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Crue du fleuve Sénégal 2025 : La cellule de veille et de crise de l’OMVS alerte et active la « vigilance jaune »

Auteur: Cheikhou AIDARA

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Crue du fleuve Sénégal 2025 : La cellule de veille et de crise de l’OMVS alerte et active la « vigilance jaune »

L'hivernage s'est bien installé dans le bassin du fleuve Sénégal et une pluviométrie importante a été enregistrée durant le début du mois d'août dans la vallée du fleuve Sénégal. Selon un communiqué de la cellule de veille et de crise du Haut-commissariat de l’OMVS, ces pluies, couplées aux apports des affluents non contrôlés, ont engendré une montée des eaux à Bakel et à Matam, où les cotes d'alerte sont susceptibles d'être atteintes dans les prochains jours.

Mieux, le document renseigne que ce dimanche 17 aout à 12h00, la cote est à 9,12m à l'échelle avec une tendance à la hausse (cote d'alerte de 10 m) à Bakel. Et à Matam, la cote est à 7,21m à l'échelle avec une tendance à la hausse (cote d'alerte de 8 m).

Conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d'alerte du fleuve Sénégal, la cellule de veille et de crise de l’OMVS constate qu’une vigilance jaune est activée dans les zones de Bakel, Gouraye, Toufoundé Civé et Matam. Avant de rappeler qu'à l'atteinte de la cote d'alerte, des débordements du fleuve peuvent subvenir, notamment en cas de nouveaux épisodes pluvieux dans la zone.

Ainsi, elle appelle les populations de la Vallée et du Delta du fleuve Sénégal à rester vigilantes au passage de l'onde de crue, et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face à d'éventuels débordements du fleuve.

La cellule signale, par ailleurs, qu’en amont, le barrage de Manantali continue à stocker l'eau et écrêter la crue du Bafing. Et l'OMVS dispose d'un plan d'alerte, intégrant les dernières données hydrologiques et les impacts potentiels du changement climatique. Ce plan, couvrant l'ensemble du bassin du fleuve Sénégal, comprend notamment : des cartes des zones inondables pour différentes occurrences de crue, des seuils d'alerte spécifiques à chaque zone, permettant de déclencher les actions préventives adéquates, et un schéma de diffusion de l'alerte, impliquant les autorités nationales et locales, les comités de lutte contre les inondations et les médias.

Auteur: Cheikhou AIDARA

Commentaires (3)

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    ali il y a 17 heures

    chaque annee ce sont les memes problemes de crue.

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    Lundi il y a 12 heures

    Nous devrions faire Nation autour de la problématique de l’eau.
    C’est notre survie qui est un jeu.
    Cela dépasse, et de très loin, nos personnes et non appartenance politique.
    Que ce soit l’eau potable, l’assainissement, la gestion des eaux pluviales, mise à part de beaux discours et des intentions, il n’y a absolument rien de maîtriser.
    C’est la triste réalité de notre pays. Nous avons des experts reconnus à travers toute l’Afrique, et qui savent tout, mais absolument tout. Mais ce ne sont que des théoriciens. Quand on leur demande du concret, ils ne peuvent pas.
    Le secteur de l’eau a généré des millionnaires et des milliardaires Eau Sénégal mais il n’y a presque presque pas d’avancer.
    De la même façon qu’ils sont devenus référents un assainissement partout en Afrique alors qu’il n’existe Aucun système d’assainissement digne de son nom Eau Sénégal. C’est de cette même façon qu’ils arrivent à Amadou tout Ministre qui arrive dans ce département.
    C’est la mafia des fumiers
    Tant que on ne mettra pas un patriote sachant compétent et sans aucun . Conflit d’intérêt avec cette mafia. Ce sera un éternel recommencement.
    Cheikh Tidiane Dieye est selon moi un des meilleurs Ministre par sa volonté et son engagement. Cependant il a été complètement trompé par son équipe de dinosaures qui est là depuis toujours.
    On ne peut pas changer appeler à la rupture en conduisant le changement par les mêmes personnes qui ont mis en place ce que vous voulez changer.
    Bon courage pour population car c’est une galère extrêmement difficile. Il faut l’avoir vécu pour savoir que il faut presque six mois, retrouver un état normal en sachant que dans trois mois cela risque de recommencer

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    Lamine il y a 10 heures

    Quand il pleut 100 mm dans une zone qui n'a pas l'habitude d'en accueillir autant il n'y a rien à faire des problèmes vont surgir.
    Le problème n'est pas qu'il pleut et qu'il y a inondation. C'est plutôt que des personnes, la plupart du temps des non autochtones, se sont installées dans des zones inondables. Il y a 30 ans il n'y avait pas inondation parcequ'il pleuvait moins du fait du cycle de sécheresse commencé dans les années 70. Mais quand la pluviométrie revient et qu'on la juge excessive les dégâts surgiront. Les catastrophes des derniers jours au Sénégal, Cap Vert , Pakistan et ailleurs sont du même ordre de réalité: le changement (ou dérèglement) climatique. Mais malheureusement il n'y a qu'au Sénégal où on veut trouver un bouc émissaire à côté.
    Malheureusement je perds du temps sur Seneweb car si j'avais accusé Jean ou Abdoulaye NDIAYE j'aurais des 👍️ mais un point de vue contraire ce sont des ... La suite vous le montre! Ainsi va ou marche le Sénégal d'en bas. Une récolte de riz record a été enregistrée au Nord du pays parcequ'il a beaucoup plus l'hivernage dernier et les plaines ont été inondées.

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    Modou il y a 10 heures

    L'autre causes des inondations non abordées est l'indisciline collectives: comment ose-t-on jeter toute sorte d'ordures et même des carcasses de mouton dans les canaux d'évacuation des eaux de pluies et espérer une évacuation rapide des eaux de pluie? Marché Médine, Grand-Yoff etc..

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