Diomaye Faye à l’ONU : Scrabble et discours oublié, Thierno Bocoum crie à l'amateurisme
Thierno Bocoum, président d’AGIR-LES LEADERS, a publié ce mardi une critique acerbe de la prestation du Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui s’est ouverte hier à New York. Arrivé le 21 septembre, Faye a été surpris à jouer au Scrabble durant son voyage, une image qualifiée par Bocoum de « Messi de la diplomatie » n’ayant pas besoin de s’entraîner, alors que d’autres leaders révisaient leurs dossiers.Cependant, une fois à la tribune de l’ONU, Faye s’est retrouvé sans discours, forcé de marquer une pause pour qu’on le lui apporte, exposant une faute protocolaire.
« Les sciences de la performance montrent que les leaders efficaces procèdent toujours à un dernier contrôle eux-mêmes, surtout pour des moments symboliques. On ne monte pas à la Tribune des Nations Unies sans s’assurer que son outil central, à savoir le discours, est physiquement présent », déplore Bocoum. Cet oubli, loin d’être anodin, aurait projeté une « image de légèreté » sur le Sénégal lors de ce moment solennel.
Pour le président d’AGIR-LES LEADERS, le problème réside dans une « hiérarchie des priorités » mal gérée : « Le jeu peut réduire le stress mais il ne saurait remplacer la discipline et la rigueur de la préparation. » Dans un pays en crise, « s’afficher dans le loisir puis faillir à la Tribune des Nations Unies » révèle, selon lui, une « contradiction qui interroge l’art de gouverner ».
Bocoum y voit une « incohérence grave entre communication, préparation et exigence diplomatique », appelant à une réflexion sur la gouvernance alors que le Sénégal cherche à renforcer son influence internationale.
Commentaires (49)
C’est triste de ramener la réflexion à ce niveau.
Vous venez juste de perdre mon respect.
Qui es-tu pour donner des leçons de gouvernance, toi dont la plus grande réalisation reste d'avoir appris à écrire des critiques ? Le Président a oublié son discours ? Au moins, lui a une vision à défendre. Toi, tu n'as que ta hargne pour seul horizon.
Le Scrabble ? Brillante démonstration d'un esprit stratégique qui sait maintenir son acuité lors des grands rendez-vous. Pendant ce temps, tu calculais misérablement le nombre de feuilles sur le pupitre, comme un guetteur qui croit observer l'Histoire alors qu'il ne voit même pas son propre insignifiance.
Rappelle-toi ceci, Bocoum : le Sénégal se souviendra de son Président qui bâtit l'avenir, pas de pleurnichards professionnels dont la jalousie est la seule raison d'être.
Maintenant, retourne à ton obscurité. Les grandes personnes travaillent.
C'est Dieu qui l'a voulu ainsi vu l'importance et la portée du discours
En plein Covid.
Les Bocoum sont des gens biens.
Tu es la pomme pourrie de cette descendance prestigieuse.
Soyez raisonnables et allez a l'essentiel. Tout le monde est critiquable.
Vous évoquez le Scrabble du Président Bassirou Diomaye Faye comme une faute diplomatique et un signe de légèreté. Mais à vrai dire, ce procès d’intention ne tient pas. Un chef d’État n’est pas un robot vissé en permanence à ses dossiers. Gouverner, c’est aussi savoir ménager son esprit, trouver des moments de détente et de respiration, car la lucidité et la clairvoyance naissent d’un équilibre entre travail et repos.
Que le Président ait choisi de se relaxer en jouant au Scrabble pendant son vol n’ôte rien à sa rigueur, ni à son sens des responsabilités. Ce qui compte, ce ne sont pas les anecdotes accessoires, mais la vision, les décisions et les actes qui engagent la Nation.
L’épisode de l’oubli du discours à la tribune de l’ONU relève d’un contretemps logistique, qui peut arriver à tout responsable, même aux plus chevronnés. Faire de ce détail un symbole d’incohérence gouvernementale, c’est réduire le débat à des futilités qui n’élèvent ni la pensée ni la Nation.
Le Sénégal, comme vous le soulignez, traverse des défis majeurs. C’est là-dessus que doit porter la discussion : la diplomatie économique, la paix dans la sous-région, la transformation sociale, la souveraineté monétaire. Voilà l’essentiel.
Plutôt que de s’arrêter à une partie de Scrabble, élevez le débat, Monsieur Bocoum. Car la grandeur d’un leader politique ne se mesure pas dans la chasse aux détails anecdotiques, mais dans sa capacité à éclairer et à proposer sur les enjeux fondamentaux qui déterminent l’avenir de son peuple.
Source IA:
Lors des grandes réunions aux Nations Unies, comme l'Assemblée générale annuelle à New York, les discours des chefs d'État suivent un protocole bien établi. Voici comment cela se passe en général :
📌 Qui dépose les discours des présidents à l’ONU ?
1. Les missions permanentes auprès de l’ONU :
Chaque pays membre de l’ONU dispose d’une mission permanente (ambassade) à New York. C’est cette mission qui est chargée de soumettre le discours officiel du président (ou chef de gouvernement).
2. Le protocole du Secrétariat de l’ONU :
La mission remet le discours au Service du protocole et de la liaison avec les délégations de l’ONU. Ce service gère :
la logistique (ordre de passage, durée, traduction)
la distribution du discours aux interprètes
l’enregistrement pour les archives et la diffusion
3. Format et délais :
Le discours est généralement transmis quelques jours ou heures avant la prise de parole.
Il doit être fourni dans l'une des six langues officielles de l’ONU, souvent en anglais ou en français.
Il est parfois remis sous embargo jusqu’à la livraison officielle.
🎤 Et lors de la prise de parole ?
Le président ou le représentant national lit lui-même le discours à la tribune.
En cas d’empêchement, un ministre des Affaires étrangères ou un ambassadeur peut lire le discours à sa place.
S’attarder sur des détails insignifiants, c’est détourner le regard de ce qui compte vraiment. Ce type de critique ne construit rien, n’élève rien, et n’apporte aucune valeur ajoutée au débat. C’est une distraction, pas une contribution.
L’intelligence, c’est aussi savoir faire la part des choses : reconnaître l’intention, la clarté du message, et la portée des idées. L’erreur est humaine, mais l’obsession du détail est souvent stérile.
Alors, avançons. Parlons fond, parlons vision. Le reste, c’est du bruit.
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