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Hortense Diédhiou, le phare du judo national

Auteur: APS

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Hortense Diédhiou avait pris de l’avance sur ses concurrents pour la course au titre de Meilleur sportif sénégalais de l’année. Grâce à sa médaille d’or remportée aux derniers Championnats d’Afrique de judo, en avril dernier à Dakar.

En ajoutant à ce titre continental une médaille d’argent remportée aux Jeux africains de Maputo (Mozambique), l’ancienne pensionnaire du Judo club Casamance, installée depuis deux ans en France, s’est adjugée lundi le trophée tant convoité du sport sénégalais.

Plus qu’une simple consécration individuelle, ce titre est un motif d’encouragement pour l’ensemble du judo sénégalais, qui peine à retrouver son lustre d’antan.

Devant l’adversité des autres arts martiaux - comme le karaté et le taekwondo dont les pensionnaires ont fini de se faire un nom sur le plan international avec des médailles mondiales -, le judo sénégalais traverse une véritable crise de résultats, ces dernières années.

Très régulière du point des résultats avec son double titre continental junior et senior en 2002, Hortense Diédhiou a marqué en cette année 2011 un point important pour elle-même. Mais aussi pour une discipline qu’elle a rejointe à l’âge de 14 ans.

Pratiquant dès sa tendre enfance la lutte féminine, l’ancienne pensionnaire de centres de formation de judo d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et de Casablanca (Maroc) est devenue la tête de file de cette discipline. Elle cherche encore à en toucher les cimes, au plan mondial comme olympique.

Décrocher ce titre continental chez les moins de 57 kilos lui a permis, en plus de donner la chance au Sénégal de gagner une médaille, de se classer parmi les potentielles candidates à la qualification aux Jeux olympiques de 2012.

A Bamako (Mali) prochainement, le phare du judo sénégalais aura l’occasion de se battre pour conserver son titre et/ou marquer le maximum de points, afin de faire partie des représentants de son pays aux Jeux olympiques de Londres-2012.

Des joutes olympiques qui pourraient être les dernières olympiades de la judokate âgée de 27 ans et installée à Marseille (France). Hortense Diédhiou rêve d’une consécration olympique avant de ranger son kimono.

Après avoir succédé à l’athlète Amy Sène au titre de Meilleure sportive sénégalaise, elle a atteint un de ses objectifs : pouvoir faire son sport favori et s’occuper des enfants.

C’est ce qu’elle fait dans une école maternelle après avoir décroché un diplôme à cet effet, dans le sud de la France.

Auteur: APS
Publié le: Lundi 26 Décembre 2011

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