Insécurité rurale et urbaine : Un plan d’action “déjà en cours” pour reprendre le contrôle
La montée des violences en zones rurale et urbaine a fait débat, à l’Assemblée nationale, entre les parlementaires et le ministre de l’Intérieur.
En effet, le ministre Bamba Cissé fait face aux députés pour les besoins de l’examen du budget 2026 de son ministère. Entre vols de bétail, tensions communautaires, agressions en milieu urbain et sentiment croissant d’insécurité, les députés ont dressé un tableau sombre. Le ministre de l’Intérieur, lui, défend un plan d’action “déjà en cours” pour reprendre le contrôle.
“Nos campagnes vivent un calvaire”, alertent les députés
Un député de la zone sylvo-pastorale affirme que “le vol de bétail est devenu une industrie criminelle parfaitement organisée”. Des bandes armées sillonnent les localités rurales, opérant “avec une audace jamais vue”, et parfois avec la complicité de relais locaux, selon lui.
D’autres élus parlent de villages “où l’on ne dort plus la nuit” et où des éleveurs, ruinés par la disparition de leur cheptel, songent à abandonner leurs terres. Plusieurs parlementaires ont également pointé le risque de tensions communautaires liées à la pression foncière et à la rareté des pâturages, un terrain fertile pour des explosions de violence.
Villes : une insécurité quotidienne qui exaspère
Du côté urbain, le ton est tout aussi préoccupant. Une députée parle d’une jeunesse livrée à elle-même, occupant les rues la nuit et d’un climat devenu “invivable dans certains quartiers”. Elle raconte : « Les populations n’osent plus sortir après 22 h. Les agressions au couteau, les vols de téléphones, les cambriolages… c’est le quotidien. »
Les élus dénoncent un manque d’éclairage public, des commissariats sous-équipés et un dispositif de surveillance insuffisant face à la multiplication des bandes organisées.
Le ministre nuance, mais reconnaît la gravité de la situation
Face à ce flot d’interpellations, le ministre de l’Intérieur adopte une posture d’équilibre. Il reconnaît des problèmes “réels, parfois graves”, mais refuse de parler d’effondrement sécuritaire.
Selon le premier policier du pays, “l’État n’a jamais baissé la garde”. Il rappelle que des opérations conjointes police–gendarmerie ont récemment permis de démanteler plusieurs réseaux spécialisés dans le vol de bétail. “Nous avons renforcé nos patrouilles, multiplié les zones de contrôle et sanctionné des complicités internes, chaque fois que nécessaire”, affirme-t-il.
Commentaires (3)
la Solution a l'INSECURITE URBAINE, c'est de mettre assez de Patrouilles policieres dans les Rues et Quartiers afin d'Intimider les Malfaiteurs.
On est d'accord sur une chose. Laquelle??
Le désordre est inscrit dans l’ADN des noirs africains.
Partout où ils sont présents, le désordre fait son lit
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