Acharnement sur sa personne : Tout Saint tend l’autre joue (Par Fatou Ouleye Sambou)
La LONASE vend, et elle le fait bien. Au premier semestre, la société nationale a généré plus de 20 milliards de F CFA de recettes, hors amortissement. Un résultat qui, en d’autres temps, ferait la Une des journaux et serait salué comme un succès de la nouvelle gestion. Mais ces chiffres, à peine sortis, sont noyés sous le vacarme d’une certaine presse qui semble avoir fait de Tout Saint sa cible privilégiée. Une presse dont la seule rentabilité est de s’acheter une crédibilité en attaquant sans relâche les hommes forts du moment.
Le contraste est frappant. D’un côté, une entreprise qui crée de la richesse pour l’État, et de l’autre, des médias dont le seul public se limite souvent aux « vendeuses de Thiaf », car personne de censé ne les lit. Les attaques qui fusent ne sont pas fondées sur la réalité économique, mais sur un acharnement digne d'une vendetta. Face à cette tempête, l'homme a choisi une posture de maître, résumée par une phrase qui résonne avec la sagesse « je vous pardonne ». Nom de Dieu, quelle sagesse! C'est là, la véritable signification de « tendre l'autre joue », une riposte non par la violence, mais par le pardon, tout en se défendant avec les faits.
La première salve a été celle des « dépenses fastueuses ». Des chiffres ont circulé concernant un budget de 193 millions de F CFA pour une colonie de vacances, monté en épingle pour décrédibiliser la nouvelle direction. Mais la réalité est que cette colonie est un acquis social pour les enfants du personnel depuis des années. Ce budget est cofinancé par la LONASE et les parents. Les accusations sur les réseaux sociaux ne sont que de la pure désinformation.
La vérité est bien plus profonde et relève d'une logique sociale et humaine. Derrière les 20 milliards de bénéfices se cachent des femmes et des hommes qui travaillent sans relâche, du lundi au dimanche. La colonie de vacances n'est pas une dépense, mais une compensation légitime qui permet aux enfants de ces
agents de découvrir le pays et de contribuer à l’essor du tourisme local. Loin d’être une charge, c’est un acquis social qui participe à la cohésion interne et, indirectement, au dynamisme de l’entreprise. Surtout que la LONASE avait bien les moyens de les faire visiter l’Asie ou l’Amérique. Même lorsqu’il s’agit de faire du bien aux enfants, vous trouvez encore matière à râler. Dans quel monde sommes-nous ?
Puis, vint la question brûlante du contrat de 100 millions de F CFA avec le groupe de presse GFM. Pour beaucoup, c’était le signe d’une contradiction flagrante avec la politique de « rupture » prônée. Mais Tout Saint, loin de s’excuser, a bien raison de justifier ce choix comme une logique économique pour relancer les produits de l’entreprise sur le marché. C’est la LONASE, voyons! Il faut vendre pour survivre. Vendre pour construire des écoles à vos enfants et rénover des hôpitaux pour votre bien-être. Ce partenariat aurait pu générer un retour sur investissement colossal, de plus de 6 milliards de F CFA rien que sur le loto. Un investissement pour la croissance, que certains ont préféré présenter comme un cadeau pour une presse en quête de survie.
Chers confrères, parce que oui, c’est la journaliste qui vous parle, votre alter-égo, revoyez votre copie, car le journalisme, ce n’est pas la rumeur. En réponse à vos attaques portées sur les marchés conclus avec des sociétés étrangères, l’ARCOP vous a servi une réponse légale. Après vérification, elle a confirmé la régularité de ces marchés et clos le débat.
Autre point de crispation, la question des recrutements, qui mérite une attention particulière. Alors que certains les qualifiaient de « politiques », les résultats financiers de la LONASE témoignent de leur efficacité. Si des militants de quel que parti que ce soit ont rejoint la LONASE, c’est parce qu’ils ont démontré les compétences et l’engagement nécessaires pour faire face aux défis de performance. C'est un choix managérial de recruter des personnes capables d’atteindre des objectifs.
Au final, la campagne médiatique contre Tout Saint semble davantage relever d’un procès d’intention que d’une analyse objective. C’est juste une série d'attaques commanditées, souvent déconnectées de la réalité des chiffres, qui cherchent à discréditer un homme et son bilan. En choisissant de répondre publiquement à chaque accusation et de lancer un « je vous pardonne » Tout Saint a montré qu'il ne se laisserait pas faire. Il a choisi d’affronter ses détracteurs avec les faits et les chiffres. Comme au football, il ne suffit pas de marquer des buts, il faut gagner le match. Et pour l’instant, la LONASE de Manga ne vous fera pas de dessin. Elle a remporté la partie, laissant derrière elle une certaine presse qui, en préférant le sensationnalisme à l’information, a sans doute déjà perdu la bataille de la crédibilité.
À présent, la question qui se pose est « kilo journal Niata? » la vendeuse de thiaf attend d’être livrée.
Fatou Ouleye Sambou
Journaliste, Écrivaine, Experte en communication
Commentaires (4)
Focus
Sensé au lieu de censé
@Seneweb, voulez-vous bien assumer la profession que vous exercez s'il vous plaît ? Depuis quelques jours, de plus en plus d'articles disparaissent dès que les commentaires négatifs s'accumulent. C'est le cas pour les deux articles sur les 10 mille tonnes de blé américain livrées par un bateau. Ou, c'est de gros titres qui sont minimisés (transfert de F Ngom du PS à l'HPD). Ou des commentaires qui sont systématiquement désactivés (cas sur un article du DG du PAD). Merci. 👍️
SENEWEB N’A MEME PAS FAIT UN ARTICLE SUR LA MANIFESTATION DU RAPPEL A L’ORDRE AUJOURD'HUI.
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