Dossiers judiciaires : Le "coup de gueule" de Alioune Tine
Alioune Tine estime qu’au Sénégal, il faut aujourd’hui créer les conditions d'une justice indépendante et respectueuse des obligations internationales de l'État, en matière de droits humains. Un argument qui semble découler d'un constat sur la gestion de plusieurs dossiers judiciaires.
Par exemple, le leader de Afrikajom center souligne que Pape Malick Ndour, qui fait l’objet «de plusieurs accusations sans qu'on puisse trouver les raisons valables de son emprisonnement, se retrouve avec un bracelet électronique et l'impossibilité de s'exprimer».
«C'est le respect de la présomption d'innocence qui consacre le principe de la liberté sur la détention. C'est le respect des droits fondamentaux des accusés, c'est le respect des procédures judiciaires qui peuvent et doivent garantir l'effectivité, la crédibilité et la légitimité d'une politique pénale de la redevabilité et de la reddition des comptes», dit-il.
Dans son post sur X, il a aussi évoqué plusieurs autres affaires : «Le cas de Badara Gadiaga, dont les compétences de chroniqueur et de polémiste semblent gêner, se trouve privé de parole, alors que son dossier est vide. Quid des cas limites de Farba Ngom et de Mabinetou Diaby dont l'état de santé est incompatible avec la détention ? Alors que nous attendons que la justice porte aussi un intérêt sur le dossier de l'Aser qui suscite controverse aujourd'hui», signale l’ancien patron de la Rencontre africaine des Droits de l’Homme (Raddho).
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