La patience du Saes a des limites, il ne faut pas en abuser. C'est en substance le communiqué du syndicat daté du 7 décembre. Les enseignants du supérieur exigent que leur soit appliquée l'augmentation des salaires décidée par le Président Macky Sall en faveur des agents de l'Etat.
Le syndicat rappelle que d'habitude, à l'expiration de son préavis de grève, un mouvement est déclenché. Mais cette fois ci, David Célestin Faye et ses camarades ont opté de continuer le plaidoyer.
"Cependant si les autorités ne saisissent cette opportunité, le Saes réagira énergiquement pour rétablir la justice, restaurer la dignité, le mérite et le prestige de la fonction d'enseignant du supérieur", avertit le Saes.
Le syndicat dit avoir déjà rencontré le Haut conseil du dialogue social. Les négociations étaient en bonne voie avec l'ancien ministre Cheikh Oumar Anne, avec des propositions financières. Ces propositions ont été documentées et stabilisées avec le nouveau ministre Moussa Baldé. Mais les choses traînent.
Le secrétariat national qui s'est réuni le 3 décembre veut en finir.
"Il s'est accordé à donner une dernière chance aux négociations en cours tout en mettant en profit la semaine du 5 décembre pour affiner les stratégies de lutte dans le cadre d'un comité ad hoc national".
Le Saes demande ainsi à ses militants de se mobiliser.
Cette mise en garde du Saes intervient après 3 semaines de grève du personnel administratif, technique et de service (Pats) des universités qui réclament eux aussi une augmentation de salaire et la signature du décret régissant les Pats.
Auteur: Seneweb News
Publié le: Samedi 10 Décembre 2022
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