Un an après le licenciement de trois de ses délégués syndicaux, le Syndicat unique des travailleurs des banques et établissements financiers (Sutbef) maintient la pression sur la direction de la Cbao, rapporte Les Échos.
Le journal souligne que, malgré la saisine de la Cour suprême en août 2024, l'absence de décision judiciaire plonge les ex-employés et leurs familles dans une précarité extrême et une profonde détresse. Licenciés pour avoir revendiqué de meilleures conditions de travail, ces syndicalistes se retrouvent aujourd'hui sans revenu ni couverture sociale.
Le Sutbef dénonce une répression antisyndicale et campe fermement sur sa position : pas d'élection de nouveaux délégués sans la réintégration préalable des camarades radiés. Cette posture est assumée au nom de la solidarité et de la dignité syndicale, précise la même source.
Pour Raoul Kaly, porte-voix du Sutbef cité par Les Échos, ce combat dépasse le seul cadre de la Cbao : il s'agit de défendre le droit fondamental des travailleurs à revendiquer sans craindre de représailles. Le syndicat réclame simplement que la justice se prononce enfin pour mettre un terme à cette situation d'impasse.
Auteur: Senewebnews-RP
Commentaires (0)
Participer à la Discussion