AIBD : condamné pour vol, un agent de l'UCG piégé par les caméras
Jugé pour avoir volé 22 tasses en verre dans un hangar réservé aux bagages oubliés, un agent de nettoiement de l’Aéroport International Blaise-Diagne (AIBD), identifié comme M. Diouf, a été reconnu coupable et condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis.
Les faits, rapportés par L’Observateur, remontent au samedi 8 novembre. Ce jour-là, détaille le quotidien du Groupe futurs médias, M. Diouf s’est introduit dans le hangar dédié aux bagages oubliés, une zone hautement sécurisée et formellement interdite aux agents de nettoiement. Apercevant sa présence inhabituelle, un vigile a immédiatement alerté la Sûreté. L’exploitation des caméras de surveillance a révélé que l’accusé avait ouvert un carton soigneusement stocké avant de dissimuler les tasses dans son sac personnel.
À la barre, l’agent a reconnu les faits mais soutenu qu’il avait « confondu les tasses avec des déchets ». Un argument que le tribunal a jugé peu crédible, le carton étant clairement rangé avec les effets égarés des passagers.
R. Mbengue, responsable de la Sûreté et partie civile, a indiqué que des plaintes récurrentes concernant des disparitions d’objets dans le hangar avaient conduit au renforcement des contrôles, lesquels ont permis d’interpeller le mis en cause.
Le procureur a réclamé une application stricte de la loi, estimant que cette pratique nuisait à la confiance des voyageurs et portait atteinte à l’image de l’aéroport. À la suite de l’incident, l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG), qui emploie M. Diouf, a présenté des excuses officielles à la direction de l’AIBD, souligne la même source.
Commentaires (6)
Diouf sérére
Les douaniers les plus grands voleurs de ce pays
Son salaire?
Si tu parviens à justifier un vol c'est que toit même tu as un âme de voleur. Peut être qu'une occasion "parfaite" ne sait pas encore présentée…
Il n’y a pas qu’à l’aéroport AIBD où on vole les bagages, des vols de bagages, des démontages de pneus, de rétroviseurs, de phares de voitures et de toutes sortes de bagages se font aussi au Port de Dakar et c’est tout le monde qui vole. Les vols de bagages sont malheureusement le quotidien des voyageurs et des convoyeurs de bagages dans les ports et aéroports du Sénégal. Les voleurs peuvent être les bagagistes mais aussi des policiers, douaniers et gendarmes qui travaillent dans les ports et aéroports qui vous emmerdent pour des britouilles. Sous prétexte de contrôler vos bagages, ils prennent des échantillons qu’ils ne rendent jamais et cela c’est du vol.
Alors les autorités portuaires et aéroportuaires doivent installer partout des caméras et être intraitables avec les voleurs qui donnent une très mauvaise image de notre pays. Partout les gens se plaignent des vols de bagages dans les ports et aéroports sénégalais et les ministres et responsables concernés doivent prendre des mesures concrètes et immédiates car nous en avons vraiment marre de ces vols et des voleurs.
Du temps de LSS dans les annees 98 , un ami qui avait rapporte de gros sacs de mercerie de Belgique avec des boutons, des accessoires, fermetures eclair etait retourne au depot pour dedouaner ses affaires le lendemain. Des qu'il est entre il a vu un doaunier en tenue, accroupi devant son sac en train de voler des boutons. Il avait perce le grand sacs avec un stylo et sortait les boutons un par un, apres avoir elargi le trou. Il n'a pas entendu mon ami qui lui a dit: pare nga sathie?
Les gars s'est mis a s'excuser a jurer sur tous les saints qu'il voulait ranger les bagages, ensuite il avoua en disant que le pays etait dur .
Donc le pays est dur depuis 1998
Le vol est l’ADN de certains sénégalais.
Il faut éviter le grossiste alimentaire Diarle en ligne, le sieur Kébé. C’est un escroc de la pire espèce.
@TEX. Votre anecdote est à la fois très marrante et instructive.
Rien en réalité ne peut justifier le vol, car comme vous le montrez, les temps ont toujours été durs et le seront toujours même si le Sénégal devenait un pays développé.
Il faut de bons systèmes de contrôles, car des voleurs, il y en aura toujours.
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