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Orange Business Days : Sonatel célèbre ses 40 ans sous le signe de l'audace numérique

Auteur: Bernardette Seynabou FAYE

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Orange Business Days : Sonatel célèbre ses 40 ans sous le signe de l'audace numérique

Le Groupe Sonatel a ouvert, ce jeudi 18 décembre 2025, la troisième édition des Orange Business Days (OBD). Cet événement majeur, qui coïncide avec le 40e anniversaire de l'entreprise, s'affirme comme le carrefour stratégique pour accélérer la transformation digitale de l'économie sénégalaise.

Placée sous le thème : « Avec vous depuis 40 ans pour un numérique audacieux, responsable et au cœur de vos enjeux », cette édition réunit 27 partenaires stratégiques et 20 startups innovantes.

Plus qu’une simple exposition, les OBD se veulent un laboratoire de solutions où s'invente le futur numérique du Sénégal.

Lors de la cérémonie officielle, Brelotte Ba, Directeur Général de la Sonatel, a réaffirmé le rôle historique de l'entreprise. « Sonatel a toujours été un catalyseur du développement numérique au Sénégal », a-t-il rappelé, tout en précisant que l'ambition actuelle dépasse la simple connectivité. L'accent est désormais mis sur des services à haute valeur ajoutée tels que le Cloud et la cybersécurité, piliers indispensables de la maturité numérique des entreprises nationales.

Pour M. Ba, les OBD constituent un cadre de réflexion essentiel pour relever les défis du cadre réglementaire et de la politique d'innovation. L'objectif est clair : soutenir l'ambition du Sénégal de se hisser au rang de leader numérique sur le continent africain.

Le "New Deal Technologique" et la souveraineté numérique

Le concept de New Deal Technologique a été au centre des échanges. Le Directeur Général a souligné la disponibilité d'Orange pour accompagner les projets structurants de l'État, notamment l'infrastructure à clés publiques (PKI) et l'identité numérique.

Cette vision est partagée par les autorités étatiques. El Hadj Cheikh Sylla, Directeur des Télécommunications au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a insisté sur l'importance de la digitalisation souveraine de l'administration. « Des projets tels que l'identité numérique, la PKI et le guichet unique sont essentiels pour nos startups et le développement global du pays », a-t-il déclaré.

Une stratégie inclusive pour un accès universel

Grâce au programme prioritaire numéro 2 du New Deal Technologique, les acteurs du secteur travaillent à l'amélioration de l'environnement juridique et à l'élaboration d'une stratégie d'aménagement numérique.

L'ambition affichée par M. Sylla est de rendre le numérique accessible à chaque citoyen sénégalais, sur toute l'étendue du territoire, et ce, dans un avenir très proche.

En clôturant cette première journée, les participants ont salué la vitalité d'un écosystème où grandes entreprises, startups et institutions collaborent pour bâtir un numérique responsable et inclusif.

Auteur: Bernardette Seynabou FAYE
Publié le: Vendredi 19 Décembre 2025

Commentaires (2)

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    Darkpenguin il y a 53 minutes
    À travers ce texte une chose est certaine on essaie de réécrire l'histoire et fournir une tronquée, la vérité de ce qui est vécu sur le terrain est tout autre. D'abord le Sénégal n'a plus un Société Nationale de Télécommunications (SO.NA.TEL), le président en conseil des ministres ne homme pas le directeur et le président du conseil d'administration et c'est une concurrence déloyale d'user de l'enseigne par rapport aux autres opérateurs..
    Beaucoup de choses d'autres qui ne sont pas pour l'intérêt du Sénégal, déformées transparaîssent dans ce texte ce qui fait qu'Il y’a une nécessité manifeste de reprise en main de l'autorité de l'état et le retour effectif des leviers de gouvernance de notre espace numérique exclusivement entre les mains de ceux les seuls dépositaires de la souveraineté populaire. Les décisions à prendre sur notre destin dans l'économie numérique doivent revenir entre les mains de ceux désignés par le peuple Sénégalais. Durant les deux décennies passées il ne faisait l'ombre d'un doute et ce n’était pas un secret de polichinelle, quant il venait des mesures à prendre sur le secteur des télécommunications, la multinationale française des télécom Orange avait les initiatives, toute la main mise sur les contours et rédigeait les mesures à la lettre près les décisions à appliquer dont l'état devait se soumettre. Il faut se souvenir de la réponse humiliante donnée aux injonctions de l'ancien président Sall quant il demandait un retour aux tarifs précédents où en période de Covid-19 en plein couvre feu les tarifs de connexion avaient été brutalement augmentés.... Cette perte de l'autorité avait contribué à d'énormes pertes de recettes pour l'État, les exemples foisonnent pour ne citer que l'annulation des Appels Entrant et l'abandon de la majoration de l'unité d'appel par un pourcentage au profit du trésor. Pour les populations la liberté de prises de décisions sur la politique commerciale de ses activités par l'opérateur avait résulté sur des blocages pour adopter l'économie numérique et ça duré pendant plus d'une décennie et demie avec une situation où le paiement numérique était économiquement non rentable perturbant toutes les économies de chaîne qui s'en suivaient dans des secteurs divers avec les tarifs exorbitants d'OM où pour 5000f il fallait payer presque 500 f soit 10% pour le simple fait de transférer de l'argent dun compte de porte monnaie numérique à un autre au-delà des taux d'intérêts fixés par la BCEAO pour les emprunts dans les institutions financières banquaire, heureusement l'arrivée de WAVE y metta fin.
    Aujourd'hui au Sénégal nous sommes à deux générations derrière les évolutions technologiques l'internet si nous prenons ce qui est aujourd'hui la référence des DÉBITS et des LATENCE devenue la norme mondiale qui montre des faiblesse des nôtres, l'insuffisance de la ressource en bande passante au Sénégal. La grandeur d'un DEBIT détermine la qualité d'un réseau c'est à dire le parquet de transferts de données par seconde d'un réseau détermine sa qualité et le progrès en terme de télécommunications, qui a nécessité l'adoption de nouveaux supports et l'abandonne des précédents pour l'augmenter comme aujourd'hui la fibre optique et la 5G aujourd'hui comme support parce qu'il offrent la possibilité d'augmenter plus cela.. Mais bizarrement les débits chez nous sont restés les mêmes de ceux des débits de l'ancien Adsl à l'orée des années 2000, très lents, faibles à la limite du ridicule malgré les nouveaux supports fibre et 5G avec des 10 Mbps voir 40 Mbps par seconde alors que dans le reste du monde c'est le GIGABIT (1000 Mbps/s) qui le standard minimum.
    Aujourd'hui on ne parle plus de couverture totale du territoire et la pénétration de l'internet dans l'ensemble du pays, des problèmes d'un passé révolu oubliés, désormais aucune localité n'est laissée derrière sans la possibilité d'accéder au réseau mondiale à cause de la connexion directe satellitaire en orbite basse LEO qui est devenue la SOLUTION, mais encore bizarrement chez nous cela reste toujours un problème très aiguë et discriminant en excluant les zones éloignées . Et pourtant par une simple signature avec STARLINK partout l'internet bon marché et très rapide avec des débits de plusieurs centaines de Mbps par seconde serait disponible, malheureusement les mêmes agitateurs, acteurs et facteurs bloquant du passé sont toujours actifs là-bas encore pour dissuader l'état du Sénégal.
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    Anta Fall il y a 34 minutes
    UNE RÉSUMÉ DE CES DERNIERS 40 ANS DE LA NUMÉRISATION DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES AU SÉNÉGAL
    Pendant longtemps le Mobile money a existé au Sénégal sous sa plus simple expression via le transfert d'argent par le digital dans des kiosques et boutiques avec quelques applications d'opérateurs de mobile money WARI, DIONI-DIONI ,dont le fameux ORANGE MONEY (OM) le filiale sénégalais de la multinationale française Orange France Telecom qui déjà comme concurrent des autres Opérateurs de Transfert d'argent avait l'indéniable avantage d'appartenir à l'opérateur principal de téléphonie du pays qui le met en position dominante, qui est à la fois propriétaire des infrastructures, gestionnaire du réseau et octroyait les bandes passantes pour les services qu'il fournissait aux autres en termes faciles de lui dépendait la neutralité numérique c'est à dire la disponibilité effective de leur réseau et la fluidité de leurs applications..
    La neutralité numérique (ou neutralité du net) est un principe fondamental d'Internet qui exige que les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) traitent tous les flux de données de manière égale, sans discriminer. Et de mémoires on se rappelle qu'à la veille des grands événements il n'était pas rare que ces derniers : Joni-Joni, Wari etc dans leurs kiosques “réseau Amoul” une panne de réseau était souvent adressée aux clients pour montrer l'impossibilité d'effectuer leurs demandes d’envois ou réception d'argent. C'était le décor et la réalité de l'époque plantés où il nous était imposé 10% de frais par transaction où il fallait pour 5000 F à envoyer débourser presque 500 F un taux de 10% qui était même supérieur au taux d'emprunt des banques établi par la Banque Centrale, ceux qui effectuaient des envois à leurs familles ou essayaient de payer par ce biais voyaient ainsi d'énormes sommes de leurs revenus disparaître ainsi dans les coffres de l'opérateur de téléphonie. Cela s'était soldé par un retard sur la numérisation des activités économiques, il était pratiquement impossible compte tenu des frais de transfert existants de vendre, d'acheter ou de faire son business en ligne les marges de bénéfices ajoutées plus les frais de transfert rendaient non viable toutes activités économiques sur le numérique.
    La numérisation des activités économiques était ainsi bloquée au Sénégal pendant plus dix ans et l'opérateur principal en situation de monopole envisageait de s'élargir dans l'ensemble du Fintech la finance numérique: banking, prêts aux particuliers etc, il voulait élargir son monopole sur l'ensemble de l'avenir de ce secteur de la finance digitale partant de sa position de force avec un total contrôle des infrastructures Hardware et des applications Software. Et c'est là que je dis de que "Nous l'avons échappé belle" n'eut été l'arrivée d'un dernier Larron WAVE qui nous a permis de se débarrasser de ses pièges et par l’introduction ses frais à 1%, de rentrer pleinement l'économie digitale avec le portefeuille numérique. Aujourd'hui il devient de plus en plus un réflexe de paiement et d'autres activités de création d'emplois et de revenus sur les plateformes numérique se sont suivies dans le commerce en ligne, la distribution Tiak Tiak et beaucoup d’autres emplois.
    La finance numérique au Sénégal revient de loin sortie des mains d'une multinationale qui l'utilisait comme un moyen de pillage, L'ÉTAT DU SÉNÉGAL pour le bien commun et notre sécurité financière veut en des proportions acceptable en user pour équilibrer le budget national et le rendre moins vulnérable à l'emprunt et la dette, nous sommes à 100% en phase avec lui, ce qui était accepté pour une structure néocoloniale nous pouvons bien le faire pour notre Patrie.

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