Absent contre Oman en barrage des JO, Dieylani Fall n’était pas du groupe contre l’Afrique du Sud, le Maroc, le Liberia et l’Ouganda pourtant marqué par une forte présence des Olympiques.

Entretien

Vous avez à toutes les éliminatoires des JO, sauf au barrage contre Oman, pourquoi ?

Je ne sais pas, c’est le choix des entraineurs. C’est avec moi que l’aventure des Olympiques a démarré à Benguela par un but égalisateur (1-1 contre l’Angola en éliminatoires de la CAN U23). C’était un match très difficile, nous avons joué à 10 car Stéphane Badji avait eu un carton rouge. Il n’y avait que deux expatriés, tout le reste c’était des locaux. Nous sommes allés par la suite en Tunisie faire un nul avant de les battre ici à Dakar. Il est arrivé des matchs où j’ai porté le brassard. Si maintenant je n’ai pas joué contre Oman, je ne trouve pas d’explications. Je sais qu’Aliou Cissé a fait le déplacement pour voir mes dirigeants. Pour le reste, je ne peux rien vous dire.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être laissé en rade au moment où de nouvelles têtes intègrent la Tanière ?

Rien du tout. J’ai servi mon pays, j’ai été là au début, personne ne peut parler des éliminatoires de l’équipe olympique sans me citer. Tout a commencé par le fameux but que j’ai inscrit. Si aujourd’hui le Sénégal participe pour la première fois aux JO, j’y ai apporté ma contribution. Cela porte aussi mon empreinte et c’est un honneur. Je suis tranquille dans ma tête avec le sentiment d’avoir accompli mon devoir. Le reste, on verra.

Espérez-vous faire partie de la sélection pour les JO ?

Je ne répondrai pas sur cette question. A chacun son rôle. Moi je suis un joueur, je reste à ma place. La sélection est du ressort exclusif de Karim Séga, c’est à lui de faire ses choix. Si je ne pars pas, je prierai pour eux.

Est-ce que vous êtes en contact avec les coachs ?

Ce sont mes amis, on se parle souvent au téléphone. S’ils m’appellent, je viens. Au cas contraire, je continue mes entrainements.

En 2010 contre le Cap-Vert, vous étrenniez votre première sélection par Amara Traoré alors que vous étiez au Jaraaf. Vous devenez pro à Auxerre et vous disparaissez de la Tanière. N’est-ce pas paradoxal ?

Il y a beaucoup de joueurs qui brillent partout dans le monde et les coachs ont des problèmes de choix. Souvent, ils prennent ceux qu’ils ont l’habitude de voir sur le terrain ou à la télévision. Par exemple, je suis en équipe réserve, je fais des performances mais mes matchs ne sont pas transmis à la télé et les buts que je marque non plus. Si je quittais l’équipe réserve, cela me donnerait plus de visibilité.

Justement, comment cela se passe pour vous en club ?

Tout se passe bien. Je suis en équipe réserve, Alhamdoulilah. Actuellement, je suis en vacances.

Auxerre est descendu en Ligue 2, comment avez-vous vécu ce drame ?

C’est vrai, être en championnat et descendre en Ligue 2 fait mal. Heureusement, je n’ai pas joué ces matchs qui ont fait tomber le club. Mon nom n’est pas mêlé à cette histoire. En ce qui me concerne, mon équipe réserve est 1ère et je suis fier d’avoir contribué à ce succès.

On parle de votre transfert à Guingamp, à Caen…

Pour l’instant, je suis en vacances, c’est mon agent Thierno Seydi qui s’occupe de cela.