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Habitante de Keur Massar et ministre déléguée chargée de la Restructuration et de la Requalification des banlieues auprès du renouveau urbain, de l’Habitat et du cadre de vie, Mme Fatou Tambédou a un vécu et est une voix autorisée pour parler de lancinante question des inondations que vit cette localité depuis les grandes pluies de 2005. Son constat est que, « les inondations sont devenues une histoire ancienne ». Elle le dit dans l’émission Ganou Seneweb, en détaillant les étapes qui ont permis d’arriver à cette situation satisfaisante, et aux perspectives subséquentes. Tout part du plan décennal porte, en direction de son terme en 2022, une « nouvelle façon faire » et a déjà permis de réaliser des ouvrages structurants. « Après les inondations, penser à la nouvelle utilisation des zones libérées, pour y offrir un cadre de vie harmonieux aux populations », précise Mme le ministre. Du coup, il n’y aura plus besoin de délocaliser les sinistrés, comme avec Tawfekh à Tivaouane Peulh et Niaga. Elle révèle sur ce registre : « la délocalisation c’est révolu. L’Etat ne peut plus continuer à offrir des logements gratuitement » en créant des disparités.
Militante de l’Alliance Pour la République, Apr, Mme Fatou Tambédou dit avoir rejoint la formation du président Macky Sall, pour ses premiers pas en politique, motivée par son « instinct droit de l’hommiste » en constant que « les droits d’un homme étaient bafoués ». Elle sentait également « une volonté de renouveau » offrant à la jeunesse « un lendemain meilleur », grâce à une nouvelle façon de faire de la politique. Membre du secrétariat politique national, elle a son avis sur certains débats actuels concernant leur leader. Pour la réduction ou non du mandat, la juriste de formation, est d’avis que « Macky Sall doit maintenir les 7 ans. Son engagement n’est pas un serment. Il a été élu pour cette échéance et ce qui compte ce sont les résultats », argumente-t-elle. Pour ensuite avertir : « la réduction peut se retourner contre lui. Beaucoup d’engagements étant pris. Si on ne les réalise pas à la fin du mandat », il peut y avoir problème.
A propos le débat sur l’avenir de Benno, la ministre défend tout aussi bien le principe à la base de sa création qu’eux ne mettront pas en péril, qu’elle appelle les alliés à « prendre leurs responsabilités » car, « on ne peut pas vouloir une chose et son contraire ».
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