Interventions policières dans les Médias: Le Synpics réagit
Le Syndicat des Professionnels de l'Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) a exprimé sa vive inquiétude après deux interventions policières survenues les 28 et 29 octobre 2025 dans des rédactions sénégalaises. Ces opérations ont visé des journalistes en plein exercice de leurs fonctions, notamment Maïmouna Ndour Faye de 7tv et Babacar Fall de la Rfm, interpellé après un échange via WhatsApp avec Madiambal Diagne, patron de presse visé par un mandat d’arrêt international.
Le SYNPICS considère que ces événements soulèvent de sérieuses interrogations sur le respect des principes fondamentaux garantissant la liberté de la presse au Sénégal. Il rappelle que cette liberté est consacrée par la Constitution et renforcée par les instruments internationaux ratifiés par l’État.
Le syndicat souligne que "l’exécution d’un mandat d’arrêt ne doit en aucun cas porter atteinte aux droits des tiers, sauf disposition légale expresse. Interroger une personne poursuivie relève du droit à l’information, tant que cela ne constitue ni entrave à la justice ni incitation à la violence", précise le Synpics.
Le SYNPICS insiste sur le fait que l’exercice du journalisme ne doit pas être assimilé à une complicité, mais reconnu comme une mission démocratique essentielle. Il appelle les autorités à faire preuve de transparence dans l’établissement des faits et à respecter rigoureusement les procédures judiciaires.
En conclusion, le syndicat exhorte les pouvoirs publics à garantir un environnement propice à un journalisme libre, responsable et sécurisé. L’information, rappelle-t-il, est un droit fondamental, et non une infraction.
Commentaires (14)
Vraiment we mauvaise foi
Soyez juste et non partisan
Vous faites honte à l'Afrique au Sénégal !!!
Shame on you!!!
Rappeler ces personnes à la responsabilité mo guene
Certains journalistes sont des politiciens encagoules.
Regardez ces plaisantins! Lorsque les médias travestissent la vérité, manquent à leur obligation déontologique, on ne les entend jamais. Par contre lorsqu’on les met en face de leurs responsabilités, ils se prennent pour des intouchables. Arrêtez cette plaisanterie.
C'est exactement ce que dit la loi,car nulle part dans un pays sérieux,on ne peut imaginer interdire a un média, d'interviewer qui que ce soit, maintenant il faut être un nafekhe ou ignorant pour soutenir le contraire,des gens qui croient a tout moment, devoir usé de leurs émotions et de leurs idées très limitée, pour semer l'hypocrisie,je rappelle que Salif sadio a été interviewé par Pape Ale Niang,sans aucun problème
Un journaliste n’est pas au dessus de la loi !
Cette liberté dont vous parlez est encadrée par la loi.
Vous n’êtes pas des etres extraordinaires.
Vous êtes soumis à la loi comme toute le monde.
Madiambal a remis au ministre des forces armées des documents ultra sensibles concernant la sécurité nationale qui incrimine Ousmane Sonko. Selon lui, ces rapports ont été produits par les hauts services de l'état. Et ce fut un vrai objet de tension entre Diomaye et Sonko. Ces rapports sont tellement graves qu'à leur publication les sénégalais se demanderont comment Sonko peut rester premier ministre du Sénégal. C'est ce qu'il a dit sur Rfm matin. On comprend mieux pourquoi ils ne veulent pas qu'il parle.
Ds ton imagination oui
Cela les esprits avertis le savaient. En 2019 lors de la confrontation entre Emballo et Domingo Simoes Pererira, Sonko avait rendu visite à ce dernier et avait déclaré "il est mon frère et ami". Domingo Simoes Pereira était le parrain de César Atoute Badiate du front Sud comme le Général Ansoumane Mané l'avait été pour Salif Sadio
Ce que MNF et BF ont font, c'est de la pure subversion. Que la loi leur soit appliquée dans toute sa rigueur
Quant Diane Galliot la correspondante de RFI à Dakar avait interviewé Salif Sadio (le décrivant même physiquement "un homme svelte"), le gouv du Sénégal d'alors avait protesté et elle avait été rapatriée.
Je me demande pourquoi les pastéfiens sont bêtes.
Moutons 🐑🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐏🐏🐏🐏🐏🐑🐑🐑🐑🐑 Moutons 🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐏🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐏🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐑🐏🐑🐏
Le journaliste n'est pas au dessus de la loi
Foutaise, une presse irréponssable, la honte de ce pays. Les maux qui gangrènent notre pays c'est la presse et la justice.
Nulle n’est au-dessus de toi alors l’infraction est bien réel alors la loi doit être appliquée et respectée sur le cas MNF et TFM
Les acteurs de la presse devraient être les premiers à s'unir pour se défendre car chaque jour leur espace de libre est rétréci. Leurs droits sont directement bafoués quand ils sont eux mêmes emprisonnés ou indirectement quand ce sont leurs invités qui le sont. Le cas de Badara Gadiaga et de Abdou Nguer en sont des exemples. Pourtant les moyens de riposte sont là. En voici un : Tous les journalistes devraient faire exactement ce pourquoi, un des leurs est convoqué. Dire la même chose que ce monsieur. Une façon de noyer le système et de forcer les législateurs à abroger cette loi indigne d'une démocratie.
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