Les copropriétaires du concours de beauté sont respectivement soupçonnés de fraude et de trafic de drogue et d'armes.

Des polémiques supplémentaires après plusieurs accusations d'élection truquée, réfutées par l'organisation.

Nouvelle polémique pour Miss Univers. Les copropriétaires du concours de beauté sont accusés de fraude et de trafic de drogue et d'armes, quelques jours à peine après la victoire de Miss Mexique, Fatima Bosch, qui avait été critiquée publiquement par un animateur de la compétition organisée en Thaïlande.

Des enquêtes ouvertes en Thaïlande et au Mexique

La femme d'affaires thaïlandaise Anne Jakapong Jakrajutatip est visée par un mandat d'arrêt, émis mardi par un tribunal de son pays, pour une fraude présumée d'une valeur de 930.000 dollars. Elle est accusée de fraude et de dissimulation d'informations par un chirurgien esthétique lorsqu'elle l'a persuadé d'investir dans son groupe JKN Global.

L'autre copropriétaire du concours, l'homme d'affaires mexicain Raul Rocha Cantu, fait l'objet d'une enquête pour trafic d'armes, de drogue et de carburant, a annoncé mercredi le parquet fédéral du Mexique. Si la justice n'a pas encore identifié les 13 suspects, les médias locaux affirment que Raul Rocha Cantu fait partie des personnes recherchées par la police.

Des liens présumés avec le père de la nouvelle Miss Univers

Les médias mexicains signalent même des liens présumés entre l'homme d'affaires et le père de la Miss Univers 2025, niés par Bernando Bosch, cadre supérieur de la compagnie pétrolière publique Pemex. La nouvelle reine de beauté a quant à elle déclaré avoir reçu "des insultes, des attaques et même des menaces de mort" à propos de ces soupçons.