De « B- » à « CCC+ » : La note du Sénégal dégradée par S&P
Le Sénégal fait face à une nouvelle vague de turbulences financières. L'agence de notation S&P Global Ratings a annoncé une dégradation significative de la note souveraine à long terme en devises étrangères du pays, la faisant passer de « B- » à « CCC+ ». Cette décision, motivée par des préoccupations croissantes concernant la dette publique et les besoins de financement du pays, place le Sénégal dans une catégorie à risque de défaut "substantiel".
De plus, S&P a placé le pays sous "CreditWatch" avec implication négative, signalant la possibilité de nouvelles baisses de notation si le gouvernement ne parvient pas à refinancer ses échéances commerciales imminentes.
Commentaires (106)
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L’émetteur ou la dette notée est très vulnérable au risque de défaut.
La capacité à honorer les obligations financières dépend de conditions économiques ou financières favorables.
Une détérioration économique pourrait rapidement mener à un défaut.
Si ça se trouve le pourcentage d' endettement est même supérieur à 135%.
Dans ses discours lequel Macky n' a jamais compris les 70% d' endettement
exclusifs aux pays d' Afrique pendant la France actuelle frôle les 130% bien entendu
avec garanties de remboursements largement plus substantielles . Les bailleurs devraient
compter sur les ressources pétro gazières - obligeant Woodside petroleum ( la compagnie australienne )
d'avancer tout ou partie de la dette du pays . Le gouvernement d' Ousmane Sonko trouvera bien la meilleure
marche à suivre , à contrario de constater que leur divergence proviendrait en partie de ce fardeau
Cette organisation satanique de « mairde » n’est là que pour défendre les intérêts des pays occidentaux dans le contrôle de nos richesses en nous imposant l’ouverture de nos marchés et de notre économie aux capitaux occidentaux avec des conditions défavorables pour notre souveraineté et notre développement.
Le Sénégal a été transparent et le FMI savait très bien ce que Macky faisait mais ils ont fermé les yeux tant que ce traître exécutait leurs désirs et ouvrait notre économie aux capitaux occidentaux et donnait tous les marchés aux entreprises des pays occidentaux.
Le Sénégal a tout mis sur la table mais le FMI continue encore d’asphyxier notre économie. Le Sénégal devrait arrêter les négociations et trouver d’autres solutions pour financer notre économie.
Nous avons du pétrole, du gaz, de l’or, du zircon et plein d’autres richesses qui peuvent garantir les financement de notre économie. On peut donc tourner la page du FMI et solliciter le marché financier sous régional et international asiatique.
Contrairement à ce que vous affirmez tous deux, une dégradation de la note souveraine en CCC+ peut malheureusement empecher certains investisseurs institutionnels de preter au Sénégal ou d’y aller investir. Ce n’est pas une question d’opinion, de complot contre les Noirs, contre Ousmane Sonko, l'Afrique ou je ne sais quoi, mais de mandats, de réglementation et de contraintes prudentielles Il y a beaucoup de fonds (pensions, assurances, fonds, "investment grade" et je peux vous donner des noms pour que vous verifiez de vous-memes) n’ont pas le droit de détenir des obligations notees sous B- ou CCC. Une dette en CCC+ devient automatiquement inéligible.
Consequence pour nous : la base d’investisseurs se réduit mécaniquement. Il ne va plus rester plus que les fonds spécialisés en dette "distressed" (or c'est une niche) ou les hedge funds. Notre pays va devoir offrir des rendements beaucoup plus élevés pour attirer de nouveaux prêteurs. Or sans preteurs, pas d'investissements.
Au Japon, la nouvelle Première ministre a, quant à elle, promulgué une loi réduisant le salaire de l’ensemble des membres du gouvernement, elle y comprise, et supprimant par ailleurs toutes les indemnités.
- Nouvelle notation : S&P Global Ratings a abaissé la note souveraine à long terme en devises étrangères du Sénégal de « B- » à « CCC+ ».
- Signification : Cette note correspond au 17e échelon de la grille S&P, indiquant une qualité de crédit médiocre et un risque substantiel de non-remboursement
Surveillance « CreditWatch » avec implication négative
- CreditWatch : Le Sénégal est désormais sous surveillance négative, ce qui signifie que d'autres baisses de notation sont probables si les échéances commerciales ne sont pas refinancées.
- Visibilité limitée : S&P évoque une fragilité budgétaire croissante et une visibilité réduite sur la capacité du gouvernement à mobiliser des financements.
Facteurs aggravants
- Dette publique élevée : Le pays fait face à un déficit budgétaire significatif et des besoins d’emprunt importants pour 2026.
- Découverte de dettes cachées : Une découverte récente de 11 milliards USD de dettes non déclarées par l’ancienne administration a accentué la crise.
- Contexte politique et économique incertain : L’arrivée de nouvelles autorités n’a pas encore permis de stabiliser les finances publiques.
Conséquences et perspectives
- Accès au financement : Cette dégradation pourrait renchérir le coût du crédit pour le Sénégal et réduire l’appétit des investisseurs.
- Nécessité d’un plan de refinancement : Le gouvernement devra présenter rapidement une stratégie crédible pour honorer ses engagements et rassurer les marchés.
- Impact régional : Cette situation pourrait avoir des répercussions sur la zone UEMOA, notamment en matière de confiance et de stabilité financière.
Voilà le travail des Kulunas.
Jr vais attendre Macky Sall et ses ouailles le jour de la résurrection avec mon mbolde ou yatt
Ba ken romba ma
Le Sénégal depend encore largement des marchés exterieurs (le marché international des Eurobonds, principalement de Londres (ICMA / Eurobond market) et du Luxembourg Stock Exchange), meme si on est dans un marché de gré a gré... L'UEMOA ne peut pas tout faire. Elle est trop fortement sollicitée deja a la fois par la Cote d'Ivoire qui a de gros besoins de financement et une economie solide qui lui permet de tout ramasser, mais bcp aussi par l'AES (je suppose). Qui d'autre que l'UEMOA va se hasarder a preter au Mali alors qu'on ne sait pas qui dirigera ce pays dans 2 ans ?
On ne peut pas ignorer les agences de notation. Le faire reviendrait à ignorer le prix auquel nous allons emprunter. Les agences ne creent pas la crise : elles la constatent, et leurs notes influencent directement les taux d’intérêt, les investisseurs et les bailleurs. Les discours anti-notation, anti- Standard & Poor’s ne protègent pas un pays, ils l’aveuglent.
Les Ivoiriens appellent les Sénégalais des Gorgui, faisant allusion à leur rhétorique, cet art de bien parler mais surtout cette aisance à parler pour tromper les gens. Je me pose toujours la question comment les gens ont été aussi naïfs et dépourvus de sens pour croire aux déclarations farfelues et populistes.
Le Pastef vous a bien entubés. Des apolitiques qui ne faisaient que leur travail de citoyens vous avaient bien avertis mais du fait de votre cécité intellectuelle doublée parfois de haine, cela n’a servi à rien. Vous en étiez au point que si Sonko vous avait dit : Sonko moy Golo, Golo moy Sonko, vous alliez voter pour Golo le Singe et on allait avoir un Président spécial qui va délivrer ses discours en mangeant des cacahuètes, en se grattant partout tout en regardant à gauche et à droite, devant et derrière, et en sautillant partout. Il faut assumer vos actes. Le cerveau, cela sert à réfléchir, sinon on refuse de s’en servir, c’est mauvais.
Il n’y a aucune “entente” entre Standard and Poor's (S&P) et le FMI. Les agences de notation sont des sociétes privées américaines, régulées par les autorités financieres des Etats-Unis et de l’UE. Le FMI est une institution multilaterale où les 180 ou 190 Etats membres, je crois, dont le Sénégal, definissent collectivement les regles. Ils n’ont ni les memes missions, ni les mêmes interets, ni les mêmes sources de financement.
S&P a dégradé la note du Sénegal parce que les chiffres montrent un risque accru de liquidité et de refinancement. C’est exactement ce qu’elle fait pour tous les pays, y compris pour la France qu’elle a dégradee plusieurs fois cette annee. Une agence ne gagne rien a enfoncer un Etat. Au contraire, un pays en defaut rembourse moins, ce qui est mauvais pour les investisseurs et ne rapporte rien au FMI.
Quant au récit selon lequel "la France a comploté avec le FMI pour bloquer une facilité pour le Sénégal", si nous voulons avancer, il faut sortir de ce delire complotiste. Le FMI ne fonctionne pas comme une ambassade. Ce n’est pas un instrument geopolitique d’un pays. Pour obtenir un programme, il suffit de presenter des chiffres credibles et des engagements cohérents. Si le comité technique hesite, ce n’est pas parce qu’un pays tiers l’aurait exigé, mais parce que les données transmises ou les réformes promises ne convainquent pas encore. Imaginer un veto secret français releve du fantasme politique et non l’analyse économique.
bon Dieu !!! cela va de mal en pis. Il est vraiment temps que les gars se reveillent et travaillent.
Ils ne peuvent pas passer leur temps à se plaindre et à ressasser le passé ; Ce qui est fait et fait il est grand temps pour eux de trouver une "solution".
Bordel , ouvrons les yeux et arrêtons les théories de complot ; Un coup FMI nous veut du mal , un coup les agences de notation nous font du sabotage, un coup c'est "ceux qui étaient là qui ont détruit".... Il y'en a marre !!! le Senegal est un PETIT PAYS qui ne pèse rien dans échiquier mondial donc arrêtons cette mascarade de tel est le meilleur du monde ou vos slogans de pseudo révolutionnaires du dimanche; reconnaissons qu'on est trop loin par rapport au rythme mondial et mettons nous au travail !!!!
bordel!!!!
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