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(Ganou Seneweb)- Samba Ndiaye-Directeur Général de la Sirn: «Qu’on l’appelle transhumance, migration, c’est ce que j’ai choisi et je l’assume»

Auteur: Souleymane Thiam-Seneweb TV

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Capture d'ecran video youtube

 La Société des Infrastructures et Réparation Navale (Sirn) a été cité dans le dernier rapport de la Cour des Comptes, lequel met en exergue des malversations de la part notamment de deux de ses précédents présidents de conseil d’administration.

 Invité de Ganou Seneweb, Samba Ndiaye, le Directeur Général actuel, bien que non concerné, regrette que «certains soient allés très vite en besogne en (le)mettant à la une des journaux ». Il trouve cette démarche d’autant plus dommageable que, pendant ce temps, on tait son bilan éloquent. «J’ai trouvé la Sirn dans une situation où il n’y avait même pas d’organigramme, d’agents ayant le bac. J’ai du donc beaucoup travailler pour recréer une société. J’ai fait beaucoup d’efforts pour redresser la situation. D’une situation négative les années d’avant, la société est devenue largement bénéficiaire», dit-dans cette émission.

Cette embellie permet désormais de voir plus grand, en créant sur les flancs de la Sirn «une autre société, Sen Galgui, dont nous détenons 49%, créée avec des partenaires italiens pour démarrer la première fois la construction navale au Sénégal», révèle le Dg. «Ce sera dans un premier temps, le renouvellement de la flotte de pêche artisanale, en remplaçant les pirogues en bois par des pirogues en fibres de verre, une seconde phase va concerner le transport fluviomaritime et plus tard nous ferons des bateaux de surveillance et de plaisance», explique le Dg de la Sirn. Concernant le remplacement des pirogues, souvent sujet à polémique, M. Ndiaye a un argument convaincant : « la pirogue de bois a une durée de 5 ans avec beaucoup d’investissement alors que le verre peut tenir entre 30, 35 jusqu’à 40 ans ».

Maire de Ndoffane, dans la région de Kaolack, Samba Ndiaye est un des rares responsables libéraux à conserver son fauteuil en 2012. Son secret ? « On a été élu pour travailler, pour régler les problèmes des populations. La priorité est l’éducation, on a estimé qu’il faut permettre à nos enfants d’étudier dans les meilleures conditions pour être les futurs cadres qui vont nous remplacer. Les autres aspects suivent : mouvements de femmes, imams, instauration d’un climat de dialogue. Les populations ont compris ». Et ces dernières seront davantage ravies, dit-il, au terme de son programme 20-20 élaboré autour de 7 points, avec notamment,« un climat de paix et de quiétude ainsi que la généralisation de l’eau et de l’électricité parce que la ville grandit », dit-il.

La certitude de compter sur cette « force » a beaucoup joué sur la création de son Mouvement pour le Développement Intégral du Sénégal (Mdis), après son départ du Pds, pour soutenir le président Macky Sall. Ce mouvement politique faisant aujourd’hui polémique, Samba Ndiaye se veut, lui, tranchant : « quand on est à un certain niveau, on doit pouvoir s’assumer. Qu’on l’appelle transhumance, migration, c’est ça que j’ai choisi et j’assume ».

Auteur: Souleymane Thiam-Seneweb TV
Publié le: Jeudi 23 Juillet 2015

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