L’État du Sénégal a procédé au lancement officiel de la Convention nationale de la Jeunesse, un nouveau cadre de concertation et de dialogue visant à renforcer l’implication de la jeunesse dans les processus institutionnels et l’élaboration des politiques publiques. Adoptée en Conseil des ministres le 12 novembre 2025, cette initiative est considérée comme une étape déterminante dans la consolidation du partenariat entre l’État et les organisations de jeunesse.

Présidant la cérémonie, le secrétaire général du ministère des Sports et de la Jeunesse, Moustapha Diagne, a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour une participation durable de la jeunesse dans la gouvernance publique, insistant sur le fait que les jeunes occupent désormais une place centrale et pérenne dans les mécanismes de décision. Khady Diene Gaye a rappelé que près de 75 % de la population sénégalaise est âgée de moins de 35 ans, conférant à la jeunesse un rôle stratégique dans le développement national. La Convention se veut un espace de dialogue constructif pour identifier des solutions durables et inclusives.

Le président du Consortium Jeunesse Sénégal, Sobel Aziz Ngom, a mis l’accent sur la centralité de la jeunesse dans les politiques publiques, avertissant que toute marginalisation serait préjudiciable à l’avenir du pays. Il a plaidé pour une inclusion accrue, le renforcement du système éducatif et une insertion professionnelle effective des jeunes.

Les travaux de la convention s’articuleront autour de cinq thématiques prioritaires : l’engagement citoyen, l’entreprise et l’emploi, l’éducation, la formation et l’orientation, l’entrepreneuriat, ainsi que la gouvernance participative, avec un accent particulier mis sur le milieu rural. Avec la participation des quatorze directeurs régionaux de la jeunesse, ce cadre ambitionne d’instaurer une dynamique participative durable, fondée sur l’écoute et la co-construction de politiques publiques adaptées aux aspirations et aux besoins de la jeunesse sénégalaise.