Bassin du fleuve Gambie : une tendance générale à la baisse du niveau d’eau, sauf à Gouloumbou
La Brigade des Ressources en Eau de Tambacounda -Kédougou a publié ce lundi 22 septembre 2025 son bulletin hydrologique quotidien sur l’état du fleuve Gambie et de ses affluents. Globalement, les relevés indiquent une tendance à la baisse des niveaux d’eau, à l’exception de la station de Gouloumbou où une légère hausse a été notée.
Des affluents en repli
Dans plusieurs stations, les hauteurs d’eau connaissent un recul significatif par rapport à la veille.
• Diaguiri : le niveau est passé de 5,46 m le 21 septembre à 4,73 m ce matin, soit une baisse de 73 cm.
• Afia Pont (Thiokoye) : recul encore plus marqué, avec une baisse de 1,21 m en 24 heures (5,63 m contre 4,42 m).
• Diahra Pont : le niveau reste stable à 1,77 m.
• Goumbayel : aucune donnée disponible, comme l’année précédente à la même date.
• Niokolo Koba : stationnarité à 5,83 m, mais nettement en dessous des 8,59 m relevés à la même période en 2024.
• Sinthiou Malème : le niveau d’eau n’atteint plus l’échelle.
Le fleuve Gambie sous surveillance
Sur le cours principal du fleuve, la tendance est également marquée par une baisse quasi généralisée.
• Kédougou : 6,77 m contre 6,90 m la veille, soit une diminution de 13 cm. La cote d’alerte y est fixée à 7 m, ce qui maintient la situation sous contrôle.
• Mako : 5,30 m contre 5,58 m, soit 28 cm de moins. La cote d’alerte reste à 6 m.
• Simenti : données non disponibles ce matin, mais le niveau était de 10,29 m hier, en recul par rapport aux 11,44 m enregistrés en 2024. La cote d’alerte est de 13 m.
• Gouloumbou : seule exception notable, le niveau est passé de 9,03 m à 9,22 m, soit une hausse de 19 cm. Toutefois, la cote d’alerte demeure à 12 m.
Un outil d’alerte et de prévention
Selon la DGPRE, ce suivi quotidien permet d’alimenter un système d’alerte précoce pour prévenir les risques de crues et renforcer la résilience des populations riveraines face aux aléas climatiques. Les bulletins sont destinés aux autorités administratives, collectivités locales, services techniques, ONG et habitants des zones concernées.
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