Seydi Gassama : «Nous demandons la libération immédiate de Babacar Fall et de Maimouna Ndour Faye»
Les journalistes Babacar Fall et Maimouna Ndour Faye sont actuellement aux mains des forces de l’ordre. Seydi Gassama d’Amnesty Sénégal demande leur libération immédiate.
«Nous sommes préoccupés par l'interpellation et le placement en garde à vue des journalistes Maïmouna Ndour Faye et BabacarFall suite à des interviews accordées à une personne recherchée par la justice. Nous demandons leur libération immédiate», a-t-il publié sur Facebook.
Pour Seydi Gassama, l’État du Sénégal doit respecter ses obligations internationales en matière de liberté de la presse et privilégier l'auto-régulation pour combattre les dérives. «Pour cela, les pouvoirs du CORED et les moyens mis à sa disposition doivent être renforcés», précise-t-il.
Commentaires (14)
La liberté de la presse et la responsabilité : faire fi des exigences des médias, c'est agir de mauvaise foi.
La liberté de la presse est vraiment l’un des fondements essentiels de toute démocratie.
Elle assure le droit du public à l’information et protège les journalistes dans l’exercice de leur mission. Cependant, cette liberté ne doit pas être confondue avec l’anarchie.
Elle s’accompagne de règles claires, établies par des lois, des codes de déontologie et des cahiers des charges des médias, qui régulent la diffusion des informations, en particulier celles qui touchent aux procédures judiciaires. L’article 11.2 du cahier des charges des médias audiovisuels, intitulé « Couverture des procédures judiciaires », est très clair : « Sans préjudice du droit à l’information du public, la diffusion d’émissions, d’images, de propos ou de documents relatifs à des procédures judiciaires [...] nécessite qu’une attention particulière soit apportée au respect du secret de l’instruction, de la personne et de la dignité humaine, de la présomption d’innocence, de la vie privée et de l’anonymat des personnes concernées… »
En d’autres termes, la liberté d’informer ne doit jamais se transformer en atteinte à la justice ou à la dignité humaine.
Cet article souligne le principe fondamental d’équilibre entre le droit du public à être informé et le droit des individus à un procès équitable.
Il impose également aux médias de ne pas diffuser des informations qui pourraient nuire à des enquêtes en cours, ni de rendre compte des délibérations à huis clos.
Ainsi, ignorer ce cadre légal et déontologique, au nom d’une prétendue liberté absolue de la presse, est une preuve de mauvaise foi manifeste.
C’est une manière de méconnaître délibérément les textes qui établissent la responsabilité journalistique, et cela met en péril non seulement l’intégrité des procédures judiciaires, mais aussi la crédibilité même des médias.
Un média libre, dans un État de droit, n’est pas celui qui ignore les règles, mais celui qui exerce sa liberté tout en respectant la vérité, la justice et la dignité humaine.
Il y a un abus de la part de certains, au détriment de la rigueur, de la neutralité et du professionnalisme que ce métier exige.
La presse sénégalaise a joué, et continue de jouer, un rôle essentiel dans le renforcement de la démocratie. Cependant, elle doit garder à l'esprit que la crédibilité d'un journaliste se mesure à sa capacité à respecter la loi tout en informant le public.
La liberté de la presse ne doit donc pas être considérée comme un bouclier contre la responsabilité : elle est, au contraire, indissociable de la conscience et de l'intégrité professionnelle.
Boubacar Sow, Coordonnateur Pastef UGB
Ce régime est incapable de diriger le pays, c'est eux qui criaient en dénonçant la gestion du pays par le régime de Macky pour non respect des obligations internationales en matière de la liberté de presse et aujourd'hui c'est eux qui font le pire en arrêtant des journalistes .Ils ne travaillent pas ,passent tous leurs temps à convoquer ou arrêter des personnes pour les envoyer en prison . C'est des révolutionnaires, voyous , des dictateurs qui font ceux qu'ils veulent . Ils doivent quitter le pouvoir et laisser la places à d'autres de diriger le pays .
Quand la presse est dans le chantage, ce n'est plus la presse. Macky Sall leur permettait de vivre avec les impôts des sénégalais, impôts dont ils étaient eux mêmes exemptés. Ils faut que ces media sachent qu'ils ont assez sucé le sang du peuple. Leur chantage ne marche pl6et ils ne sont pas au dessus des lois. Il y en a marra des ces pseudos journalistes et chroniqueurs qui ne sont finalement que des prostitués
Tapale! Rien que du cinema M. Gassama! Vous avez nourrit la bete et voila qu'elle se retourne pour tous nous devorer!
Pour qui vous prenez-vous M. Gassama pour donner un ordre à un État légitime, qui exerce ses prerogatives? Pour Dieu le Père? Le ménage dans les médias corrompus et nostalgiques des mallettes d'argent de Macky est un impératif. Soyons plus sérieux que ça!
Les infractions retenues contre Babacar ne tiennent pas
Exemple : complicité par abstention: une communication à distance via net ne peut pas être une complicité par abstention dont on connait par tous où se trouve le prévenu en fuite.
Recel de malfaiteurs: comment peut on receler un malfaiteur à distance alors que la justice sait où se trouve la personne.
Discrédit...: interviewer une personne fait partie du droit à l’information
On ne peut rien retenir contre Fall et Faye
Ya une carence d'incrimination en droit pénal Sénégalais
UNE CARENCE FLAGRANTE
La chanson de macky sall n’était pas fortuite (pilon pan pan …)
Lui et ses acolytes veulent brûler ce pays avec la complicité de la France, du Maroc et de certains pays voisins.
Il faut que le gouvernement soit fort et résolu pour ne pas laisser des bandits de grands chemins qui ont pillés ce pays les mains libres pour créer la zizanie depuis l’étranger avec leurs complices d’hier au niveau de la presse qu’ils continuent d’arroser .
Lorsque " sud FM" au temps de Wade voulait interviewer en direct le terroriste Salif Sadio depuis Ziguinchor, le Ministre de l'intérieur a immédiatement débarqué dans cette radio et arrêté l'émission avec justesse en position de de sécurité nationale non perçue à l'époque par le correspondant célèbre Gassama à l'époque à Ziguinchor. Merci encore Ousmane jusqu'à présent. Même chose hier. Merci Mr le Ministre ainsi que vous hommes pour votre vigilance et promptitude d'intervention
C’est cette société civile qui est la cause de tout notre retard.
De vrais maîtres chanteurs.
Ndeye Khady ndiaye, borom rewmi, de sweet beauty à l armement !
Que détient Ndeye Khady contre sonko?
Quels documents détient Madiambal?
Voilà pourquoi la république tremble
pourquoi les liberer alors qu ils ont fauté sciemment,ensuite que fait le cnra pour réguler toutes ces dérives de la presse,il faut dissoudre ce machin inutile où des dormeurs sont grassement payés par le contribuable
Il faut de l’ordre dans ce pays. Quand macky était la personne n’osait soulever le petit doigt ou remuer la langue pour s’exprimer et aujourd’hui des haillons « ay sagarou nitt « se permettent. Combien de personnes ont demandé la liquidation de SONKO? Si c’était dans un État fort ces derniers seraient des locataires de Reuneus mais naada touss
Gassama est dans son rôle. Cependant lisez entre les lignes : il reconnait en filigrane "des dérives" mais suggèrent que ces dernières soient prises en charge par des organes comme le CORED et non plus par la justice d'état. Le problème est que ces dérives sont devenues la norme.
Décidément je comprends pourquoi les étrangers ont peur du sénégalais. La malhonneté intellectuelle, la fourberie et l'hypocrisie que les étrangers pensent de nous, montrent son vrai visage à travers ce régime Diomaye et Sonko. En effet:
- depuis quand on arrête la femme et les enfants d'un homme recherché par la justice ?
- pourquoi cette justice arrête la famille de Madiambale Diagne alors qu'elle ne l'avait pas pour la famille de Ousmane Sonko quand il a fuit à Ziguinchor?
- pourquoi cette justice arrête Maïmouna Ndour Faye et Babacar Faye alors qu'elle ne l'avait pas pour Pierre Edouard Faye quand il était parti interviewé Sonko à Ziguinchor?
C'est triste et dommage. La dictature rempante est en marche au Sénégal et Diomaye a intérêt à surveiller ses arrières.
Participer à la Discussion