Il voulait reconquérir son ex… son fils en paye le prix : Le tribunal de Mbour dénoue le drame familial
Ce qui devait être une simple altercation entre un père et son fils, s’est transformé en un feuilleton judiciaire explosif. D. Sarr, 20 ans, comparaissait pour avoir frappé son père, P. B. Sarr, chauffeur de taxi. Mais l’audience a vite pris une tournure inattendue.
Selon le père, tout a commencé par un appel ignoré. "Il est venu me saluer et quand il s’est éloigné, je l’ai appelé ; il ne m’a pas répondu. Quand je lui ai fait la remarque, il s’est mis à crier", raconte le père qui affirme avoir répliqué par une gifle, avant d’être roué de coups par son fils. Un coup l’a atteint à l’œil et quand il s’est rendu à la pharmacie, on lui a conseillé d'aller consulter un ophtalmologue. Et pour enfoncer son fils, il a joint des photos montrant un œil au beurre noir à son dossier.
Cependant, le récit a basculé avec le témoignage du cousin de la partie civile. '’Il voulait que la mère du garçon se remarie avec lui, mais ma nièce est déjà mariée. Il a même demandé à son fils d’intercéder en sa faveur. Le garçon n’a pas réussi, alors la colère s’est retournée contre lui. Puisqu’il ne peut récupérer la femme, il s’en prend à son fils. Je jure qu’il n’a jamais porté de coups à son père. J’étais dans ma chambre en train de les observer à travers la fenêtre", a-t-il déclaré sous le choc de la salle.
Le témoin a aussi souligné que D. Sarr éprouve un profond amour et une estime pour son père, raison pour laquelle il est resté à ses côtés après le départ de sa mère. Il a également confié au tribunal que P. B. Sarr en était à trois femmes, qui l’ont toutes quitté.
Furieux, P. B. Sarr s’est écrié : "Vous ne m’aimez pas ! Vous n’êtes pas de ma famille ! Chaque fois que je me marie, vous me séparez de ma femme !", déclenchant un brouhaha et des rappels à l’ordre du tribunal.
Après avoir examiné les contradictions, les tensions sentimentales et les exigences impossibles imposées à un adolescent, le tribunal a conclu qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour confirmer l’agression décrite. Le tribunal a alors relaxé le prévenu, au grand soulagement de sa famille.
Commentaires (1)
Moudj diamonon ! Signe de la fin des temps approchant à grand pas !
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