisée »
En présidant cette importante rencontre au nom de Madame le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé l’engagement et l’attachement indéfectible du Sénégal au respect du droit international, à une justice équitable et à la sauvegarde de la dignité humaine.
« Aujourd'hui, la situation à Gaza est le reflet d'une communauté internationale divisée. La ville porte les stigmates d'une guerre effroyable ayant causé plus de 55 000 morts en majorité des femmes et des enfants, des milliers de blessés, des millions de déplacés, et l'anéantissement d'une économie bâtie au prix de décennies d'efforts. A ce tableau tragique s'ajoute le préjudice moral infligé à notre humanité commune », a souligné le Général Jean Baptiste Tine.
Il ajoute : « L'occupation et l'annexion de Jérusalem sont illégales. Tous les États membres ont donc l'obligation de s'abstenir de tout acte susceptible de légitimer ou de pérenniser cette situation. Pour sa part, le Sénégal réaffirme son engagement, son attachement indéfectible au respect du droit international, à une justice équitable et à la sauvegarde de la dignité humaine. Plus que jamais, notre pays soutient résolument le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'établissement d'un État indépendant, conformément à la solution à deux États, vivant côte à côte, en paix et en sécurité avec Jérusalem Est pour capitale de la Palestine ».
A cet égard, l’autorité étatique a tenu à saluer « le travail remarquable du comité, notamment les contributions des délégations de la Palestine, de Cuba, de la Namibie, de la Malaisie, de l’Indonésie et du Nicaragua, ainsi que l’engagement constant de la division des droits des Palestiniens au sein du secrétariat des Nations-Unies ».
Pour le ministre de l’Intérieur sénégalais, cette conférence ne doit pas être « une tribune de plus réservée à des condamnations répétées ». Elle doit constituer « un tournant décisif dans les efforts de la communauté internationale pour parvenir à une solution juste et définitive à la question palestinienne ».
« Alors que les initiatives diplomatiques s’essoufflent et que les appels au cessez-le-feu se heurtent à l’indifférence de certains, nous avons le devoir de transformer notre indignation en action, notre solidarité en stratégie, et notre compassion en engagement concret. Nous appelons à une relance rapide et crédible du processus de paix, à l’adoption d’un mécanisme international de protection des civils, à la mise en œuvre du Plan arabe de reconstruction, ainsi qu’à la reconnaissance effective de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale, dans les frontières d’avant 1967 », a laissé entendre le Général Tine. Avant de se réjouir de la tenue prochaine de la conférence sur la solution à deux États dont le Sénégal est appelé à présider la Table ronde n°7, consacrée à un pilier fondamental du multilatéralisme et de la paix : le respect du droit international.
« Du haut de cette tribune, permettez-moi de le dire avec clarté : nous n’appelons pas à la haine, mais à la justice ; non à la division, mais à une dignité partagée et à la paix. Car l’état de paix est le seul compatible avec notre idéal d’un monde solidaire, tourné vers le mieux-être collectif. Jérusalem ne doit pas devenir une ville d’exclusion, réservée à certains et fermée à d’autres. Elle est, et doit rester, un patrimoine universel, ouvert à tous les croyants, à toutes les mémoires et à toutes les espérances. Ensemble, faisons-en sorte que Jérusalem redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : un lieu de paix, de dialogue et d’espérance pour l’humanité », a conclu le ministre sénégalais, tout en souhaitant que « les travaux soient sereins, riches, profonds et porteurs d’avenir, avec à la clé des propositions concrètes, fortes et justes » pour une paix durable au Moyen-Orient.
Auteur: Cheikhou AIDARA & Oumar SAMB (Images)

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