Le Gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le Préfet Khadim Hann et le sous-préfet de Ndame, le Directeur de l’Assainissement, Omar Sène, le Directeur de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), le Directeur Madické Cissé, de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations (DPGI), ont passé une bonne partie de leur journée sur le terrain. Les fortes pluies enregistrées le dimanche et leurs conséquences exigent leur présence permanente, aux côtés des sinistrés. Sur instruction du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr. Cheikh Tidiane Dièye. Cette délégation a tour à tour été à la hauteur de la mairie de Touba, à la Résidence Khadim Rassoul, à Keur Niang, à Nguélémou et puis aux bassins de Pofdy et Darourhaman et au bassin d’infiltration de Keur Kabb. A la fin de la visite, la délégation a fait une déclaration de presse à la Résidence où la presse a constaté l’évacuation des eaux.
« La visite a permis de constater de visu ce qui se passe sur le terrain, notamment au niveau des stations de pompage, des bassins de stockage et de l’exutoire de Keur Kab. Tout le dispositif est fonctionnel », a indiqué le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
La capacité de stockage et de refoulement a été sensiblement renforcée.
A titre illustratif, à Nguélémou au niveau du bassin de 72.000 m3, 4 pompes fonctionnelles, 2 de 700 m3/heure et 2 pompes de 1260 m3/h, chacune. En tout, le débit de refoulement est d’environ 3900 m3/heure.
A Keur Niang, une pompe de 1000 m3/heure a produit des effets attendus. L’eau s’est retirée sur certaines dépendances du bassin. « Le système mis en place fonctionne correctement », a certifié le Directeur Général de l’ONAS. Au nom de tous les services de l’Etat, le Directeur Général a exprimé la compassion des autorités aux sinistrés. « Avec une pluie de 145 millimètres enregistrés dans la nuit de samedi à dimanche à Touba, vous comprendrez que cela peut occasionner beaucoup de dégâts. C’est pourquoi, nous sommes mobilisés auprès des populations pour marquer la présence de l’État », a-t-il assuré.
Un deuxième bassin de 2000m3 renforce Keur Niang
La capacité de stockage et de pompage de Keur Niang a été sensiblement augmentée. A côté de l’ancien bassin d’une capacité de 52.000 m3, un deuxième bassin d’une capacité de 2000m3 à Keur Niang a été réalisé. Du coup, la capacité de stockage et de pompage a été augmentée de manière significative sur ce site. L’augmentation du volume tout comme le canal d’équilibre reliant Keur Niang et le nouveau bassin de Nguélémou réduisent les risques de débordements à Keur Niang. « Le deuxième bassin de Keur Niang est un bassin tampon qui permet de créer un équilibre. Nous avons deux stations de pompage qui permettent d’évacuer le volume d’eaux qui arrive au niveau de Keur Niang. Nous avons à ce niveaux 2 pompes de 1000 m3/heure et 2 pompes de 700 m3/heure qui viennent en appoint aux stations de pompage de l’ancien bassin de Keur Niang », précise Moussa Ndiaye, Chef du Projet de drainage des eaux pluviales de Touba de l’ONAS.
Si la côte d’alerte est sur le point d’être atteinte à Keur Niang, les eaux peuvent être évacuées à travers le canal d’équilibre vers le bassin de Nguélémou. « Jusqu’ici, nous avions deux gros problèmes à Touba à savoir le débordement du bassin de Keur Niang et le déversoir », dit-il.
Il n'a même pas encore commencé de pleuvoir en quantité. Après le 15 Août jusqu'à fin Septembre, ces agents de l'ONAS seront dépassés par l'ampleur des inondations.
C'est pas les discours qui vont régler les inondations.
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ProblemeAlasourceil y a 4 semaines
Le gros problème au Senegal est que de nouvelles villes émergent sans plan d'assainissement proprement dit.
Avant tout construction dans une zone, une cartographie doit etre clairement faite sur les canalisations et les routes, avec une prévision sur 50 à 100 ans.
Pour les zones actuelles comme Touba, ce marché de pompes étant un gouffre financier qui ne regle rien, la seule solution serait (apres l'hivernage) de reprendre toutes les voies en installant des grosses canalisations puis refaire les routes de sorte qu'il y ait des pentes vers les bouches de canalisations. Ensuite, il faudra juste assurer un suivi avec des campagnes préhivernales de reccurer ces canalisations... Sans tout cela, on va continuer parler des innondations en 2050, si on est toujours vivant.
Répondre à ProblemeAlasource
il y a 4 semaines
re re commentaire les pieds-nickles habituels font des prédicitions .........l''orage et la pluie sont attendus...
interdit de supprimer modérateur constipé !
Répondre à
il y a 4 semaines
mon commentaire supprimé parlait de ces 6 pieds-nicklés en balade touristique ....pour nous faire savoir qu'ils maîtrisent ...quoi en fait ?
l'année prochaine ressemblera à 2025, inondations, inondations mais nos valeureux pieds-nicklés nous affirmeront le contraire.
Répondre à
il y a 4 semaines
Votre hivernage n'est pas différent de celui des autres. C'est votre hivernage cete fois-ci et Touba est inondé. Des grosses gueules et rien d'autre.
Répondre à
il y a 4 semaines
Votre hivernage n'est pas différent de celui des autres. C'est votre hivernage cete fois-ci et Touba est inondé. Des grosses gueules et rien d'autre.
Répondre à
Nianthio il y a 4 semaines
Appelez sonko et son ministron. La manipulation les a rattrapes. Quand on leur montre la voie ils se fachent. Ils alimententent leurs chroniqueurs pour manipuler. Sonko a ete trompe. Mais c rst bon pour lui car il dit que les reseaux sont plus credibles sue les journalistes. Mais ils ont correctement fait leur boulot c est a dire su ils ont dit ce qu on leur a demander de faire
Répondre à Nianthio
il y a 4 semaines
Six pieds-nicklés en balade touristique pour constater que leurs prédictions ont ratées , les inondations continuent et tout se passera à l'identique l'année prochaine.
les 6 gugus ressemblent à des croque-morts, médecins après la mort.
Répondre à
il y a 4 semaines
un mouton ministre dans un zoo..rien de surprenant !!
Répondre à
Deugil y a 4 semaines
Ce qui se passe à touba est ce qui se passe partout où sont établis des baols baols ( attention, je dis pas nécessairement mourides). Car ces gens sont bruyants, sales, et en encombrants. Le bordel qu'il y'a à sandaga se retrouve, avec eux,à ziguinchor, kedougou,,ourowsogui ou kaolack. Ils mettent des photos de marabouts juste pour faire croire à leur impunité. Quand ils font des cérémonies quelque part, ils y laissent une montagne de déchets sans considération pour le voisinage.
Discipline bon sang !!!
Répondre à Deug
il y a 4 semaines
Sérieusement, si j'avais le pouvoir j'allais virer tout le personnel de l'ONAS. Je les défie pour qu'il présente leur CV. A regarder la persistance des inondations dans les différentes localités je suis convaincu qu'à la boîte ne dispose pas de cadres chevronnés pour résoudre les inondations. Ils savent faire des canaux pour des cacas mais pas pour gérer la pluie. Le principe pour lutter contre les inondations c'est de réaliser des voies d'eau en pente gravitaire pour garantir l'écoulement en permanence. Mais avec toutes les sommes dépensées on nous parle encore de motos pompes à conserver pour les prochaines années.
Fillyil y a 4 semaines
Le problème, ce n’est pas que des gens incompétents gèrent des situations complexes. C’est que le système fabrique leur hégémonie et empêche ceux qui savent d’agir.
Ils phagocytent tous les régimes et font partie de tous les projets sans résultats.
Depuis des années, les projets d’assainissement sont sous-dimensionnés, conçus sans vision d’ensemble, souvent détournés de leur vocation initiale. On privilégie la dépense à l’impact, les ouvrages à l’entretien, les effets d’annonce aux diagnostics lucides.
Touba, comme tant d’autres villes, paie le prix d’un aménagement improvisé, soumis à une double logique mortifère :
1. L’hégémonie des papys, ces gestionnaires enracinés, qui monopolisent postes et budgets sans jamais rendre de comptes.
2. Le musèlement des compétences, où les ingénieurs, urbanistes ou planificateurs compétents se voient marginalisés, voire poussés à l’exil, pendant que prospèrent les carriéristes et les affidés.
Le résultat ?
- Des réseaux hors d’usage avant même d’être livrés.
- Des “solutions” provisoires comme les motopompes, recyclées d’année en année.
- Des milliards engloutis, sans aucune culture de redevabilité.
Ce n’est pas qu’on ne sait pas faire. C’est qu’on ne laisse pas ceux qui savent faire.
Et c’est bien cela le cœur du problème.
Commentaires (11)
Il n'a même pas encore commencé de pleuvoir en quantité. Après le 15 Août jusqu'à fin Septembre, ces agents de l'ONAS seront dépassés par l'ampleur des inondations.
C'est pas les discours qui vont régler les inondations.
Le gros problème au Senegal est que de nouvelles villes émergent sans plan d'assainissement proprement dit.
Avant tout construction dans une zone, une cartographie doit etre clairement faite sur les canalisations et les routes, avec une prévision sur 50 à 100 ans.
Pour les zones actuelles comme Touba, ce marché de pompes étant un gouffre financier qui ne regle rien, la seule solution serait (apres l'hivernage) de reprendre toutes les voies en installant des grosses canalisations puis refaire les routes de sorte qu'il y ait des pentes vers les bouches de canalisations. Ensuite, il faudra juste assurer un suivi avec des campagnes préhivernales de reccurer ces canalisations... Sans tout cela, on va continuer parler des innondations en 2050, si on est toujours vivant.
re re commentaire les pieds-nickles habituels font des prédicitions .........l''orage et la pluie sont attendus...
interdit de supprimer modérateur constipé !
mon commentaire supprimé parlait de ces 6 pieds-nicklés en balade touristique ....pour nous faire savoir qu'ils maîtrisent ...quoi en fait ?
l'année prochaine ressemblera à 2025, inondations, inondations mais nos valeureux pieds-nicklés nous affirmeront le contraire.
Votre hivernage n'est pas différent de celui des autres. C'est votre hivernage cete fois-ci et Touba est inondé. Des grosses gueules et rien d'autre.
Votre hivernage n'est pas différent de celui des autres. C'est votre hivernage cete fois-ci et Touba est inondé. Des grosses gueules et rien d'autre.
Appelez sonko et son ministron. La manipulation les a rattrapes. Quand on leur montre la voie ils se fachent. Ils alimententent leurs chroniqueurs pour manipuler. Sonko a ete trompe. Mais c rst bon pour lui car il dit que les reseaux sont plus credibles sue les journalistes. Mais ils ont correctement fait leur boulot c est a dire su ils ont dit ce qu on leur a demander de faire
Six pieds-nicklés en balade touristique pour constater que leurs prédictions ont ratées , les inondations continuent et tout se passera à l'identique l'année prochaine.
les 6 gugus ressemblent à des croque-morts, médecins après la mort.
un mouton ministre dans un zoo..rien de surprenant !!
Ce qui se passe à touba est ce qui se passe partout où sont établis des baols baols ( attention, je dis pas nécessairement mourides). Car ces gens sont bruyants, sales, et en encombrants. Le bordel qu'il y'a à sandaga se retrouve, avec eux,à ziguinchor, kedougou,,ourowsogui ou kaolack. Ils mettent des photos de marabouts juste pour faire croire à leur impunité. Quand ils font des cérémonies quelque part, ils y laissent une montagne de déchets sans considération pour le voisinage.
Discipline bon sang !!!
Sérieusement, si j'avais le pouvoir j'allais virer tout le personnel de l'ONAS. Je les défie pour qu'il présente leur CV. A regarder la persistance des inondations dans les différentes localités je suis convaincu qu'à la boîte ne dispose pas de cadres chevronnés pour résoudre les inondations. Ils savent faire des canaux pour des cacas mais pas pour gérer la pluie. Le principe pour lutter contre les inondations c'est de réaliser des voies d'eau en pente gravitaire pour garantir l'écoulement en permanence. Mais avec toutes les sommes dépensées on nous parle encore de motos pompes à conserver pour les prochaines années.
Le problème, ce n’est pas que des gens incompétents gèrent des situations complexes. C’est que le système fabrique leur hégémonie et empêche ceux qui savent d’agir.
Ils phagocytent tous les régimes et font partie de tous les projets sans résultats.
Depuis des années, les projets d’assainissement sont sous-dimensionnés, conçus sans vision d’ensemble, souvent détournés de leur vocation initiale. On privilégie la dépense à l’impact, les ouvrages à l’entretien, les effets d’annonce aux diagnostics lucides.
Touba, comme tant d’autres villes, paie le prix d’un aménagement improvisé, soumis à une double logique mortifère :
1. L’hégémonie des papys, ces gestionnaires enracinés, qui monopolisent postes et budgets sans jamais rendre de comptes.
2. Le musèlement des compétences, où les ingénieurs, urbanistes ou planificateurs compétents se voient marginalisés, voire poussés à l’exil, pendant que prospèrent les carriéristes et les affidés.
Le résultat ?
- Des réseaux hors d’usage avant même d’être livrés.
- Des “solutions” provisoires comme les motopompes, recyclées d’année en année.
- Des milliards engloutis, sans aucune culture de redevabilité.
Ce n’est pas qu’on ne sait pas faire. C’est qu’on ne laisse pas ceux qui savent faire.
Et c’est bien cela le cœur du problème.
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